Henri Thébault
Henri Thébault, né le à Mauron (Morbihan) et mort le à Angoulême, est un homme politique français.
| Henri Thébault | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire de Mauron | |
| – | |
| Prédécesseur | Louis Nogues | 
| Successeur | Désiré Delalande | 
| Conseiller général du canton de Mauron | |
| – | |
| Prédécesseur | M. Allain | 
| Successeur | Guy de Kersabiec | 
| Député de la Charente | |
| – | |
| Élection | |
| Législature | IIIe | 
| Maire d'AngoulĂŞme | |
| – | |
| Prédécesseur | Roger Baudrin | 
| Successeur | Raoul Boucheron | 
| – | |
| Prédécesseur | Raoul Boucheron | 
| Successeur | Roland Chiron | 
| Conseiller général du canton d'Angoulême-I | |
| – | |
| Prédécesseur | Isidore Trinquet | 
| Successeur | Roger Baudrin | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Mauron (Morbihan, France) | 
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Angoulême (Charente, France) | 
| Nationalité | Française | 
| Parti politique | MRP, puis RPF | 
| Profession | Instituteur | 
Biographie
Fils d'artisan breton[1], Thébault reçoit une éducation catholique traditionnelle et songe à rentrer au séminaire dans sa jeunesse[1].
Mais il choisit l'enseignement et commence sa carrière d'instituteur dans son Morbihan natal[1].
En 1941, pendant la Seconde Guerre mondiale, sur les conseils d'un ami, il s'installe en Charente et travaille comme surveillant puis professeur à l'école Saint-Joseph d'Angoulême[1].
Membre du Mouvement républicain populaire (MRP) après la fin de la guerre, il est candidat aux élections du premier canton d'Angoulême en 1945 et perd contre le candidat communiste[1].
En 1947, il quitte le MRP pour le mouvement du général de Gaulle, le RPF[1].
Fort du soutien gaulliste et de celui du clergé, il est de nouveau candidat et remporte les élections cantonales de 1949, et siège désormais au conseil général de la Charente[1].
Il est maire de la ville d'Angoulême de 1955 à 1958[1], député de 1955 à 1958 puis maire de nouveau de 1959 à 1970[2].
Il quitte la Charente et continue sa carrière politique en Bretagne. Il est maire de Mauron de 1971 à 1982, ainsi que conseiller général du Morbihan[2].
De retour Ă AngoulĂŞme, il y meurt le [2].
Notes et références
- « Les Archives municipales d’Angoulême », sur angouleme.fr via Wikiwix (consulté le ).
- « Les Archives municipales d’Angoulême », sur angouleme.fr via Wikiwix (consulté le ).
Voir aussi
    Article connexe
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Archives INA - Le centenaire de l'hĂ´tel de ville d'AngoulĂŞme