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Villy-sur-Yères

Villy-sur-Yères est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.

Villy-sur-Yères
Villy-sur-Yères
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Falaises du Talou
Maire
Mandat
Christophe Guilbert
2020-2026
Code postal 76260
Code commune 76745
Démographie
Gentilé Villois, Villoises
Population
municipale
205 hab. (2020 en augmentation de 4,06 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 36″ nord, 1° 27′ 04″ est
Superficie 8,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Eu
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Villy-sur-Yères
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Villy-sur-Yères

    Géographie

    La commune fait partie du Talou.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 913 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oisemont_sapc », sur la commune d'Oisemont, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 786,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Villy-sur-Yères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), prairies (27,7 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes In Verleio 1059, 1145, 1149, 1060, 1185, 1139 et 1170 ; De Verli entre 1139 et 1170 ; Apud Verlei en 1151, Hayam de Verleio en 1152 ; Ecclesie Sancti Martini de Verli (sans date) ; Ad Verleium en 1206 ; Apud Verleium en 1207 ; Super haia de Verli en 1216 ; Ecclesia de Verleio vers 1240 ; Velly en 1337 ; A Velly en 1397, Veilly en 1400 ; Velli en 1431 ; paroisse de Villy en 1426[21] ; Velly en 1429, 1433 et 1460 ; Ecclesia de Villiaco en 1487 ; Ecclesia Sancti Martini de Villy en 1638[22] ; Saint Martin de Villy en 1569[23] ; Cotte Cotte entre 1664 et 1680[24] ; Caudecotte en 1660[25] ; Villy et Cottecotte en 1715 (Frémont) ; Villy et Caudecotte en 1757 (Cassini) (lors de la formation du département, la succursale de Caude-Cotte est constituée en commune et attribuée au canton d'Envermeu tandis que Villy est dans le canton de Criel) ; Villy-le-Haut et Villy-le-Bas en 1788 ; Caude Cote ou Villy-le-Haut 1877 (le nom de Villy-le-Haut se substitue à celui de Caudecote pour désigner la nouvelle commune) ; Villy-le-Bas en 1953[26] ; Villy-sur-Yères en 1998[27].

    L'Yères est un fleuve côtier français de Seine-Maritime, dans la région Normandie, situé dans le Petit Caux, et qui se jette dans la Manche.

    Histoire

    En 1822, la commune, alors nommée Villy-le-Bas, absorbe celle voisine de Val-du-Roy[28] ; cette dernière avait porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Le Val-Marat[29].

    En 1998, la commune change son nom de Villy-le-Bas en Villy-sur-Yères[27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1835 Jean Louis Grémont
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 2002 Jean Louis Klaes
    2002 mars 2008 Gaston Accoulon DVD
    mars 2008 mai 2020[31] Christiane Hallier
    mai 2020[32] En cours
    (au 10 août 2020)
    Christophe Guilbert

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2020, la commune comptait 205 habitants[Note 8], en augmentation de 4,06 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    220189282255385375409401380
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    399413407372358375355313287
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    312293256208176200235245222
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    209200184180174138172173196
    2015 2020 - - - - - - -
    193205-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Saint-Martin.
      Saint-Martin.
    • Monument aux morts de Villy.
      Monument aux morts de Villy.
    • En souvenir d'un prêtre, dans le cimetière.
      En souvenir d'un prêtre, dans le cimetière.
    • Église Saint-Martin (Villy-le-Bas) ;
    • Église Saint-Aquilin (Val-du-Roi).

    En mai 2023, on fête les 500 ans de deux des cloches de l'église de Villy. Elles ont été sauvées pendant la Révolution, en 1793, grâce au culot de l'officier d'état-civil[36].

    Personnalités liées à la commune

    • Le pilote français Henri Cissac est décédé à Villy-le-Bas au cours du grand prix de l'ACF le 7 juillet 1908 en pilotant une Panhard Levassor.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Oisemont_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Villy-sur-Yères et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Oisemont_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Villy-sur-Yères et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Eu », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Archives départementales de la Seine-Maritime, Fds. Bailleul-Eu.
    22. Archives de Seine-Maritime, G. 30-31, 3268, 3269, 1553, 1572.
    23. Archives de Seine-Maritime B. Parl.
    24. Archives de Seine-Maritime, II B 427, 428.
    25. Archives de Seine-Maritime, E. Comté d'Eu — Déclaration d'Eu.
    26. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 1068.
    27. D'après Liste des anciennes communes de la Seine-Maritime#1998, non référencé.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Val-du-Roy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    30. « Les maires de Villy-sur-Yères », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    31. Louis Vanthournout, « Villy-sur-Yères. Des remerciements en guise d'au revoir : À l'occasion de la cérémonie des vœux samedi 11 janvier, le maire Christiane Hallier a annoncé qu'elle ne repartirait pas en mars prochain », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 2008, elle a annoncé qu’elle ne se représenterait pas en mars prochain (...) Considérés par le maire comme « les quatre pillers de la commune », quatre élus ont reçu des mains de Christiane Hallier la médaille d’honneur régionale, départementale et communale échelon argent, décernée par le préfet.Alain Lafolie, 24 ans de service. Actuellement premier adjoint, il a été conseiller municipal de 1995 à 2008 avant de devenir adjoint.Jean-Louis Klaes, 30 ans de service. Conseiller municipal de 1989 à 1995, il deviendra ensuite maire jusque avril 2002 avant de redevenir conseiller municipal.Gaston Accoulon, 36 ans de service. Conseiller municipal depuis 1983, il devient adjoint en 1995 puis maire en avril 2002 jusque 2008. Il redevient ensuite conseiller municipal.Jean Hallier, 38 ans de service. Il est conseiller municipal de 1975 à 1989, puis de 1995 à 2002. Depuis, il est adjoint ».
    32. « Villy-sur-Yères. Christophe Guilbert élu maire : La réunion du conseil municipal de Villy-sur-Yères a eu lieu le 26 mai dernier. Christophe Guilbert a été élu maire de la commune », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ).
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Jérémy Hébras, « Le village fête les 500 ans de deux cloches », Courrier picard, , p. 12.
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