Warmeriville
Warmeriville est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Warmeriville | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Patrice Mousel 2020-2026 |
Code postal | 51110 |
Code commune | 51660 |
Démographie | |
Gentilé | Warmerivillois, Warmerivilloises |
Population municipale |
2 644 hab. (2020 ) |
Densité | 114 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 05″ nord, 4° 13′ 22″ est |
Altitude | Min. 76 m Max. 151 m |
Superficie | 23,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Warmeriville (ville-centre) |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.warmeriville.fr |
Géographie
Warmeriville est arrosée par la Suippe.
Urbanisme
Typologie
Warmeriville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Warmeriville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 3 366 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,6 %), forêts (11 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Lors de la protohistoire, Warmeriville était un oppidum celte sur lequel furent retrouvés deux tumulus et une nécropole en 1894 par monsieur Bosteaux-cousin. La voie Reims-Trèves passait la Suippe à Vaudetré.
Tout au long de l'histoire, Warmeriville reste une place forte puisqu'elle appartenait conjointement aux a de Reims et aux comtes de Rethel, et qu'ils y édifièrent un château sur une butte appelée « La motte aux Griffons » au lieu-dit Ragonet.
Au XIXe siècle, la ville a vu l'installation d'une entreprise liée à la laine qui s'est installée sur la reprise d'un ancien moulin, les entrepreneurs Harmel y employèrent des dizaines de familles et y instaurèrent le catholicisme social au Val des Bois.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Warmeriville est jumelé avec la commune italienne de Arre, dans la province de Padoue (35020).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2020, la commune comptait 2 644 habitants[Note 3], en augmentation de 13,82 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Amoureux est une sculpture réalisée par Éric Sleziak, auteur de Woinic[19].
- Le monument aux morts de Warmeriville est l'œuvre du sculpteur Eugène Bourgouin, inaugurée en 1925[20].
- Le cimetière militaire allemand.
Personnalités liées à la commune
- Léon Harmel ;
- Le colonel Pierre Bouchez (hameau de Vaudétré) ;
- Jean-Paul Gaidoz, ancien joueur du stade de Reims.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur au chevron d'or chargé d'un écusson de gueules à la bande d'or, accompagné de trois épées d'argent. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Warmeriville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- Son nom est cité dans un discours
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les Amoureux de E. Sleziak », sur site de la commune de Warmeriville (consulté le ).
- Alexandre Niess, « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Warmeriville », notice no IA51000501, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 19 janvier 2013.