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Zenith (entreprise)

ZENITH est une manufacture d'horlogerie suisse fondée en 1865 au Locle par Georges Favre-Jacot.

Un chronographe Zenith El Primero de 1970.

La marque qui commercialise des montres fait partie du groupe de luxe LVMH depuis 1999.

Histoire de la manufacture

En 1865, Georges Favre-Jacot[1], nĂ© Georges-Emile Favre-Bulle, fonde au Locle une manufacture horlogère nommĂ©e « Fabrique des Billodes Â» dans le quartier du mĂŞme nom. Elle prend plus tard le nom de « Georges Favre-Jacot et Cie ». Rapidement, l'entreprise rompt avec le système traditionnel de l'Ă©tablissage[2] - [3]. Georges Favre-Jacot sera le premier en territoire suisse[4] Ă  imaginer et Ă  bâtir de vastes et lumineux bâtiments dĂ©diĂ©s Ă  l'horlogerie[5] - [6] oĂą le travail est contrĂ´lĂ© de bout en bout et industrialisĂ© en s'inspirant du modèle de la Waltham Watch Company. La rĂ©union de l’ensemble des mĂ©tiers horlogers sous un seul et mĂŞme toit est une innovation qui fait considĂ©rablement progresser la technique de production en rĂ©duisant les erreurs et les malfaçons[7].

Aux alentours de 1900, le catalogue se diversifie[8] avec l'élaboration de pendules, chronographes et autres chronomètres de bord et de marine. La société participe régulièrement aux concours de chronométrie organisés par l'Observatoire de Neuchâtel[9], elle y remporte une première place en 1903[10]. Des succursales voient le jour en 1908 à Moscou, en 1909 à Paris, en 1910 à Vienne et en 1914 à Londres[11]. La manufacture se trouve encore aujourd’hui à l’endroit où son fondateur a construit le premier atelier.

En 1911, Georges Favre-Jacot transmet l'entreprise Ă  son neveu James Favre qui choisit de la rebaptiser « Zenith », du nom d'un modèle de montre de poche Ă  succès[12] - [13] et rĂ©fĂ©rence Ă  l'astronomie[14]. Entre 1917 et 1926, l'architecte lausannois Alphonse Laverrière collabore avec la firme[15] et contribue activement Ă  son image de marque[16]. Les premières montres bracelet sont produites dans les annĂ©es 1920 ; en 1923 une fabrique est construite Ă  Besançon[17]. En 1925, la fabrique Zenith donne du travail Ă  1 000 personnes. En 1926, elle bat un record de prĂ©cision Ă  l'Observatoire de Kew avec un Ă©cart de marche de 7 centièmes de secondes en 45 jours[18], une succursale ouvre Ă  New York en 1936[11].

Le calibre 135 est mis au point en 1948 et il remporte durant 5 années consécutives, de 1950 à 1954[19], le concours de l'Observatoire de Neuchâtel. En 1960, Zenith procède à l’acquisition stratégique de la société Martel Watch qui est à l'origine du chronographe Zenith 146 et de la série des chronomètres 25xx. En 1967, une société holding regroupant les marques Movado, Zenith, puis Mondia est constituée[20]. En janvier 1969, le chronographe 3019 El Primero est assemblé dans les ateliers Martel. Ce modèle s'inscrit dans l'histoire de l'horlogerie comme le premier chronographe automatique à avoir été présenté au public[21] - [22] ; il est doté d'un échappement nouveau dit « à haute fréquence », le Clinergic 21 développé par les Fabriques d'Assortiments Réunies[23] et d'une roue à colonne.

L'entreprise souhaite à anticiper la crise du quartz et renforçer sa présence sur le marché nord-américain. Zenith se rapproche en 1971 du groupe d'électronique homonyme Zenith Radio Corporation[24]. Une production de montres à quartz débute avec le calibre 47.0 alors que l'abandon des mouvements mécaniques est entériné aux alentours de 1975. À cette époque, l'effondrement des ventes est un coup dur qui mène vers une restructuration du groupe, les sociétés sœurs Mondia et Martel seront liquidées. Afin de sauvegarder un savoir faire, un responsable d'atelier, Charles Vermot, décide de dissimuler machines-outils et plans essentiels[25] à la fabrication des calibres mécaniques 2572[26] et 3019[27] - [28] alors en production avant qu'ils ne soient mis au rebut. Trois ans plus tard, durant l'année 1978, la société est revendue exsangue au groupe de microtechnique loclois Dixi[29].

C'est grâce à l’intérêt porté par la maison Ebel[30] pour la qualité du mouvement El Primero et la disponibilité de quelques stocks que ce dernier sera sélectionné par la firme Rolex pour équiper ses premiers modèles de montres Daytona automatiques[31]. En 1983, rachetée par la North American Watch Company (en), Movado se retire de la holding[32]. Le marché de l'horlogerie se redressant, Charles Vermot présente les éléments qu'il à soigneusement conservés et une fabrication en interne de montres mécaniques reprend pleinement sous le nom de marque Zenith.

L'année 1994 verra apparaître le mouvement 670 Elite qui fut le premier de la firme à être conçu par ordinateur[33].

En 1999, Zenith passe sous la coupe du groupe de luxe LVMH[34] et le développement de montres à quartz est suspendu[35].

Dates clés

  • 1865 : Fondation de la manufacture Zenith par Georges Favre-Jacot
  • 1899 : Premier chronographe de poche
  • 1900 : Grand prix Ă  l’Exposition universelle de Paris[36] - [12]
  • 1910 – 1960 : Conception de compteurs de bord pour Ă©quiper avions, automobiles, camions, locomotives, etc.[37] - [38].
  • 1911 : La manufacture prend le nom de Zenith en rĂ©fĂ©rence au point le plus haut de la course d’un astre
  • 1925 : La maison compte 1 000 ouvriers[37] - [38]
  • 1948 : Lancement des calibres 133 automatique et 135 chronomètre
  • 1960 : CrĂ©ation du calibre 5011 chronomètre
  • 1960 : Zenith rachète Martel Watch
  • 1966 : Zenith rachète Movado
  • 1969 : Naissance du calibre 3019 El Primero chronographe automatique
  • 1971 : Rapprochement de Zenith Radio Corp.
  • 1975 : La manufacture Zenith dĂ©cide d'arrĂŞter la production de montres mĂ©caniques au profit du quartz.
  • 1976 : Martel Watch est dĂ©truite par un incendie
  • 1983 : Zenith revend Movado
  • 1984 : Retour du El Primero de par l’action de l'horloger Charles Vermot. Zenith livre son calibre Ă  d’autres grandes marques[39] - [40]
  • 1994 : Lancement du mouvement 670 Elite automatique ultraplat
  • 1999 : Rachat de Zenith par le groupe LVMH

Personnages célèbres ayant porté une montre Zenith

DĂ©veloppement architectural de la manufacture

Le développement architectural du site des Billodes au Locle illustre de manière spectaculaire le passage précoce du comptoir à la manufacture, préfigurant la profonde mutation que traversera le monde horloger neuchâtelois au tournant des XIXe et XXe siècles.

Un esprit pionnier

Les débuts du petit comptoir horloger que Georges Favre-Jacot crée dans une ferme des environs du Locle en 1865 sont mal connus, au contraire de son installation, en 1872, dans l’ancienne maison d’un médecin à la rue des Billodes 38, qui est bien documentée[50] - [51]. L’horloger s’empresse en effet de transformer et d’agrandir le bâtiment, des travaux qui lui permettent de disposer d’un logement, de bureaux et d’ateliers sous un même toit dès 1875. Rien ne distingue cette construction de l’architecture domestique jurassienne contemporaine et des autres comptoirs horlogers[52].

S’inspirant des méthodes de production industrielle pratiquées aux États-Unis, Georges Favre-Jacot abandonne rapidement le système artisanal de l’établissage pour une fabrication standardisée et mécanisée de ses produits. Il est l’un des premiers patrons horlogers qui cherchent à concentrer toutes les étapes de la production d’une montre en une seule manufacture[50]. Entrepreneur dynamique, il s’occupera non seulement de la production, mais également de la conception des machines-outils, de la commercialisation des produits finis et de l’édification du parc immobilier. Il lui faudra toutefois une trentaine d’années pour atteindre son but[52].

En 1877, Georges Favre-Jacot convertit les anciennes dĂ©pendances de sa maison en ateliers et fait Ă©difier un nouveau bâtiment qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme la plus ancienne « fabrique Â» horlogère locloise, au sens moderne du terme (rue des Billodes 36)[52]. Ă€ l’image de cette première rĂ©alisation, les locaux et les bâtiments vont dĂ©sormais tendre vers une spĂ©cialisation toujours plus grande de leurs fonctions et disposer sans attendre des nouveautĂ©s techniques du moment : le gaz en 1879, le tĂ©lĂ©phone en 1884. La première machine Ă  vapeur n’est par contre installĂ©e qu’en 1882[50].

  • La partie occidentale du site des Billodes en 2007
    La partie occidentale du site des Billodes en 2007
  • La partie orientale du site des Billodes en 2007
    La partie orientale du site des Billodes en 2007

De 1881 Ă  1890, les nouvelles constructions se succèdent rapidement : un grand bâtiment abritant les bureaux et des ateliers en 1882 (rue des Billodes 34), une fabrique de boĂ®tes en 1883 (rue des Billodes 32) et une halle aux machines en 1886 (rue des Billodes 30). Les bâtiments existants sont rĂ©gulièrement adaptĂ©s aux besoins du moment : surĂ©lĂ©vation de la halle des Billodes 30 en 1890 et prolongation et nouvelle façade de la fabrique des Billodes 36 en 1891. Ce front de rue Ă  l’architecture soignĂ©e dissimule par ailleurs une multitude d’annexes de plus ou moins d’importance[53].

Un essor sans précédent

En 1896, l’entreprise abandonne son statut familial au profit de celui de sociĂ©tĂ© en commandite par actions. L’augmentation du capital coĂŻncide avec la mise au point du « calibre ZĂ©nith Â», un modèle commercialisĂ© avec succès Ă  partir des annĂ©es 1897-1898. Cet apport de fonds permet Ă  Georges Favre-Jacot de poursuivre le dĂ©veloppement et l’équipement de l’entreprise. La mĂŞme annĂ©e, il adopte l’électricitĂ© comme force motrice et comme moyen d’éclairage, avant de se lancer dans un phase d’extension spectaculaire[50]. De 1903 Ă  1906, cinq nouvelles constructions industrielles se dĂ©ploient sur la pente des Billodes (rue des Billodes 30a et 30b, 32a, 36a et 36b), la fabrique de mĂ©canique et d’ébauches se dĂ©tachant du lot par son implantation au sommet du site et par ses dimensions impressionnantes (70 m de longueur et 4 Ă©tages)[54]. Le changement d’échelle s’accompagne d’un large usage de briques de ciment produites par une briqueterie ouverte au Col-des-Roche par Georges Favre-Jacot[51]. Durant ces trois dĂ©cennies d’activitĂ© constructive, l’horloger fait appel Ă  plusieurs architectes (LĂ©o Châtelain, Joseph Mayer, Henri Favre, Alfred Rychner) et bureaux d’architecture (Werner Oesch et Constant Rossier, puis Jean et Eugène Crivelli)[53].

L’élan bâtisseur de Georges Favre-Jacot ne s’arrĂŞte pas Ă  ses usines, mais touche des domaines variĂ©s : logement, hĂ´tel, Ă©tablissement rural, etc.[55]. De 1903 Ă  1908, l’industriel fait bâtir au lieu-dit La Molière un ensemble de logements familiaux. Ă€ mi-chemin entre la citĂ© ouvrière et la colonie agricole, le hameau comprend neuf maisonnettes contiguĂ«s, une ferme et une villa, abritant une boulangerie[56] - [52].

Comptant une vingtaine de bâtiments au début du XXe siècle, la manufacture Zénith atteint ainsi l’essentiel de son emprise architecturale au sol et en élévation. Son parc d’immeubles et de machines-outils contraste avec la plupart des établissements horlogers concurrents qui entament à peine leur mutation industrielle[57]. Fort éloignées d’un atelier familial, la fabrique des Billodes se présente en effet sous la forme d’un vaste réseau d’ateliers spécialisés organisés autour d’un bâtiment central (rue des Billodes 34), remanié à plusieurs reprises, avant d'être exclusivement dévolu à l’administration. À proximité immédiate, Georges Favre-Jacot réside dans l’ancien comptoir converti en une villa patronale cossue en 1910-1911[53].

Après avoir changé de raison sociale en 1910 (Fabrique des montres Zénith, Georges Favre-Jacot & Cie), la manufacture devient une société anonyme sous le nom de Fabrique de montres Zénith S.A. en 1911. Ce changement de statut permet d’évincer le fondateur jugé incontrôlable par les organes directeurs de l’entreprise[54]. Cela ne brise toutefois pas l’activité constructive du jeune retraité, puisqu’il confie la réalisation de sa nouvelle résidence privée à un jeune architecte chaux-de-fonnier, Charles-Edouard Jeanneret, futur Le Corbusier. De 1912 à 1918, Georges Favre-Jacot finit ses jours confortablement installé dans une villa surplombant son ancien empire industriel[58].

Après le départ du fondateur de l’entreprise et au sortir de la Première Guerre mondiale, l’époque des grandes constructions est révolue, même si le site connaît de très nombreuses rénovations, modernisations ou adaptations durant l’ensemble du XXe siècle[59]. L’architecture de ces transformations demeure discrète, à l’exception de l’agrandissement des bureaux réalisé en 1966 par l’architecte Pierre Dubois. Les façades de verre et métal confèrent au siège social de Zénith une image de modernité caractéristique des Trente Glorieuses. D’importants travaux de restauration sont menés depuis le début du XXIe siècle.

Principales caractéristiques architecturales

Le siège social après sa transformation de 1966.

« À l’instar d’autres domaines industriels, la rapide évolution des produits horlogers et de leur fabrication durant la seconde moitié du XIXe siècle demande une architecture extrêmement fonctionnelle, exempte de contraintes, susceptible d'être adaptée à tout moment, rapide à réaliser et peu coûteuse. Les dimensions des surfaces utiles, des volumes libres de structures porteuses et des fenêtrages s’agrandissent au fur et à mesure des progrès des modes de construction."[52] » En l’absence de modèle d’usines adaptées à l’horlogerie, l’architecture des premières fabriques horlogères doit trouver une solution pour concilier les besoins traditionnels de l’horlogerie (abondance de lumière permise par des volumes hauts et peu profonds, ainsi que par d’importantes surfaces de fenêtres), avec une mécanisation croissante de la production (installation d’un outillage et de machines-outils toujours plus lourds et distribution efficace de la force motrice). Aux Billodes, les architectes vont combiner la maçonnerie traditionnelle, avec les techniques du « règle-mur » (colombage) et de sa variante métallique, la structure en treillis. Dans un premier temps, l’ossature est toutefois cachée par des façades en maçonnerie de moellons (crépis et peints) ou en pierre de taille, une mise en œuvre qui confère aux bâtiments une respectabilité, une monumentalité et des qualités plastiques indispensables pour faire accepter du public le principe de la fabrique. Ils empruntent un langage architectural et des détails décoratifs à l’architecture domestique, scolaire ou ferroviaire, l’horloge et le clocheton notamment[54].

Les fabriques rĂ©alisĂ©es au dĂ©but du XXe siècle frappent davantage les esprits par leur gigantisme que par leur parti architectural novateur. Avec ses 70 mètres de longueur et ses quatre Ă©tages, la fabrique de mĂ©canique et d’ébauche se dĂ©marque des rĂ©alisations prĂ©cĂ©dentes par son système modulaire affichĂ©. Le changement d’échelle est permis par la mise en Ĺ“uvre de structures mĂ©talliques, de dalles sur hourdis et d’un remplissage de plots de ciment. ObnubilĂ© par sa production de briques en ciment, Georges Favre-Jacot s’est longtemps dĂ©sintĂ©ressĂ© des possibilitĂ©s offertes par l’utilisation du bĂ©ton armĂ©[51].

Moderne sans être précurseur dans ses modes de construction, la fabrique des Billodes présente un intéressant catalogue d’architecture industrielle horlogère, que ce soit au niveau des matériaux et des techniques de construction ou du langage architectural. Sans grande planification, dirigeant et architectes ont cherché des solutions architecturales pour répondre rapidement aux besoins de la production et du marché. En trente ans, ils ont ainsi bâti une fabrique à leur image – ou plutôt à celle de Georges Favre-Jacot[54].

Bibliographie

  • Andreas Hauser et Gilles Barbey, Inventaire Suisse d’Architecture (1850-1920), 6: Le Locle, Berne 1991, p. 169-170.
  • Patricia Hostettler, « Fabrication de guerre ou la manne des munitions: le cas de la fabrique de montres ZĂ©nith 1914-1918 », MusĂ©e neuchâtelois, 1991, p. 111-128.
  • Patricia Hostettler, « Naissance et croissance de la fabrique de montres ZĂ©nith », paru dans: ChronomĂ©trophilia, 1991, no 31, p. 13-54
  • Francis Kaufmann, Portraits de quinze Montagnons originaux: ils ont aussi fait l'histoire, Georges Favre-Jacot, Éditions du Haut, 2000.
  • Dany Kurtz, Horoguide No 2, Jalou, 2001 p. 12-21.
  • Jean-Marc Barrelet, « Georges(-Emile) Favre-Bulle, horloger, industriel, entrepreneur (1843-1917) » dans Michel Schlup (dir.), Biographies neuchâteloises. De la RĂ©volution au cap du XXe siècle, tome 3, Hauterive, Editions Gilles Attinger, 2001, p. 105-113.
  • Claire Piguet, « La fabrique de montres des Billodes, berceau de l’entreprise ZĂ©nith », dans Jacques Bujard et Laurent Tissot (dir.), Le Pays de Neuchâtel et son patrimoine horloger, ChĂ©zard-Saint-Martin, 2008, p. 158-163.
  • Manfred Rossler, Zenith : Swiss Watch Manufacture Since 1865, Damiani, (ISBN 978-88-6208-069-9)
  • Dossier de candidature au patrimoine mondial de l'UNESCO, La Chaux-de-Fonds / Le Locle, urbanisme horloger, 2007, p. 261-263.
  • Jean-Daniel Jeanneret (dir.), La Chaux-de-Fonds, Le Locle, urbanisme horloger, Le Locle 2009, p. 138-139 (prĂ©face : Louis Bergeron, avec des contributions de Martin Fröhlich, Sibylle Heusser, Jean-Daniel Jeanneret, Vittorio Lampugnani, Nadja Maillard, Sylviane Musy, Matthias Noell, HĂ©lène Pasquier, Laurent Tissot).
  • Claire Piguet, «La fabrique de montres ZĂ©nith au Locle (Suisse) : une architecture et une iconographie au service de l’image de l’entreprise», dans Robert Belot et Pierre Lamard (dir.), Image[s] de l’industrie, XIXe et XXe siècle, E-T-A-I, Antony (France), 2011, p. 148-161.
  • JoĂ«l Duval, Zenith : la saga d'une manufacture horlogère Ă©toilĂ©e, Paris, Albin Michel, , 447 p. (ISBN 978-2-226-25910-3)
  • HĂ©lène Pasquier, « Zenith » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

Publications de l'entreprise

  • Philippe Godet (photogr. FrĂ©d. Boissonnas, Genève), ZĂ©nith : une industrie neuchâteloise, Neuchâtel, Attinger Frères, , 48 p.
  • Philippe Godet, ZĂ©nith, Histoire de la montre parfaite, Neuchâtel, Attinger Frères, 1916, (2e Ă©dition), 48 p.
  • Hommage Ă  Georges Favre-Jacot, nĂ©e le 12 dĂ©cembre 1843 au Locle fondateur des fabriques des montres ZĂ©nith, 1843-1943, Le Locle, 1943.
  • ZĂ©nith, La Chaux-de-Fonds, 1948.

Références

  1. Jean-Marc Barrelet, Biographies Neuchâteloises, Attinger, , "Georges(-Émile) Favre-Bulle, horloger, industriel, entrepreneur (1843-1917)", vol. 3, p. 110
  2. David Landes, L'Heure qu'il est. Les Horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne, , p. 364
  3. Pierre-Yves Donzé, Les patrons horlogers de La Chaux-de-Fonds (1840-1920). Dynamique sociale d’une élite industrielle, Neuchâtel, Alphil, , pp. 19-20
  4. « Zenith », sur Swisstime (consulté le )
  5. Tribune des Arts, Zenith, La manufacture sous les Ă©chafaudages, (lire en ligne)
  6. Office du tourisme, Neuchâtel, Urbanisme horloger, Le Locle, Neuchâtel (lire en ligne), p. 12
  7. Jean-Claude Daumas, Les systèmes productifs dans l'arc jurassien : acteurs, pratiques et territoires, Presses Univ. Franche-Comté, , pp. 41-50
  8. Jean-Claude Daumas, Les systèmes productifs dans l'arc jurassien : acteurs, pratiques et territoires, Presses Univ. Franche-Comté, , pp. 192-195
  9. Zenith y participera chaque année jusqu’en 1968, date de l'arrêt du concours
  10. L'impartial, (lire en ligne), Chronomètres de poche IIe classe
  11. L'impartial, 75e anniversaire de Zenith au Locle, (lire en ligne), p. 5
  12. La Fédération horlogère suisse, Année 15 - N°70, La Chaux-de-Fonds, (lire en ligne), p. 1
  13. Le Temps, Paris, n° 14322, 26 août 1900 (lire en ligne), p. 2 "À l'exposition"
  14. Informations lexicographiques et étymologiques de « Zénith » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  15. Institut français d'architecture, Archives d'architecture du XXe siècle, Volume 1 (lire en ligne), Alphonse Laverrière, p. 216
  16. Pierre Frey, Alphonse Laverrière, 1872-1954 : parcours dans les archives d'un architecte (lire en ligne), p. 192, pp. 220-224
  17. Histoire de l'horlogerie à Besançon
  18. Dr_H._B.1926">Dr H. B., « A l'Observatoire de Kew-Teddington », La Fédération horlogère suisse,‎ , pp. 1-2 (lire en ligne)
    avec un score de 97,2 points / 100
  19. Voir résultats chronomètres bracelets: 1950 (premier 5,3), 1951 (premier 5,3), 1952 (premier 5,1), 1953 (premier 5,9), 1954 (premier 5,9)
  20. François Burgat, Structure de l'offre horlogère mondiale et forme des marchés, Bienne, (lire en ligne), p. 52
  21. L'Express, (lire en ligne), p. 3
  22. Voir premier chronographe automatique Lemania, 1947, qui lui n'a pas été commercialisé
  23. VeryImportantWatches, Spécial haute fréquence (lire en ligne), pp. 3-8
  24. L'Express, (lire en ligne), p. 3
  25. J.-C. Perrin, L'impartial, (lire en ligne), p. 21
  26. Zenith a réédité le calibre en 2011
  27. « Entretien avec Charles Vermot », sur YouTube (consulté le )
  28. Nous savons que d'autres étampes de calibres ont pu être sauvegardés par Ch. Vermot (source) mais la documentation précise sur les procédés de fabrication demeure manquante
  29. Gil Baillod, L'impatial, (lire en ligne), p. 1, p. 7
  30. (en) « Ebel Sport Classic Chronograph », sur Monochrome (consulté le )
  31. Journal suisse d'horlogerie, 2010, p. 9-11
  32. Gil Baillod, L'Impartial, (lire en ligne), p. 20
  33. « Zenith Elite 6150 », sur Fondation de la Haute Horlogerie, (consulté le )
  34. « Le groupe LVMH met la main sur l'horloger suisse Zénith », sur lesechos.fr, (consulté le )
  35. « Manufacture Zenith : traditionnellement avant-gardiste », sur auto-moto.com, (consulté le ).
  36. La Fédération horlogère suisse, Année 15 - N°66, La Chaux-de-Fonds, (lire en ligne), p. 1
  37. « Histoire et grandes dates », sur Zenith Watches (consulté le )
  38. « Zenith », sur Dictionnaire historique de la Suisse (consulté le )
  39. Bastien Buss, « Rolex maintient son leadership horloger », sur Le Temps,
  40. Myriam Volorio Perriard, « Ebel », sur Dictionnaire historique de la Suisse,
  41. La montre Zenith de Gandhi vendue aux enchères
  42. Roald Amundsen, découvreur des pôles
  43. Revue des Montres juin 2010, page 37
  44. Joël Duval, Zenith : la saga d'une manufacture horlogère étoilée, Paris, Albin Michel, , 447 p. (ISBN 978-2-226-25910-3), p. 146
  45. Joël Duval, Zenith : la saga d'une manufacture horlogère étoilée, Paris, Albin Michel, , 447 p. (ISBN 978-2-226-25910-3), p. 214
  46. Pôle Nord avec l'explorateur Jean-Louis Étienne
  47. Revue des Montres juin 2010, page 36
  48. Alain Robert, grimpeur français, ambassadeur de la marque Zenith
  49. Baumgartner bat le record du monde du saut en chute libre et franchit le mur du son
  50. Philippe Godet (photogr. Fréd. Boissonnas, Genève), Zénith : une industrie neuchâteloise, Neuchâtel, Attinger Frères, , 48 p.
  51. Andreas Hauser et Gilles Barbey, Inventaire Suisse d’Architecture (1850-1920), vol. 6: Le Locle, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , p. 146 et 174
  52. Claire Piguet, « La fabrique de montres des Billodes, berceau de l’entreprise Zénith », dans Jacques BUJARD et Laurent TISSOT (dir.), Le Pays de Neuchâtel et son patrimoine horloger, Chézard-Saint-Martin, Editions de la Chatière,‎ , p. 158-163 (ISBN 978-2-940239-16-0)
  53. Andreas Hauser et Gilles Barbey, Inventaire Suisse d’Architecture (1850-1920), vol. 6: Le Locle, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , p. 169-170
  54. Claire Piguet, « La Fabrique de montres Zénith au Locle (Suisse), une architecture et une iconographie au service de l'image de l'entreprise », dans Robert Belot et Pierre Lamard, Image[s] de l'industrie, XIXe-XXe siècles, Antony, E-T-A-I,‎ , p. 148-161 (ISBN 978-2-7268-9545-0)
  55. Jean-Marc Barrelet, « Georges(-Emile) Favre-Bulle, horloger, industriel, entrepreneur (1843-1917) », dans Michel Schlup (dir.), Biographies neuchâteloises. De la Révolution au cap du XXe siècle, Hauterive, Editions Gilles Attinger, vol. 3,‎ , p. 105
  56. Andreas Hauser et Gilles Barbey, Inventaire Suisse d’Architecture (1850-1920), vol. 6: Le Locle, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , p. 151 et 193
  57. Jean-Marc Barrelet, « Georges(-Emile) Favre-Bulle, horloger, industriel, entrepreneur (1843-1917) », dans Michel Schlup (dir.), Biographies neuchâteloises. De la Révolution au cap du XXe siècle, Hauterive, Editions Gilles Attinger, vol. 3,‎ , p. 110
  58. Andreas Hauser et Gilles Barbey, Inventaire Suisse d’Architecture (1850-1920), vol. 6: Le Locle, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , p. 156-159 et 177
  59. Jean-Daniel Jeanneret (dir.), La Chaux-de-Fonds, Le Locle, urbanisme horloger, Le Locle, Editions G d'Encre, , 240 p. (ISBN 978-2-940257-56-0), p. 138-139

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