Winter Sleep
Winter Sleep (KÄ±Ć Uykusu) est un film turc, rĂ©alisĂ© par Nuri Bilge Ceylan, sorti en 2014.
Titre original | KÄ±Ć Uykusu |
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RĂ©alisation | Nuri Bilge Ceylan |
Scénario |
Nuri Bilge Ceylan Ebru Ceylan |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Zeynofilm NBC Film Memento Films Bredok Film Production |
Pays de production |
Turquie Allemagne France |
Genre | Drame |
Durée | 196 minutes |
Sortie | 2014 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Outre le Prix FIPRESCI de la critique internationale, il remporte la Palme d'or de la 67e Ă©dition du festival de Cannes[1].
Synopsis
Aydın, comĂ©dien Ă la retraite, dirige un petit hĂŽtel de Cappadoce, en Anatolie centrale, avec sa jeune Ă©pouse Nihal, dont il sâest sentimentalement Ă©loignĂ©, et sa sĆur Necla qui souffre encore de son rĂ©cent divorce. En hiver, la neige recouvre la steppe et lâennui ravive les rancĆurs, poussant Aydın Ă partir. Mais pour finir, il ne part pas, ne pouvant s'Ă©loigner de Nihal, mĂȘme si celle-ci a cessĂ© de l'aimer[2].
Fiche technique
- Titre original : KÄ±Ć Uykusu
- Titre français : Winter Sleep
- RĂ©alisation : Nuri Bilge Ceylan
- Scénario : Nuri Bilge Ceylan et Ebru Ceylan, d'aprÚs des nouvelles d'Anton Tchekhov
- Photographie : Gökhan Tiryaki
- Musique : Andantino de la sonate pour piano en La majeur de Franz Schubert[3]
- Montage : Nuri Bilge Ceylan
- Production : Zeynep Ăzbatur Atakan
- Sociétés de production[4] : NBC Film, Memento Films, Arte France Cinéma[5], Bredok Film Production
- Pays d'origine[6] : Turquie, Allemagne, France
- Langue originale : turc
- Format : couleur - 2.35 : 1
- Genre : drame
- Durée : 196 minutes
- Dates de sortie :
- France :
- (Festival de Cannes 2014)
- (sortie nationale)
- Belgique :
- Canada : (Festival international du film de Toronto)
- France :
Distribution
- Haluk Bilginer (V. F. : Simon Abkarian) : Aydın
- Demet AkbaÄ (V. F. : Marie-Armelle Deguy) : Necla
- Melisa Sözen (V. F. : Suliane Brahim) : Nihal
- Ayberk Pekcan (V. F. : Bruno Abraham-Kremer) : Hidayet
- Tamer Levent (tr) (V. F. : Daniel Kenigsberg) : Suavi
- Nejat Ä°Ćler (V. F. : FĂ©licien Juttner) : Ä°smail
- Serhat Kılıç (V. F. : Guillaume de Tonquédec) : Hamdi
Accueil
Le film s'inspire de nouvelles d'Anton Tchekhov et peint les tourments de personnages, en proie Ă la solitude, aux remords, au doute. Soulevant l'enthousiasme au Festival de Cannes 2014, Winter Sleep est globalement trĂšs apprĂ©ciĂ© par la presse française et internationale qui envisage sĂ©rieusement de le voir figurer au palmarĂšs sans en faire pour autant l'un des favoris Ă la Palme d'or au mĂȘme titre que Mommy de Xavier Dolan, Timbuktu d'Abderrahmane Sissako et Deux jours, une nuit des frĂšres Dardenne[8]. Mais la prĂ©sence du film au palmarĂšs Ă une place Ă©levĂ©e Ă©tait crĂ©dible car tous les longs mĂ©trages de Ceylan prĂ©cĂ©demment sĂ©lectionnĂ©s en compĂ©tition, Ă l'exception de Climats, Ă©taient repartis avec une rĂ©compense majeure : Uzak obtint en effet en 2003 le Grand prix du jury et le Prix d'interprĂ©tation masculine pour ses deux principaux interprĂštes, Les Trois Singes le Prix de la mise en scĂšne en 2008 et Il Ă©tait une fois en Anatolie le Grand prix en 2011[9]. La Palme d'or surprit mais quelques magazines avaient prĂ©dit que Ceylan s'approchait de plus en plus de la rĂ©compense suprĂȘme du fait qu'il Ă©tait un habituĂ© du festival et qu'il accumulait les distinctions cannoises importantes.
TĂ©lĂ©rama est conquis, criant au chef-d'Ćuvre[10]. Une partie des Inrocks cite un film beau et puissant[11]. LibĂ©ration salue un film aux dialogues brillants et acides[12].
Les perplexes ou les déçus (tels Chronicart, Le Figaro, Les Cahiers du cinéma et une partie de la rédaction des Inrocks), estiment le film intelligent et brillant sur le fond mais ennuyeux, platement auteuriste et vaguement académique sur la forme, copiant, sans jamais l'égaler, le style d'Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni[13] - [14] - [15] - [16]. Les deux autres grands défauts que beaucoup de critiques évoquent concerneraient la durée excessive du film, long de 3 heures et 16 minutes (le film le plus long de la compétition cannoise) ainsi que des dialogues introspectifs trop denses[17].
Distinctions
RĂ©compenses
- Los Angeles Film Critics Association Awards 2014 : meilleur film en langue Ă©trangĂšre (2e place)
SĂ©lections et nomination
- Festival international du film de Saint-Sébastien 2014 : sélection « Pearls »
- Festival du film de Sydney 2014
- Festival international du film de Toronto 2014 : sélection « Special Presentations »
- CĂ©sar 2015 : Meilleur film Ă©tranger
Notes et références
- (en) « âWinter Sleep,â âJauja,â âLove at First Fightâ Take Cannes Fipresci Prizes », Variety, (consultĂ© le )
- Arte produit les prochains films d'Olivier Assayas de Nuri Blige Ceylan et de Rabah Ameur Zaimeche, ARTE
- https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/plateau-cine/winter-sleep-de-nuri-bilge-ceylan-2181410
- , Sabah.com
- , ARTE
- , Indiewire
- « Fiche du doublage français du film » sur AlterEgo75.fr, consulté le 1er octobre 2014
- « Cannes 2014 les étoiles de la critique », sur Le Film français
- « Festival de Cannes 2014, 19 cinéastes en compétition : Nuri Bilge Ceylan avec Sommeil d'hiver », sur Télérama
- « Télérama - Cannes 2014, Winter Sleep »
- « Les Inrocks Cannes 2014 - Sommeil d'hiver »
- « Libération - Winter Sleep »
- JĂ©rĂŽme Momcilovic Ă©crit dans Chronicart « Cette mĂ©canique de prĂ©cision, qui fait ressembler le film Ă une sorte de belle horloge en merisier, nâest certes pas dâune grande modernitĂ©, mais sa rĂ©ussite est assez indĂ©niable. VoilĂ sans doute, dĂ©jĂ , un sĂ©rieux candidat pour la Palme 2014. Pour la Palme 1974, en tout cas, câest dans la poche ». "Couture de coup dur", Chronicart'.
- Jean-Marc Lalanne Ă©crit dans les Inrocks : "Le film a soulevĂ© lâenthousiasme dâune trĂšs grande majoritĂ© et correspond parfaitement Ă une idĂ©e fĂ©dĂ©ratrice de ce que serait aujourd'hui un « chef dâĆuvre » . La virtuositĂ© de Ceylan Ă animer de longs dialogues post-bergmaniens entre deux Ă©poux qui se dĂ©chirent, son acuitĂ© Ă raconter les sentiments en miroir dâhumiliation et de culpabilitĂ© liĂ©s Ă la violence de classe, sont certes indĂ©niables ; mais on peut aussi suffoquer dâasphyxie dans cette cathĂ©drale oĂč tout clignote en permanence le dĂ©sir de grand art" , "Revue de Presse Culturelle"
- « Cahiers Du Cinéma - Editorial Juin 2014 »
- Norbert Creutz, « La mauvaise conscience avec brio », Le Temps,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Nuri Bilge Ceylan, le Bergman du Bosphore », La Libre Belgique,â (lire en ligne, consultĂ© le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- CinémathÚque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
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