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Varages

Varages est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Varages
Varages
Notre-Dame-de-Nazareth.
Blason de Varages
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
(siège)
Maire
Mandat
Guy Partage
2020-2026
Code postal 83670
Code commune 83145
DĂ©mographie
Gentilé Varageois, Varageoises
Population
municipale
1 165 hab. (2020 en diminution de 0,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 35′ 54″ nord, 5° 57′ 39″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 573 m
Superficie 35,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Varages
Liens
Site web http://www.varages.fr

    GĂ©ographie

    Accès

    L'accès à Varages s'effectue par les routes D 35, D 561, D 554.

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • Zone 0 : Risque nĂ©gligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. MalgrĂ© tout, ces communes ne sont pas Ă  l'abri d'un effet tsunami, liĂ© Ă  un sĂ©isme en mer ;
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus Ă©levĂ© du dĂ©partement mais qui n'est pas le plus haut de l'Ă©valuation nationale, concerne 21 communes du nord du dĂ©partement.

    La commune de Varages est en zone sismique de très faible risque Ia[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Varages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), terres arables (2,1 %), cultures permanentes (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Varages s'écrit Varage en occitan provençal selon la norme mistralienne et Varatge selon la norme classique.

    Histoire

    Les origines[9]

    Varages est un village du haut Var bâti sur une barrière de tuf sécrété par une source abondante : la Foux. Entouré de collines boisées modelées par les caprices d'une géologie qui fait affleurer de-ci, de-là l'argile ou le sable, Varages était par excellence un pays de potiers. En 1695, il allait devenir celui de la faïence. Joseph II Clérissy et Étienne Armand sont les premiers maîtres faïenciers de Varages. Deux magnifiques plats fabriqués par Étienne Armand sont parvenus jusqu'à nous.

    L'apogée

    Au XVIIIe siècle, les faïenceries se développent pleinement. On comptait, en 1789, huit fabriques, cinq moulins à vernis dont l'activité s'ajoutait à celle des potiers. À côté de la faïence commune, les Clérissy, les Niel, les Boutueil, les Bayol etc. sortent de leurs fours ces belles pièces décorées, aujourd'hui conservées dans différents musées (Sèvres, Grasse, Marseille etc.). Sans oublier celui de Varages dont il est question plus bas, dans ce même article. Les peintres s'appellent Étienne Armand le premier maître Varageois, Étienne Bertrand, François Agnel, François Laurens, Joseph Bayol, Nicolas Grosdier et bien d'autres.

    Les temps difficiles

    La mode de la porcelaine et la concurrence du Nord sonnent le glas de la faïence de luxe. Varages s'adapte par une multiplication des produits utilitaires. Le plus souvent en blanc, mais Louis Niel signe de très belles pièces.

    La renaissance et les temps présents

    L'arrivée du petit train du Sud-France vers 1890 donne un second départ aux faïenceries avec, entre autres, l'original Battaglia puis grâce à l'avènement de l'électricité, les faïenceries se mécanisent. De nos jours, après trois siècles sans interruption, les faïences de Varages sont toujours présentes avec leur manufacture, leurs faïenceries d'art et leur école de céramique.

    Blasonnement

    Les armoiries de Varages se blasonnent ainsi :

    De gueules au lion d'or, au chef du même chargé du mot VARAGES en lettres capitales d'azur.

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Louis Denans Propriétaire
    1792 1793 Louis-Amic Gros Propriétaire
    1793 1797 Jean-Joseph Vache Propriétaire
    1797 1799 Joseph Pélissier Propriétaire
    1799 1802 Marie-Antoine Gombaud Propriétaire
    1802 1808 Joseph-Thomas Boutueil Propriétaire
    1808 1823 Jean-Baptiste Vincens Colonel en retraite, gouverneur du Sénégal
    1823 1826 Joseph-Étienne-Marie Niel Fabricant de faïence
    1826 1829 Édouard-Louis-François Charles Propriétaire
    1829 1830 Joseph-Étienne-Marie Niel Fabricant de faïence
    1830 1837 Joseph-Antoine Vincens Capitaine en retraite
    1837 1841 Joseph-Étienne-Marie Niel Fabricant de faïence
    1841 1844 Jean-Joseph-Eusèbe Reymonenq Officier de santé
    1844 1847 Joseph-Étienne-Marie Niel Fabricant de faïence
    1847 1848 Louis-Étienne Niel Fabricant de faïence
    1848 1849 Hyacinthe-Charles Arlaud Propriétaire
    1849 1870 Louis-Étienne Niel Fabricant de faïence
    1870 1871 Étienne-Lucien Bayol Négociant
    1871 1876 Louis-Étienne Niel Fabricant de faïence
    1877 1878 Gustave Pascal Fabricant de faĂŻence
    1878 1881 Étienne-Lucien Bayol Négociant
    1881 1886 Hector Fouque Menuisier
    1886 ? Paul Bertrand Fabricant de faĂŻence
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Paul Volpi PCF
    1989 mars 2001 Jean-Pierre Goudal Apparenté PCF
    mars 2001 mars 2008 Michel Partage DVG Journaliste France 3 Méditerranée,
    Conseiller général du canton de Barjols (2008-2015)
    mars 2008 juin 2020 Christian Blanc Agriculteur
    juin 2020 en cours Guy Partage DVG

    Le mandat de Michel Partage a notamment été marqué par la re-municipalisation du service de l'eau[11]. Varages est devenue emblématique de ce choix à travers l'appel de Varages[12] du .

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2020, la commune comptait 1 165 habitants[Note 2], en diminution de 0,51 % par rapport Ă  2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2781 4001 3831 4351 4781 4941 5081 4961 460
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4011 3941 3791 3181 2161 2001 1691 1231 051
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    913916900723735723721702763
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7268297727669028801 0591 1111 145
    2018 2020 - - - - - - -
    1 1841 165-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    • MĂ©decin de la Marine -

    Joseph Charles François ARLAUD (1816 - 1899) Né le 20 mars 1816 à TOULON (Var) - Décédé le 24 juillet 1899 à TOULON (Var)

    Fils de Charles Hyacinthe, Sergent d'artillerie de marine en 1816 et de Joséphine Adélaïde ESTABLIER. Marié avec Anna Adélaïde Louise LHEMANN. Sur l'acte de décès, son père est dit officier de santé. Elève de l’Ecole de médecine navale de Toulon. 3 mars 1836 : il est nommé chirurgien de troisième classe. Il est embarqué pendant trois ans, sur la Dryade puis sur l’aviso Tartare. 1839 : il est nommé chirurgien de seconde classe. Il sert sur la Favorite qui fait partie de l’escadre chargée de ramener de Ste Hélène la dépouille de l’Empereur Napoléon. 1839-1845 : il alterne les embarquements, successivement le Jemmapes, la Circé, le Titan et les postes dans les hôpitaux. 22 juin 1845 : il est promu chirurgien de première classe. Il devient prosecteur (assistant d’un professeur chargé de préparer les travaux pratiques d’anatomie, notamment de dissection, en vue d’une démonstration aux élèves). 4 février 1848 : il soutient sa thèse de Docteur en médecine sur un Parallèle des points d’amputation de la jambe et du pied, amputation tibio-tarsienne en particulier. Il embarque comme chirurgien sur le Généreux, le Diadème et l’Alger puis comme chirurgien major su la frégate Montezuma, sur l’Inflexible et la Sybille. Décembre 1851 : il est nommé professeur. 1852 : il est élu membre de la Société de chirurgie. 12 octobre 1852 : il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Janvier 1855 : il est nommé second chirurgien en chef. 1859 : médecin résidant à l’hôpital St Mandrier (Toulon) il reçoit les blessés durant la campagne d’Italie qui oppose l’armée franco-piémontaise à celle de l’Empire d’Autriche. 11 septembre 1860 : il est fait officier de la Légion d’honneur. 1872 : il est promu Directeur du Service de santé navale de Toulon. 1878 : il est fait Commandeur de la Légion d’honneur. 1881 : il prend sa retraite et se retire à Varages (Var) commune dont il devient Maire. Il passe alors une grande partie de son temps à Varages, et meurt à Toulon le 24 juillet 1889. Une place et une stèle à Varages, dans le Var, maintiennent le souvenir de François Arlaud.

    L’Inspecteur général du Service de santé de la Marine ROCHARD disait de lui « Chirurgien d’une rare habileté, médecin plein de ressources, il a toujours mis, avec le plus grand empressement son talent et son savoir à la disposition de tous ceux qui en ont eu besoin. Extrêmement bienveillant, quoiqu’un peu brusque, ferme et sachant se faire obéir, il s’est concilié l’affection de tout le monde dans la marine, par sa bonté et son dévouement, l’originalité spirituelle de ses manières et tous les officiers généraux sous les ordres desquels il a servi en font le plus grand éloge. Chirurgien d’une rare habileté, médecin plein de ressources, il a toujours mis, avec le plus grand empressement, son talent et son savoir à la disposition de tous ceux qui en ont eu besoin ». Le directeur Rouvier dira de lui : « Aucune opération ne lui paraissait impraticable ; sa merveilleuse habileté manuelle venait à bout de tout. Aucune difficulté ne l’arrêtait ; son génie inventif trouvait aussitôt la solution juste. » Le Docteur LARREY dira de lui « ARLAUD est le plus brillant opérateur que j’ai connu ».

    SOURCES : bio Arlaud, Devoirs de Mémoire, ouv. Collectif ss dir. Dr Francis Louis. Base Léonore LH/49/33. AD 84, décès acte 1444.

    • Le gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e Charles CondĂ© : commandant la IIIe armĂ©e chargĂ© de la dĂ©fense de la ligne Maginot en 1939-1940. Il reçoit la charge du commandement de 500 000 hommes lorsque le gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e Petrelat (commandant du GA 2) lui confie. EncerclĂ©, refusant de quitter le front, il est fait prisonnier par les Allemands, pendant toute la durĂ©e de la guerre dans la forteresse de Königstein (en allemand Festung Königstein). Königstein est une forteresse qui occupe les 9,5 hectares d'un promontoire (butte tĂ©moin) dominant de 240 mètres la courbe de l'Elbe Ă  30 km au sud-est de Dresde en Allemagne. Y ont donc Ă©tĂ© internĂ©s des prisonniers comme :

    Johann Friedrich Böttger, l'inventeur de la porcelaine europĂ©enne ; l'anarchiste russe Bakounine ; le fondateur de la social-dĂ©mocratie allemande, August Bebel ; le gĂ©nĂ©ral français Alphonse Juin, libĂ©rĂ© le 15 juin 1941 Ă  la demande du rĂ©gime de Vichy ; le gĂ©nĂ©ral français Charles Mast, libĂ©rĂ© le 20 septembre 1941 Ă  la demande du rĂ©gime de Vichy ; le gĂ©nĂ©ral français Henri Giraud qui s'en Ă©chappa le 17 avril 1942 ; Le gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e Charles- Marie CondĂ©, commandant la IIIe ArmĂ©e, affaibli, malade, dĂ©cède peu après son retour de captivitĂ©. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle refuse qu'il reçoive les honneurs militaires.

    • Le mĂ©decin gĂ©nĂ©ral Louis CondĂ©, commandeur de la LĂ©gion d'honneur, Nouvelle-CalĂ©donie, Siam, Madagascar, SĂ©nĂ©gal, AEF.
    • Marc Joseph Marie Pierre MOTET

    (1880 - 1972) Né le 15 août 1880 à BREST (Finistère) - Décédé le 10 décembre 1972 à TOULON (Var). Inhumé cimetière central (Siblas) de Toulon, caveau de la famille Lehmann, numéros 35-36, allée Alézard. Fils de Charles Edouard MOTET (1848-..), lieutenant de vaisseau (EN1864). Son épouse Madeleine ROCOMAURE était la petite-fille de Jean Gaspard LEHMANN, négociant et conseiller municipal de Toulon. Gendre de Théodore Jean Baptiste Louis ROCOMAURE (1832-1902), contre-amiral (EN1847) Entre dans la Marine en 1897 Aspirant le 5 octobre 1900; port TOULON. Au 1er janvier 1901, port TOULON. Au 1er janvier 1902, sur la canonnière "VIGILANTE", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Cyprien DUCOROY). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1902. Au 1er janvier 1903, port TOULON. Au 1er janvier 1904, sur l'aviso "ÉLAN", École des pilotes (Cdt Victor VOITOUX). Officier breveté Torpilleur. Au 1er janvier 1906, sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Charles RIDOUX). Au 1er janvier 1908, port BREST. Au 1er janvier 1909, en service à terre à l'École des Mécaniciens torpilleurs. Lieutenant de vaisseau le 30 octobre 1909. Aux 1er janvier 1911, 1912, sur le cuirassé "VOLTAIRE", en préparation d'essais à TOULON, puis 1ère Escadre (Cdt Joseph BARNOUIN). Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1914, chargé de la T.S.F. sur le croiseur cuirassé "JULES-MICHELET", Annexe de l'École de canonnage (Cdt Charles De MARLIAVE). Capitaine de corvette le 4 mars 1919. Capitaine de frégate le 11 novembre 1921. Capitaine de vaisseau le 20 mars 1928. Extrait Ouest-France / 22 juillet 1928 Officier diplômé du centre des hautes études navales (CHEN), en 1931. En septembre 1931, Chef d'État-Major à la Majorité générale à TOULON. Contre-amiral, le 6 janvier 1936. Major du port de Toulon, commandant l’arsenal, le 10 juin 1938. Décorations :

    Commandeur de la légion d’honneur. Officier de l’instruction publique.

    • Madame Brigitte Sauzay, fille de Marc Sauzay et de Madeleine CondĂ©, fut interprète de ValĂ©ry Giscard d'Estaing puis de François Mitterrand et conseillère du chancelier Schröder aux relations franco-allemandes (dĂ©cĂ©dĂ©e).
    • L'amiral Jacques Lanxade, ancien chef d'Ă©tat-major particulier du prĂ©sident de la RĂ©publique de 1989 Ă  1991 et ancien chef d'État-Major des armĂ©es françaises, de 1991 Ă  1995. En 1995, il est nommĂ© ambassadeur en Tunisie oĂą il reste jusqu'en 1999.
    • Jacques Dewatre, Ă©lève de l'École spĂ©ciale militaire de Saint-Cyr, il est d'abord officier parachutiste. Après quinze ans de carrière militaire, il quitte l'armĂ©e avec le grade de commandant pour intĂ©grer le corps prĂ©fectoral en 1974. Sous-prĂ©fet dans l'Aude, en Haute-Savoie, puis en PolynĂ©sie française, il est chef de cabinet du ministre de la CoopĂ©ration et du DĂ©veloppement de 1981 Ă  1984. Sous-prĂ©fet des Yvelines de 1984 Ă  1985, il est nommĂ© ensuite prĂ©fet, directeur de la DĂ©fense et de la SĂ©curitĂ© civile, puis prĂ©fet de Guyane (1986-1988), de SaĂ´ne-et-Loire (1988-1991), de La RĂ©union (1991-1992), et des Yvelines (1992-1993). Il est directeur gĂ©nĂ©ral de la DGSE du au , ce qui en fait le responsable le plus longtemps restĂ© Ă  ce poste. Il est nommĂ© le ambassadeur de France en Éthiopie, poste qu'il quitte le , ayant atteint la limite d'âge.
    • Le gĂ©nĂ©ral Gassendi (1748-1828) gĂ©nĂ©ral d'Empire, dont la maison Ă  Varages abrite aujourd'hui le musĂ©e des FaĂŻences.

    La production faïencière de nos jours

    De nos jours, la production de faïence à Varages se perpétue au côté de la manufacture reprise par une SCOP formée par les anciens salariés. Les six faïenceries d’Art mettent à l’honneur une production de qualité, renouant avec les magnifiques productions des siècles passés. Pour soutenir l’activité céramiste en Provence, l’école Joseph-Clérissy forme des décorateurs en céramique. Varages offre une importante gamme de produits, arts de la table unis avec une large palette de couleurs ou décorés, luminaires, objets de décoration, etc. Les formes et les décors sont très variés, certains inspirés de la tradition d’autres plus contemporains.

    Lieux et monuments

    Musée des faïences de Varages

    Faïence de Varages du XVIIIe siècle.
    Assiette avec olives, fin XVIIIe siècle.

    InstallĂ© dans l'ancienne demeure du gĂ©nĂ©ral d'Empire Gassendi, le musĂ©e retrace la belle production faĂŻencière de Varages depuis la fin du XVIIe siècle. Il offre aux visiteurs un espace de plus de 250 m² sur trois niveaux, qui abrite une prĂ©sentation des techniques de fabrication et une magnifique collection de plus de 700 pièces. Le rez-de-chaussĂ©e est consacrĂ© Ă  l’explication des diffĂ©rentes techniques de fabrication, d’émaillage et de dĂ©coration, ainsi que leurs Ă©volutions. Les deux Ă©tages supĂ©rieurs sont consacrĂ©s Ă  l’exposition de la collection et montrent l’évolution dĂ©corative et artistique de Varages de 1695 Ă  nos jours.

    Coopérative oléicole.

    Varages possède une coopérative oléicole récemment modernisée, et qui produit une huile de grande qualité qui a déjà obtenu des récompenses notamment au Salon Agricole de Paris. On peut la visiter.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Extrait du dĂ©pliant de l'association les FaĂŻences de Varages Â»
    10. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.380-381
    11. Le cas Varages sur www.remunicipalisation.org
    12. appel de Varages
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « Eglise Notre-Dame-de-Nazareth », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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