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Yves du Halgouët

Yves de Poulpiquet du Halgouët, né le à Paris et décédé le à Josselin[1], est un homme politique français, député du Morbihan de 1958 à 1973.

Yves du Halgouët
Fonctions
Maire de Guégon
–
Successeur Joseph Samson
Député français
–
(14 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection 23 novembre 1958
RĂ©Ă©lection 25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
Circonscription 4e du Morbihan
Législature Ire, IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Prédécesseur Aucun (circonscription créée)
Successeur LoĂŻc Bouvard
Conseiller général du Morbihan
–
Circonscription Canton de Josselin
Prédécesseur Aucun (Canton créé)
Successeur Josselin de Rohan
Biographie
Nom de naissance Yves Noël Georges de Poulpiquet du Halgouët
Date de naissance
Lieu de naissance 16e arrondissement de Paris
Date de décès
Lieu de décès Josselin (Morbihan, France)
Nationalité Française
Parti politique CNIP
Profession Ingénieur agronome

Biographie

Situation personnelle

Yves du Halgouët est né en 1910 ; son père Hervé du Halgouët a été conseiller général du canton de Josselin et s'est spécialisé dans l'histoire du Porhoët. Ingénieur agronome de formation. Il est notamment chargé d'administrer des terres agricoles à Guégon[2]. Aristocrate terrien, il est l'époux de Colette de Charette de La Contrie, l'arrière petite-fille de Charles Athanase Marie de Charette de La Contrie.

Parcours politique

Il devient conseiller général du canton de Josselin en 1945, poste qu'il conservera pendant 37 ans. En 1959, il est élu maire de Guégon, poste qu'il conservera pendant quatre mandats.

Yves de Poulpiquet du Halgouët est député de la quatrième circonscription du Morbihan de 1958 à 1973. Engagé sur les problématiques agricoles, membre du Centre national des indépendants et paysans, il est un soutien inconditionnel du président Charles de Gaulle. En , à la suite d'une action de militants des Jeunes agriculteurs, obligeant le ministre Olivier Guichard à visiter une ferme à Plessé, trois dirigeants des JA sont interpellés. Quelques jours plus tard, la permanence parlementaire de Yves du Halgouët est saccagée par des agriculteurs, qui inscrivent sur les murs de sa permanence "il faut libérer nos camarades de Loire-Atlantique"[3].

Il est considéré par Le Monde comme "un pionnier de la politique des pays"[4] en Bretagne, à l'occasion de la visite de Valéry Giscard d'Estaing à Ploërmel en 1974. Élu président de la commission parlementaire du CELIB en [5], il se consacre au développement économique du pays de Ploërmel, en tant que président du syndicat intercommunal du Centre-Est-Bretagne de 1967 à 1983.

Yves du Halgouët est battu aux élections législatives 1973. Le maire et conseiller général de Mauron, Henri Thébault, arrive en tête au premier tour, devant Yves du Halgouët et Loïc Bouvard, 33 voix derrière le député sortant. Alors qu'Henri Thébault reçoit le soutien de la majorité présidentielle, Yves du Halgouët, qui s'est retiré, n'appelle pas à voter pour lui[6], permettant la victoire de Loïc Bouvard qui l'emporte à 286 voix près, avec 50,42 % des suffrages.

Mandats Ă©lectoraux

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jean-Pierre Robino, « Yves du Halgouët, le "Père" du Pays », Le Ploërmelais,‎ (lire en ligne)
  3. « La permanence d'un député du Morbihan a été saccagée par des inconnus », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Six cantons dans la bataille de l'emploi », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « La nouvelle commission parlementaire du CELIB », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « 11 mars 1973. La victoire de Loïc Bouvard », Ouest-France,‎

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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