Le Wonderland aura été le véritable berceau de la boxe en France, selon Georges Peeters[9]. Lorsque commence à se disputer les championnats amateur, les spectateurs se rendent dans les réunions de boxe pour s'amuser et rire en assistant aux contorsions des pugilistes en herbe. Tel était le côté gai, le côté spectacle. On semble peu se soucier du côté sportif. En imitant le Wonderland de Londres, pépinière de champions, les directeurs parisiens rendent un énorme service au noble art, en créant un mouvement en faveur de la boxe qui oblige les apprentis à tenter fortune dans le nouveau métier qui leur est offert. Le résultat ne se fait pas attendre. Tandis que certains peuvent se rendre compte immédiatement qu'ils n'arriveront jamais à rien dans ce sport, d'autres font preuve, dans leur ignorance complète de la boxe, de sérieuses qualités. Des professeurs les distinguent, leur donnent des leçons et leur apprennent les principes de la méthode anglaise[10]. On y dispute les éliminatoires des championnats de France professionnels en 1909[11]. Le Wonderland est le ring officiel de la Fédération française de boxe[12].