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Échalot

Échalot est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Échalot
Échalot
La Mare sur le Brévon et le château.
Blason de Échalot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Nicolas Hoffmann
2020-2026
Code postal 21510
Code commune 21237
DĂ©mographie
Gentilé Échalotais
Population
municipale
95 hab. (2020 en diminution de 4,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 36′ 46″ nord, 4° 50′ 19″ est
Altitude Min. 368 m
Max. 527 m
Superficie 27,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Échalot
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Échalot
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Échalot
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Échalot

    GĂ©ographie

    La superficie d’Échalot, situĂ© Ă  6 kilomètres de Salives, est de 2765 hectares (27,65 km2) avec une altitude comprise entre 368 et 527 mètres. Le BrĂ©von, qui fait partie du bassin versant de la Seine, y prend sa source, alors que le ruisseau de LĂ©ry, qui fait partie du bassin versant du RhĂ´ne, prend aussi sa source sur la commune, au hameau de Lochère.

    • Le BrĂ©von reflète...
      Le Brévon reflète...
    • ...les monuments d'Échalot.
      ...les monuments d'Échalot.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Échalot est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), terres arables (38,8 %), prairies (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire et antiquité

    On n'a retrouvé aucun vestige antérieur à la période gallo-romaine, époque à laquelle une voie antique venant d'Alise-Sainte-Reine coupe le versant sud du finage[8].

    Moyen Ă‚ge

    La paroisse est rattachée au bailliage de la Montagne et au diocèse de Langres.

    Temps modernes

    Guillaume de Chastenay affranchit les habitants en 1559.

    Époque moderne

    Charles de Foucauld enfant séjourne fréquemment au château d'Échalot[8].

    • Monument aux morts et château Ă  l'emplacement de l'ancienne forteresse.
      Monument aux morts et château à l'emplacement de l'ancienne forteresse.
    • Monument au groupe de maquisards F.F.I. "Tarzan et LhĂ´pital".
      Monument au groupe de maquisards F.F.I. "Tarzan et LhĂ´pital".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Emmanuel de Blic
    1965 1977 Gaston Tavian Compagnon de la Libération
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2020 Marc Tupin
    2020 En cours Nicolas Hoffmann

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2020, la commune comptait 95 habitants[Note 3], en diminution de 4,04 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    396384396445443405401412374
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    363360332312304269282249245
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    262276247256248224228203187
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1721441331189510310011299
    2019 2020 - - - - - - -
    9595-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte 15 monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[13], 2 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques[14], et 31 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel [15].

    • Le marais de la Fossilière et le marais de la Lochère sont classĂ©s zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique de type I.
    • Le château d'Échalot construit entre 1835 et 1840 Ă  l'emplacement d'une ancienne forteresse mĂ©diĂ©vale dĂ©mantelĂ©e par Henri IV dont subsistent des restes de tours.
    • La maison natale du gĂ©nĂ©ral de division Rossin construite au cĹ“ur du village entre 1830 et 1840 qui servit d'hĂ´pital durant la Seconde Guerre mondiale. PropriĂ©tĂ© privĂ©e.
    • L'Ă©glise paroissiale de l'Assomption, remaniĂ©e plusieurs fois du XVe au XIXe siècle[16]. De plan allongĂ© sans transept, elle prĂ©sente une façade orientĂ©e sud-ouest surmontĂ©e d'un clocher carrĂ© Ă  flèche octogonale. Elle renferme une statuaire remarquable : Vierge Ă  l'Enfant de pierre polychrome du XVe, sainte Catherine en bois polychrome du XVIIe siècle ainsi qu'un groupe saint Joseph et l'Enfant de la mĂŞme Ă©poque. D'autres pièces sont dĂ©posĂ©es au musĂ©e d'art sacrĂ© de Dijon[8].
    • La chapelle Saint-Roch Ă  Lochère[17]. Construite autour des annĂ©es 1500, ce bâtiment de forme classique (plan rectangulaire et clocheton sur le pignon de façade) fut un temps transformĂ©e en lavoir. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e dans sa forme originale.

    Personnalités liées à la commune

    Extrait d'un tableau peint par Marie de Foucault de Blic dans l'église d'Échalot.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à la gerbe d'or liée de gueules, à la bordure de aussi de gueules.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • RenĂ© Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Noël-Henri Rossin (1843-1921) général de division est grand officier de la Légion d'honneur. École Polytechnique (1861-1863) à : lieutenant en 2(nd) à la 1re batterie du 15e régiment d'artillerie
      : lieutenant en 1er au 17e régiment d'artillerie à cheval à Valence, puis à Metz
      1870 : il était avec cette batterie à la réserve d'artillerie du groupe à cheval du 2e corps de l'armée du Rhin. Il a participé avec elle aux batailles de Forbach (), Rezanville () et Saint-Privas ()
      Il est cité à l'ordre de l'armée pour fait d'armes personnel à la bataille de Forbach : sauvetage de 5 canons de 4 de campagne que deux batteries du 2e corps en position près du bassin de Sternig-Wendel avaient dû laisser sur le terrain à 2 ou 300 mètres d'une lisière de bois que garnissaient les tirailleurs prussiens.
      Promu capitaine (au choix) le en raison de ce fait et classé à la 8e batterie du 15e régiment (division de Laveaucoupet formant garnison de Metz). Passé 15 jours après, sous la demande du général Gagneaud à la 9e batterie du 5e régiment d'artillerie (batterie de mitrailleuses de la 1re division) du 2e corps d'armée.
      Il a participé avec cette batterie aux opérations du siège de Metz.
      - : en captivité à Neustadt (Brandebourg). Il est rentré à Lyon au 5e régiment d'artillerie en voie de réorganisation.
      1873 : détaché au dépôt central de l'artillerie comme adjoint au service de l'armement des places et des côtes.
      - : commandant la 13e batterie à cheval du 33e régiment d'artillerie
      : promu chef d'escadron (au choix) et nommé major du 29e régiment d'artillerie à Laon. Il est chargé de l'organisation du 9e bataillon d'artillerie (1883). Il a organisé ce Corps à Belfort et va le commander pendant 6 ans.
      - : chef de service de l'armement des places et des côtes (ministère de la Guerre). Il était en même temps l'adjoint à l'inspecteur permanent des travaux des côtes (général Mismes).
      il est secrétaire de la commission de défense du littoral et promu colonel le .
      Colonel commandant l'artillerie de la 39e division Ă  Saint-Mihiel en .
      Il est nommé au commandement du 40e régiment d'artillerie à l'organisation de ce nouveau corps ().
      Général de brigade le , affecté au commandement de l'artillerie du 7e corps d'armée à Besançon puis détaché en 1904 à la tête de la 13e division d'infanterie à Chaumont.
      Général de division en 1905, il commande la 13e division d'infanterie à Chaumont.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1986, p. 40.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. « Liste des lieux et monuments de la commune d'Échalot à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « Liste des objets historiques de la commune d'Échalot », base Palissy, ministère français de la Culture.
    15. « Liste des objets de la commune d'Échalot à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    16. Notice no IA00054363, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Notice no IA00054373, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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