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Virus de l'o'nyong-nyong

Le virus de l'o'nyong-nyong ou virus o'nyong-nyong[alpha 1] est une espèce de virus Ă  ARN monocatĂ©naire de polaritĂ© positive (groupe IV de la classification Baltimore) appartenant au genre Alphavirus de la famille des Togaviridae. ApparentĂ© au virus du chikungunya, il s'agit d'un arbovirus transmis par des moustiques du genre Anopheles[2], notamment les espèces Anopheles gambiae et Anopheles funestus (en). Chez l'humain, il provoque une maladie tropicale appelĂ©e o'nyong-nyong, d'un mot d'origine nilotique donnĂ© par les Acholi d'Ouganda et du Soudan signifiant « qui casse les articulations Â»[3].

Il a été décrit pour la première fois en 1959 lors d'une vaste épidémie en Afrique subsaharienne.

Il entraine un syndrome aigu fébrile avec arthralgies des genoux, chevilles, mains et pieds, suivies d'un exanthème maculopapuleux associé parfois à un énanthème buccal.

Il se transmet lors d'une piqûre par le moustique anophèle.

Notes et références

  1. La graphie virus o'nyong-nyong est prĂ©dominante en français, bien que l'ICTV a retenu la graphie onyong-nyong. Le mot « o'nyong-nyong Â» est un nom commun dĂ©signant une maladie, de sorte que ce virus devrait plutĂ´t ĂŞtre appelĂ© virus de l'o'nyong-nyong, forme qui n'est cependant pas attestĂ©e dans la littĂ©rature francophone, ou l'on trouve par ailleurs diverses capitalisations (par exemple, « virus O'Nyong-Nyong Â»).
  1. (en) « Virus Taxonomy: 2018b Release », ICTV, (consulté le ).
  2. (en) M. C. Williams, J. P. Woodall, P. S. CORBET et J. D. Gillett, « O'nyong-nyong fever : an epidemic virus disease in East Africa. VIII. Virus isolations from Anopheles mosquitoes », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 59,‎ , p. 300-306 (PMID 14298035, DOI 10.1016/0035-9203(65)90012-x, lire en ligne)
  3. (en) Carla-Ruth Mejí et Rogelio López-Vélez, « Tropical Arthritogenic Alphaviruses / Alfavirus tropicales artritogénicos », Reumatología Clínica (English Edition), vol. 14, no 2,‎ , p. 97-105 (PMID 28365217, DOI 10.1016/j.reumae.2017.01.005, lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

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