Wittersheim
Wittersheim (alsacien : Witterschè) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Wittersheim | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Haguenau |
Maire Mandat |
Jean-Marc Steinmetz 2020-2026 |
Code postal | 67670 |
Code commune | 67546 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Wittersheimois, Wittersheimoises |
Population municipale |
691 hab. (2020 ) |
Densité | 98 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 54″ nord, 7° 39′ 33″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 230 m |
Superficie | 7,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Haguenau |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Urbanisme
Typologie
Wittersheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,7 %), zones urbanisées (5,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Cette localité a été occupée par l'armée française durant l'offensive de la Sarre en 1939.
HĂ©raldique
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Les armes de Wittersheim se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 691 habitants[Note 3], en augmentation de 13,09 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Ulrich : tabernacle mural (IMH (1934)), custode gothique flamboyant (début XVIe siècle) ; pietà (XVe siècle) ; maître-autel (partie fin XVIIe siècle, autels latéraux et statues baroques XVIIIe siècle).
- Croix de chemin.
- Vers Minversheim, dans un petit vallon à quelques pas de la route, ancienne source thérapeutique dédiée à saint Ulrich[15] : dans le vallon du ruisseau appelé Duerrbachgraben où poussent des cépées de noisetiers, naît une source aux vertus thérapeutiques. Ses eaux étaient réputées contre les maladies cutanées, les maladies contagieuses et le traitement des scrofuleux. Cette source ne s'est jamais tarie. Elle a un débit d'environ 100 l/min et une température constante entre 6 et 9 °C. Cette eau, au XIXe siècle probablement, fut captée dans un premier bassin et dirigée vers deux enfilades de bassins en grès servant de lavoir : la série de trois bassins étant réservée aux catholiques, la série de deux bassins aux juifs. Ce lieu a été récemment aménagé en but de promenade et intégré au parcours de circuits pédestres. Une anecdote nous donne l'origine de son nom, Saint-Ulrich. Jadis la source coulait entre les bans des communes de Huttendorff et Wittenheim et une bataille juridique s'engagea pour en obtenir la propriété, procédure longue et sans résultat. C'est alors que le , jour de la Saint-Ulrich, la source changea subitement et définitivement de site, coulant nettement sur le territoire de Wittersheim. En remerciement, la commune la baptisa du nom du saint du jour, nom qui fut ensuite donné à l'église.
Église Saint-Ulrich. Vue intérieure de la nef vers le chœur et les autels. Statue de saint Ulrich d'Augsbourg (XVIIIe). Vue intérieure de la nef vers la tribune de l'orgue Stiehr (1859).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Source : "L'Armorial des communes du Bas-Rhin", Edition des Archives départementales du Bas-Rhin.
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du 8 novembre 2013 sur Internet Archive).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Alsace, Hachette-Guides Bleus, 1990, p. 216.