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Vol Sabena 712

L'accident aĂ©rien du Ă  Lagos au Nigeria survient lorsque le Boeing 707 de la compagnie nationale belge de la Sabena s'Ă©crase, de nuit, lors de la phase d'approche de l'aĂ©roport de Lagos. Les sept membres d'Ă©quipage sont tuĂ©s et l'avion est dĂ©truit par les flammes. Dans ses conclusions, l'enquĂŞte nigĂ©riane relève que, pour une cause indĂ©terminĂ©e, l'avion est descendu en dessous de son altitude minimale de sĂ©curitĂ© et a heurtĂ© les arbres 14 kilomètres au nord de Lagos. Certains tĂ©moins affirment que l'avion Ă©tait en feu avant de toucher le sol. Tandis que le pays est dĂ©vastĂ© par la guerre du Biafra et bien qu'un embargo sur les ventes d'armes Ă  destination du Nigeria ait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par la Belgique, l'avion cargo qui transporte 35 tonnes d'armement s'Ă©crase au sol. MalgrĂ© des interpellations parlementaires, peu d'informations officielles ont Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  ce jour sur ce crash.

Accident aérien du 13 juillet 1968
Image illustrative de l’article Vol Sabena 712
Caractéristiques de l'accident
Date
TypeVol cargo
SiteÉtat d'Ogun
Nigeria
Drapeau du Nigeria Nigeria
CoordonnĂ©es 6° 42′ 30″ nord, 3° 19′ 39″ est
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilBoeing 707-329c
CompagnieSabena Drapeau de la Belgique Belgique
No d'identificationOO-SJK
PhaseApproche
PassagersMarcel Vanhemelryck (mécanicien)
Marcel Verhulst (load master)
ÉquipagePol Taminiaux (commandant de bord)
Jacques Ruwet (copilote)
Paul Deynckens (navigateur)
Charles Tytgat (opérateur radio)
Robert Laroche (ingénieur de vol)
Morts7
Survivantsaucun

GĂ©olocalisation sur la carte : Nigeria
(Voir situation sur carte : Nigeria)
Accident aérien du 13 juillet 1968
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Accident aérien du 13 juillet 1968
OO-SJK
(caract. B707-329c - 19211/518)
Image illustrative de l’article Vol Sabena 712
Un Boeing 707-329c du même type que OO-SJK(ici OO-SJE photographié le 29 juin 1968)
Un Boeing 707-329c du mĂŞme type que OO-SJK
(ici OO-SJE photographié le )

RĂ´le Vol cargo
Constructeur Boeing
Équipage 5
Premier vol
Mise en service
Retrait
Premier client Drapeau de la Belgique Sabena
Années de production 1966
Dimensions
Image illustrative de l’article Vol Sabena 712
Longueur 46,61 m
Envergure 44,42 m
Hauteur 12,85 m
Aire alaire 283 m2
Masse et capacité d'emport
Max. Ă  vide 67,495 t
Passagers 2
Fret 34 994 kilos
Motorisation
Moteurs Quatre Pratt & Whitney JT3D-7

Historique du vol

Phase d'approche du Boeing 707 et impact au sol Ă  14 kilomètres (8,8 miles) au nord de l'aĂ©roport de Lagos, le Ă  4 h 0 du matin.

Le vol C 712 Ă©tait un vol cargo international non rĂ©gulier qui devait relier Bruxelles Ă  Lagos pour le compte du gouvernement fĂ©dĂ©ral nigĂ©rian avec Ă  son bord 34 994 kilos de fret. Le vol devait durer 6 h 9 min[1].

Cinq membres d'Ă©quipage et deux passagers (PAX) sont Ă  bord : le commandant de bord, Pol Taminiaux (45 ans) ; le copilote, Jacques Ruwet (37 ans) ; le navigateur, Paul Deynckens (45 ans) ; l'opĂ©rateur radio, Charles Tytgat (56 ans) ; l'ingĂ©nieur de vol, Robert Laroche (42 ans) ; le mĂ©canicien, Marcel Vanhemelryck et le load master, Marcel Verhulst.

L'avion quitte l'aéroport de Zaventem, le à 21 h 52 GMT. Le vol se déroule normalement et à 3 h 25, le copilote établit le contact avec la tour de contrôle de Lagos. Le copilote donne un ETA (Estimated time of arrival) de 3 h 55. Il demande ensuite les conditions climatiques et obtient les informations suivantes :

« Vent : 210 degrĂ©s/3 nĹ“uds ; visibilitĂ© : 16 kilomètres ; 5/8 stratocumulus 270 mètres, 7/8 altostratus 2 400 mètres, orage temporaire, 1/8 cumulonimbus 2 000 pieds; QNH : 1 012 mb ; tempĂ©rature 24 degrĂ©s[1] »

. Ă€ 3 h 36, l'avion demande une clairance de descente et l'ayant obtenue, entame une descente de FL330 Ă  FL60 (soit de 33 000 pieds Ă  6 000 pieds). Trois minutes plus tard, tandis qu'il est Ă  27 500 pieds l'avion dit survoler la balise Ibadan qui n'est pourtant pas opĂ©rationnelle. L'aĂ©roport attribue la piste 19 au vol. Ă€ 3 h 41, l'avion est Ă  50 miles au nord de Lagos, il obtient une nouvelle clairance jusqu'Ă  2 200 pieds. Il lui est demandĂ© de reprendre contact lorsque la piste sera en vue. De petites irrĂ©gularitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es par l'Ă©tude approfondie des paramètres de vol enregistrĂ©s par l'enregistreur de vol font penser que le pilote automatique est dĂ©branchĂ© Ă  ce moment. L'avion rĂ©duit sa vitesse et rĂ©Ă©value sa vitesse de descente Ă  2 000 pieds/minute. Ă€ 3 h 50, l'avion passe Ă  un mile Ă  l'est de l'aĂ©roport faisant cap au sud Ă  une altitude de 15 000 pieds, ayant effectuĂ© un virage conventionnel au-dessus de Lagos, l'avion passe Ă  nouveau au-dessus de l'aĂ©roport, Ă  3 h 54, Ă  une altitude de 9 000 pieds. Ă€ 3 h 56 l'avion rĂ©duit sa vitesse de descente Ă  1 500 pieds/minute et Ă  3 h 56 entame, par un second virage conventionnel, la phase finale d'approche. Il informe la tour et demande les conditions de vent au sol : vent calme. L'aiguilleur demande au pilote de signaler lorsque la piste est en vue. Ă€ 3 h 59, l'avion demande que les feux de piste soient placĂ©s Ă  leur maximum d'intensitĂ©, le contrĂ´leur explique que les feux de faible intensitĂ© ne sont pas rĂ©glables. Ce fut le dernier Ă©change, l'avion s'Ă©crase dans une zone marĂ©cageuse et peu habitĂ©e (Ă  l'Ă©poque)[2] Ă  8 miles et demi au nord de l'aĂ©roport Ă  4 h 0. Les sept membres d'Ă©quipage sont tuĂ©s sur le coup, l'avion est en feu[1].

La presse est maintenue à l'écart[3] - [2], les secours atteignent le site à 17 h[4]. À 22 h 30, la BBC annonce : « un avion de transport belge à réaction de la Sabena, à destination du Nigeria, s'est écrasé près de Lagos[5] ».

RĂ©percussions

Les familles des sept personnes tuĂ©es dans l'accident ne reçoivent que très peu d'informations sur les causes de la disparition de leur parent. Les autoritĂ©s belges, la Sabena semblent frappĂ©es de mutisme. Le malaise est bien rĂ©el et Constant De Clercq (nl), sĂ©nateur CVP, lequel CVP est Ă  la manĹ“uvre puisque le gouvernement en place est emmenĂ© par Gaston Eyskens, parlera d'un coup de tonnerre dans le ciel politique. C'est que cet accident tombe on ne peut plus mal. Le , le ministre des Affaires Ă©trangères, Pierre Harmel avait annoncĂ© un embargo (un gel des octrois de licences en fait) sur les ventes d'armes Ă  destination du Nigeria alors en pleine guerre du Biafra. En effet, le Royaume-Uni et la Belgique soutenaient le gouvernement nigĂ©rian tandis que la France[Note 1], si officiellement elle avait dĂ©crĂ©tĂ© un embargo pour les deux parties, ne cachait pas ses sympathies pour les Igbos et Charles de Gaulle voyait d'un bon Ĺ“il le morcellement du territoire nigĂ©rian pour en diminuer la puissance. L'opinion publique belge et internationale se scandalisait du sort rĂ©servĂ© aux Igbos mourant de faim lorsqu'ils n'Ă©taient pas tuĂ©s. Les livraisons d'armes belges de la FN Herstal sont donc suspendues. Une semaine plus tard, Pierre Harmel revient un peu sur cette dĂ©cision et explique au SĂ©nat qu'un reste relativement petit de livraison d'armes devrait ĂŞtre honorĂ© parce que les licences avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accordĂ©es. Ce reliquat n'est pourtant pas insignifiant puisqu'il s'agit de cent tonnes d'armement qui seront acheminĂ©es, de nuit, par 3 vols-cargo de la compagnie d'aviation belge Sabena. Un premier vol est planifiĂ©, il embarque 35 tonnes d'armement Ă  destination du gouvernement fĂ©dĂ©ral NigĂ©rian et c'est celui-ci qui s'Ă©crase, le au nord de Lagos, Ă  4 h 0 du matin[6].

En 1993, Michel Vincineau, professeur Ă  l'UniversitĂ© libre de Bruxelles, dans son article consacrĂ© Ă  la lĂ©gislation sur le commerce des produits de guerre explique qu'Ă  peine 6 jours après le crash, la loi belge fut modifiĂ©e et que cette modification fut adoptĂ©e Ă  la hâte : « cette rĂ©forme s’expliquait en raison du fait que, le 13 juillet 1968, en pleine guerre du Biafra, un avion-cargo de la Sabena s’était Ă©crasĂ© Ă  proximitĂ© de Lagos avec Ă  son bord quarante tonnes d’armes destinĂ©es au Gouvernement nigĂ©rien. Il s’agissait du premier tiers d’une commande de cent tonnes. Cet accident apportait un dĂ©menti cinglant au ministre des Affaires Ă©trangères : celui-ci avait, deux jours auparavant, affirmĂ© au SĂ©nat que les licences accordĂ©es pour l’exportation d’armes vers le Nigeria ne couvraient que des « rĂ©sidus relativement peu importants »[7] - [4] »

La loi modifiĂ©e, l'embargo est dĂ©sormais ferme et les 66 tonnes d'armement entreposĂ©es dans les hangars de Zaventem sont placĂ©es sous la surveillance de l'ArmĂ©e belge[4].

EnquĂŞtes

L'avion de la Sabena a heurtĂ© les arbres d'une colline qui s'Ă©lève Ă  70 mètres d'altitude, soit une trentaine de mètres au-dessus du niveau de l'aĂ©rodrome de Lagos, Ă  14 kilomètres au Nord de celui-ci et dans un axe quasiment alignĂ© avec la piste 19[1].

Deux jours après l'accident, cinq experts de la Sabena sont dépêchés sur place. Leur rapport d'enquête n'a, à ce jour, laissé aucune trace[6].

(Hypothèse 2) - Un effet de terrain, par exemple, peut altérer le signal reçu d'une balise non directionnelle.

Le ministère des transports nigérian assisté d'experts britanniques[Note 2] rédige un rapport selon les standards de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Ce dernier transmet ses conclusions treize mois plus tard, en :

Les enquêteurs britanniques et nigérians ont constaté lors de l'approche que l'avion avait adopté un haut taux de descente qui a perduré jusqu'à ce que l'avion percute le sol. Il leur est apparu nécessaire d'étudier ce fait qui a conduit l'avion à descendre sous l'altitude minimale de sécurité. Ils ont envisagé trois causes possibles pour expliquer ce fait:

  • L'accident Ă©tait inĂ©vitable en raison d'une dĂ©fectuositĂ© de l'avion ou de ses instruments[1].
  • C'Ă©tait une descente dĂ©libĂ©rĂ©e parce que les pilotes ont, erronĂ©ment, pensĂ© que le contact avec le seuil de piste Ă©tait proche[1].
  • C'Ă©tait une descente fautive parce que l'altitude rĂ©elle de l'avion a mal Ă©tĂ© Ă©tablie[1].

Les trois hypothèses ont été investiguées mais aucune d'entre elles n'a pu être retenue. Et les enquêteurs de conclure[1]:

« L'accident a été causé parce que l'avion est descendu sous son altitude de sécurité pour des raisons qui n'ont pas pu être déterminées[Note 3] - [1]. »

Le rapport ne mentionne pas la cargaison particulière que transportait OO-SJK cette nuit-la, ce qui aurait dû pourtant orienter partie des investigations lors de cette enquête[6].

Un violent orage est également évoqué comme ayant pu être à l'origine de la catastrophe mais il s'est déclenché une heure et quinze minutes après que l'avion ait heurté le sol. Cette piste est également écartée par le rapport nigérian[6]. En effet, des témoins oculaires[Note 4] ont rapporté qu'il ne pleuvait pas au moment de l'impact et qu'il n'y avait pas d'orage. Des orages ont été constatés plus au Nord, Nord-Ouest et la pluie ne s'est mise à tomber sur l'aéroport de Lagos qu'après l'accident[1]. Il faisait encore nuit et la lune en était à son dernier quartier. Le soleil s'est levé à 5 h 50[1].

Illustration 3D de l'approche finale du Boeing de 3:47 Ă  4:00, heure d'impact avec le sol (Ă  cette Ă©chelle, l'avion devrait ĂŞtre 14 fois plus petit)[1].
Heurealt (pieds)alt (mètres)nœudskm/h
03:49:00151074604273505,60
03:51:30109343333267494,48
03:54:0089852738185,5343,55
03:55:3061411872197,7366,14
03:56:0045431385205,7380,96
03:56:5035001067193,2357,81
03:57:302429740190,5352,81
03:57:402290698190351,88
03:58:001720524193357,44
03:58:301295395175324,10
03:59:00837255159294,47
03:59:27416127158292,62
03:59:30387118158,7293,91

De nos jours

Le , le député Dirk Van der Maelen, interpelle le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes à propos du Crash du Boeing 707-329C de la Sabena le 13 juillet 1968.

« 1. Les membres de la Chambre peuvent-ils obtenir une copie des documents pertinents pouvant élucider les questions suivantes : a) pourquoi, alors que les mauvaises conditions météorologiques sur la route aérienne concernée étaient connues, l'avion cargo a-t-il obtenu l'autorisation de décoller de Zaventem ; b) que contenaient les soutes de l'avion ; c) quelles sont les causes précises de la catastrophe ; d) dans quelles conditions les victimes ont-elles rapatriées ? 2. Dans l'affirmative, pouvez-vous me faire parvenir ces documents ? 3. Pouvez-vous fournir un récapitulatif des initiatives prises par la Sabena et les autorités diplomatiques belges à la suite de cet accident aérien[8] »

Il obtient, le , la réponse suivante : « Je peux vous confirmer qu'il y encore quelques documents dans les archives de mon département concernant le Boeing 707 Sabena qui s'est écrasé le 13 juillet 1968 près de Lagos. Ces documents peuvent être consultés au Département […][4] »

Le , deux historiens signent un article[6] dans le Knack, Brecht Castel et Gert Huskens qui ont eu accès aux pièces figurant encore au dossier, réalisent un état des lieux des ventes d'armes effectuées par la Belgique et d'autres pays à cette époque et reviennent sur les circonstances de l'accident et les questions toujours pendantes à ce jour[6].

À la suite de la parution de l'article, Dirk Van der Maelen interpelle à nouveau le parlement, le , en réitérant ses demandes de renseignements, notamment en ce qui concerne le rapport des experts de la Sabena avant de conclure en disant : « Eu égard au manque d'informations communiquées à l'époque et aux éléments divulgués récemment, estimez-vous qu'il serait possible de constituer un nouveau dossier d'information et de le transmettre aux familles des sept membres d'équipage[9]? »

Sa demande est restée lettre morte.

Image externe
OO-SJK
voir une photographie d'OO-SJK

Notes et références

Notes

  1. Selon Rolf Steiner, mercenaire au service du président Ojukwu, la France soutenait plus activement les Biafrais. Il mentionne que la première livraison d'armes françaises eut lieu ce même avec l’atterrissage à Uli « du premier avion français chargé de munitions... venant du Gabon » pour soutenir la sécession des Biafrais (Rolf Steiner, Carré Rouge, Éditions Robert Laffont, 1976, p. 267, (lire en ligne).
  2. La commission d'enquête est composée de D. A. Noden (inspecteur en chef), A. Gbogboade, J. O. Duggan, R. D. Westlake (U.K), J. G. Holton (U.K), B. G. Aston et M. A. Catton and D. Cuthbertson (U.K) (Federal republic of Nigeria, Official Gazette, no 55, vol. 55, 1er août 1968, p. 1084 (lire en ligne)
  3. The accident was caused by the aircraft descending below its minimum safe altitude for reasons that have not be determined
  4. Les témoins oculaires entendus par la commission d'enquête sont R. Milaire, A. Anjorin, Dioru, S. Owolabi, O. Adebayo, B. Alabi et G. Danjoke (Rapport ICAO)

Références

  1. Rapport du ministère des transports nigérian, , ICAO 96-AN/79, (lire en ligne)
  2. A. F-P. (Reuters), « Chargé d'armes à destination du Nigeria un avion s'écrase à proximité de Lagos », L'Impartial, no 27777,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
  3. F. Debré 1968, p. 86.
  4. Jean Wolf, La guerre des rapaces : La vérité sur la guerre du Biafra, Paris, Albin Michel, , 289 p. (ISBN 9782705000905, lire en ligne), p. 118-122.
  5. Françoise Ugochukwu, La guerre du Biafra à la radio, situation militaire et livraisons d'armes en 1968-1969, Peuples noirs peuples africains, no 80, 1991, pp. 60-76 (lire en ligne).
  6. Brecht Castel et Gert Huskens 2019.
  7. Michel Vincineau, « Introduction à la législation sur le commerce des produits de guerre », Revue belge de droit international, Bruxelles, Bruytlant,‎ , p. 102 (lire en ligne, consulté le )
  8. Question no 52 de monsieur le député Dirk Van der Maelen du (N.) au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de Beliris et des Institutions culturelles fédérales, Chambre des représentants de Belgique, Questions et réponses écrites, 23 mars 2015, P. 33, DO 2014201501757 ?
  9. Question no 1738 de monsieur le député Dirk Van der Maelen du (N.) au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de Beliris et des Institutions culturelles fédérales, Chambre des représentants de Belgique, Questions et réponses écrites, 15 mai 2019, P. 20, DO 2018201927158

Bibliographie

  • Rapport du ministère des transports nigĂ©rian, , ICAO 96-AN/79, Federal Ministry of Information Printing Division, (lire en ligne)
  • Jean Salmon et Michel Vincineau, « La pratique du pouvoir exĂ©cutif et le contrĂ´le des chambres lĂ©gislatives en matière de relations internationales », Revue Belge de Droit International / Belgian Review of International Law, vol. 6, no 1,‎ , p. 294-304 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Michel Vincineau, « Introduction Ă  la lĂ©gislation sur le commerce des produits de guerre », Revue belge de droit international, Bruxelles, Bruytlant,‎ , p. 102 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Jean Wolf, La guerre des rapaces : La vĂ©ritĂ© sur la guerre du Biafra, Paris, Albin Michel, , 289 p. (ISBN 9782705000905, lire en ligne), p. 118-122.
  • (nl) Brecht Castel et Gert Huskens, « De verzwegen crash van Sabena-vlucht C712: 35 ton Belgische wapens aan boord », Knack,‎ (lire en ligne).
  • Michael Draper, Shadows: Airlift and Airwar in Biafra and Nigeria 1967-1970, Hikoki Publications, , 282 p. (ISBN 9781902109633)
  • F. DebrĂ©, Biafra an II, Paris, Julliard, , 223 p., p. 86.
  • (en) Tobe Nnamani, « Between Ethics and Politics: Lessons from Biafra », AuthorHouse, (consultĂ© le ).
  • « La Belgique, pays exportateur de matĂ©riels militaires », Studia Diplomatica 45, no 1 /3, 1992, p. 97-130. consultĂ© le 3 septembre 2020. (lire en ligne sur JStor).
  • Romain Yakemtchouk, « Le commerce des armes », Studia Diplomatica 32, no 3, 1979, p. 255-282. (lire en ligne).
  • (nl) Hans Van Riemsdijk, Rampen in BelgiĂ«, Lannoo Uitgeverij, , 220 p. (ISBN 9789020962161 et 9020962167).

Presse (1968)

Liens externes

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