AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Virming

Virming [viʁmɛ̃] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est.

Virming
Virming
Église Saint-Pierre.
Blason de Virming
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Sarrebourg-ChĂąteau-Salins
Intercommunalité Communauté de communes du Saulnois
Maire
Mandat
Yolande Houpert
2020-2026
Code postal 57340
Code commune 57723
DĂ©mographie
Gentilé Virmingeois, Virmingeoises
Population
municipale
293 hab. (2020 en diminution de 1,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 56â€Č 46″ nord, 6° 45â€Č 06″ est
Altitude Min. 221 m
Max. 266 m
Superficie 10,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Morhange
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Saulnois
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Virming
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Virming
GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Virming
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Virming

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Écarts et lieux-dits

    • Speckhous
    • Ibrick
    • Obrick (ancienne commune de la Moselle)
    • Besville (anciennement Besseweiller[1])

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Albe, le ruisseau le Lenzbronn et le ruisseau des Etangs Benestroff[Carte 1].

    L'Albe, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Rodalbe et se jette dans la Sarre Ă  Sarralbe, aprĂšs avoir traversĂ© douze communes[2].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Virming.

    La qualitĂ© des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Albe, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Virming est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs, la commune se trouve dans l'aire d'attraction de Morhange, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (66,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (34,8 %), prairies (29 %), forĂȘts (27,3 %), zones urbanisĂ©es (4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siÚcle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • Virming : Warningas (777), Wirmenges (1231), Warminga (1326), Wirminguen (1361), Wurmyngen/Wurmingen/Wurmenges (1476), Wurmyngen (1518), Wirmyngen et Wirmenges (1524), Virmanges (1573), Wirmangen (1594), Wirmingen (1600), Virmingen (1667), Virming (1801), Wirmingen (1871-1918). Wirminge en francique lorrain.
    • Obrick : Obereck (1447), Aubreck (1756), Obrick (1793).

    Histoire

    • DĂ©pendance de l'ancienne seigneurie de Lorraine.
    • EntiĂšrement dĂ©truite au cours de la guerre de Trente Ans et repeuplĂ©e en 1656.
    • Village sinistrĂ© Ă  80 % en 1944 et reconstruit en 1950.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1971 2014 André Pilmes
    2014 En cours Yolande Houpert
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[11].

    En 2020, la commune comptait 293 habitants[Note 4], en diminution de 1,35 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    595568608626760741710688627
    1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
    589626582560670637568558539
    1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    523477398393390386353356310
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    293290278307284270266291296
    2020 - - - - - - - -
    293--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[13]. |recens-prem=2008 |nomb.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Sainte-Anne Ă  Ibrick.

    Lieux et monuments

    • Vestiges gallo-romains.
    • BĂątiments en bĂ©ton d'un arsenal français dynamitĂ© en 1940 (en forĂȘt).
    • Église Saint-Pierre nĂ©o-baroque datant de 1907 : vitraux de Munich ; chaire 1800 provenant de l'ancienne Ă©glise.
    • Chapelle Sainte-Anne Ă  Ibrick.
    • Chapelle-calvaire d'Obrick 1850, dĂ©truite en 1940.

    Découverte liée à la commune

    En 2009, J. Gane aurait dĂ©couvert une espĂšce de champignon, Cortinarius pseudomolochinus[14], dans la forĂȘt de Virming.

    HĂ©raldique

    Blason de Virming Blason
    D'argent Ă  la fasce de gueules, Ă  deux clefs d'or en sautoir brochant, et une croix de Malte d'argent brochant sur le tout.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Virming » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".

    Références

    1. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
    2. Sandre, « l'Albe »
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morhange », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. Jacques Gane, « Cortinarius pseudomolochinus », AMFB,‎ 2009-2011 (lire en ligne).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.