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Université du Mans

L'université du Mans[2] ou Le Mans Université (université du Maine jusqu'en 2017) est une université française fondée entre 1965 et 1977[3], située au Mans, dans les Pays de la Loire. Elle portait jusqu'en 2017 le nom de la province du Maine, qui correspond aux départements de la Sarthe et de la Mayenne. Elle possède un campus principal au Mans, dans la Sarthe, et un second à Laval, en Mayenne.

Le Mans Université
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Pascal Leroux (d) (depuis )
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
13000 (en 2022)
Effectif
800
Enseignants-chercheurs
640 (2022)
Budget
96,6 millions d’euros (2022)[1] - [N 1]
Localisation
Pays
Campus
Le Mans TechnopĂ´le
Le Mans Ribay
TechnopĂ´le de la Mayenne-Laval, Laval
Ville
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
GĂ©olocalisation sur la carte : Le Mans
(Voir situation sur carte : Le Mans)

En 2020, l'universitĂ© compte environ 10 000 Ă©tudiants et 630 enseignants-chercheurs, ainsi que trois facultĂ©s, deux IUT et une Ă©cole d'ingĂ©nieurs, l'ENSIM. Elle comprend Ă©galement quinze laboratoires de recherche, dont huit associĂ©s au CNRS[4]. Les disciplines enseignĂ©es concernent les sciences, les technologies, les lettres, les langues, les sciences humaines, le droit, l'Ă©conomie et la gestion. Elle possède un pĂ´le d'excellence en acoustique, l'Institut d'Acoustique Graduate School, avec notamment le Laboratoire d'Acoustique de l'UniversitĂ© du Mans[5] .

Depuis le , l'université du Maine s'appelle Le Mans Université, et l'antenne de Laval, Le Mans Université - Campus de Laval[6] - [7].

Historique

Les délocalisations universitaires

Ancien logo.
École pratique de commerce et d'industrie du Mans au début du XXe siècle.

L’ouverture de l’universitĂ© remonte Ă  1977 ; cependant, l’histoire remonte une dizaine d’annĂ©es auparavant pour percevoir les prĂ©mices de cette construction. En 1965, la dĂ©cision est prise d’ouvrir un collège littĂ©raire en bordure de la ville du Mans. Ce collège ne sera qu’une annexe de l’universitĂ© de Caen, oĂą les dĂ©cisions seront prises conjointement de la part des dirigeants de l’universitĂ© avec les responsables de la ville du Mans. La colline de VaurouzĂ© est choisie pour accueillir le nouveau centre d’études. La proximitĂ© de quelques kilomètres avec l’hĂ´pital laisse entrevoir la possibilitĂ© d’ouvrir un jour un CHU. En 1966, les bâtiments du CLOUS (Centre local des Ĺ“uvres universitaires et scolaires) sont construits. Des logements et un restaurant sont les seuls services proposĂ©s. Un an plus tard, ce sont les IUT de gestion d’entreprises, d’administration d’entreprises et de chimie qui ouvrent. En 1968, l’IUT se renforce de deux sections : gĂ©nie mĂ©canique et gĂ©nie productique. Des citĂ©s universitaires continuent d'ĂŞtre crĂ©Ă©es. Le Mans devient la plus petite annexe universitaire de France avec ses 1 600 Ă©tudiants. Un an plus tard, soit en 1969, la ville du Mans obtient son indĂ©pendance totale vis-Ă -vis de l’universitĂ© de Caen. L’universitĂ© du Mans n’est plus annexe, mais centre universitaire Ă  part entière.

En 1975, on ouvre deux nouvelles UFR : Droit et Lettres. La ville essaie de pallier « la fuite de matière grise », qui s’opère de la ville sur la région. Les jeunes Manceaux ont ainsi tendance à se tourner vers les universités de Rennes, Angers, Tours ou Nantes, à la vue du peu d’études supérieures réalisables au Mans. La ville veut urbaniser son site, sur un projet qui pourrait prendre 20 à 30 ans, en le rapprochant de l’extrémité Ouest de la ville, symbolisées par l'hôpital.

Création de l'université

Faculté des sciences.

L'universitĂ© du Maine a Ă©tĂ© reconnue par le ministre chargĂ© de l'Enseignement supĂ©rieur en 1977. Une dernière UFR de sciences est crĂ©Ă©e, ce qui porte le nombre d’étudiants Ă  3 000. Les dirigeants sont conscients que le campus doit se dĂ©velopper, face aux grandes universitĂ©s voisines. On commence Ă  voir ce que plusieurs gĂ©nĂ©rations d’étudiants appelleront les « turbo-profs » qui viennent directement de la capitale chaque jour pour enseigner Ă  l’universitĂ©. Ceux-ci sont Ă©tonnĂ©s de voir une FacultĂ©, disposant d’un cadre naturel privilĂ©giĂ©, loin du stĂ©rĂ©otype des facultĂ©s françaises disposĂ©es en plein centre-ville. En 1985, on constate une grande augmentation du nombre d’inscriptions. Toutes les facultĂ©s possèdent cependant un gros inconvĂ©nient, ce campus est bien trop loin du centre-ville, et le soir, on retrouve un campus dĂ©sert, relativement angoissant.

Ligne de tram sur le campus.
Vue sur le campus.
UFR Sciences.

En 1987, la capacitĂ© d’accueil est dĂ©bordĂ©e par 6 000 Ă©tudiants et les amphithéâtres ne suffisent plus pour accueillir tout ce monde. L’État ne fait rien alors qu’il semble Ă©vident que le CHU n’ouvrira jamais. Une Ă©cole d’infirmière a Ă©tĂ© ouverte, mais depuis 1966 et l’ouverture du CHU d’Angers, l’utilitĂ© n’est plus Ă©vidente. Avec dĂ©jĂ  deux CHU dans la rĂ©gion, la construction d’un troisième n’est mĂŞme plus envisagĂ©e. La CommunautĂ© urbaine du Mans prend alors les choses en main. Devant le refus de l’état d’apporter des moyens supplĂ©mentaires, la CUM use de ses caisses pour agrandir le campus Ouest. L’amphithéâtre Robert Garnier des UFR Droits et Lettres est quasiment entièrement subventionnĂ© par la ville elle-mĂŞme. Mais cela ne suffit pas Ă  rĂ©gler les problèmes de places dans les « amphis ». En attendant de trouver les fonds nĂ©cessaires, la ville rĂ©quisitionne le Palais des congrès pour y faire dispenser les cours les plus importants et les plus demandĂ©s. En 1989, le technopĂ´le ouvre ses portes Ă  cĂ´tĂ© du campus Ouest.

En 1990, les moyens sont donnĂ©s Ă  l’universitĂ© pour construire trois nouveaux bâtiments. PlutĂ´t que l’étalement, les dirigeants choisissent surtout l’agrandissement de locaux dĂ©jĂ  construits. Cette campagne de restructuration coĂ»tera au total 9 millions de francs de l’époque. Le CUEP ouvre ses nouveaux locaux alors que la ville prĂ©voit un investissement de 63 millions de francs d’ici Ă  2000.

Expansion

Le RU Bartholdi.

En 1992, l’institut européen des métiers de la musique décide de s’installer au centre du technopôle, à proximité directe de l’université. L’institut accueille des étudiants de toute la France et aussi des étudiants européens pour une formation rare et reconnue. La même année, le CTTM : Centre de transfert de technologie du Mans ouvre ses portes. Le lien entre technopôle et université est ainsi réalisé. En 1993, l’ISMANS, Institut supérieur des matériaux du Mans s’installe sur le campus. Deux amphithéâtres, huit laboratoires et douze salles de cours lui sont dédiés. De nouveaux logements étudiants sont alors créés.

En 1994, l’universitĂ© professionnelle ouvre ses portes. Des partenariats avec les entreprises voisines sont dĂ©jĂ  crĂ©Ă©s. Deux nouveaux bâtiments sont cependant encore attendus en lettres et droit tandis que la Maison de l'UniversitĂ© se voit terminĂ©e. Elle permet une meilleure coordination sur le campus. L’amĂ©nagement des rues est revu, on agrandit l’UFR des sciences avec 21 millions de francs, entièrement pris en charge par la CUM. Cette mĂŞme annĂ©e, l’IUP micro-informatique-Ă©lectronique diversifie l’offre culturelle. En 1995, les voitures sont considĂ©rĂ©es comme trop nombreuses sur le campus : des voies rĂ©servĂ©es aux bus sont alors amĂ©nagĂ©es, avec dispositif empĂŞchant les vĂ©hicules lĂ©ger d'emprunter ces voies. Trois lignes (12, 15 et 19) desservent l’universitĂ©. Ceci permet aux bus de ne pas ĂŞtre gĂŞnĂ©s par les nombreuses voitures, souvent garĂ©es dans des endroits qui ne leur sont pas destinĂ©s.

La bibliothèque universitaire centrale.

En 1997, pour les vingt ans du campus, l’École supĂ©rieure des gĂ©omètres et topographes vient s’installer au Mans. En 1998, l’ENSIM, l’École nationale supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs du Mans, s'installe. Les annĂ©es 1997 Ă  1999 sont les annĂ©es les plus fastes avec environ 11 000 Ă©tudiants qui sont dĂ©nombrĂ©s sur l’ensemble du campus et l’universitĂ© fait le plein de formations. Une bibliothèque Universitaire centrale est construite sur deux Ă©tages oĂą pourront venir se rĂ©fĂ©rer les diffĂ©rentes UFR. Les locaux Ă©parpillĂ©s des anciennes BU des diffĂ©rents UFR sont abandonnĂ©s pour en faire des salles de cours ou bien des BI, bibliothèques d’instituts, plus pointues que la BU centrale.

En 2007, le tramway du Mans relie le campus au centre-ville en quelques minutes et au sud du Mans en 25 minutes. En 2002, le technopĂ´le prend une autre forme puisque les entreprises pharmaceutiques s’agrandissent et gagnent du terrain sur l’extrĂ©mitĂ© sud du campus. Entre 2003 et 2006, les amĂ©nagements sont nombreux, et le pari fait 30 ans plus tĂ´t, de relier l’universitĂ© Ă  la ville est gagnĂ©. De nombreux services sont construits Ă  l’image d’une patinoire (City Glace), d’un skate-park, etc. Les inscriptions sont dĂ©sormais revenues au niveau de 1997 (plus de 10 000 Ă©tudiants). Les bâtiments sortent de terre et Ă  l’Ouest, le campus use d’une grande expansion avec la crĂ©ation d’un nouveau quartier et de nouvelles citĂ©s universitaires. Un parking sur trois Ă©tages, une grande surface commerciale sont construits. Outre la ville de Laval, des annexes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es dans la ville du Mans avec le quartier « Campus-technology » au sud de l’agglomĂ©ration, de mĂŞme que certains Ă©tudiants doivent se rendre aux circuits, au sud du Mans pour leurs formations mĂ©caniques.

En 2009, l’université est membre fondateur du PRES Université Nantes Angers Le Mans devenue « COMUE ». Ce PRES a été transformé, au , avec le PRES université européenne de Bretagne en une communauté d'universités et établissements appelée université Bretagne Loire, supprimée fin 2019.


Avenir de l'Université

Plusieurs projets ont été annoncés au cours de l'année 2021 pour l'université du Mans.

Création d'une Comue expérimentale Angers - Le Mans

Le 31 décembre 2020[8], la création d'une Comue expérimentale reliant l'Université d'Angers et Le Mans Université a été annoncée et officialisée au Journal Officiel[9]. Cette coopération a pour but de favoriser la mise en place de projets en mettant en commun les ressources des deux université.

Nouveau campus

En septembre 2021, StĂ©phane Le Foll, maire du Mans, ainsi que Pascal Leroux, prĂ©sident de Le Mans UniversitĂ© actuel, ont annoncĂ© la volontĂ© de construire un nouveau campus pouvant accueillir entre 3 000 et 4 000 Ă©tudiants [10]au cĹ“ur du centre-ville. Ce dernier serait donc agencĂ© près de la gare de la ville, avec pour objectif d'attirer de nouveaux Ă©tudiants et de redynamiser le quartier de la gare[11]. Les deux campus seront reliĂ©s par les lignes de Tramway de la Setram.

Ce nouveau campus devrait accueillir selon le maire du Mans la première année d'accès aux études de santé PASS et éventuellement la deuxième année d'étude de médecine. En plus de ces deux formations, ce nouveau campus devrait également accueillir l'IFSI du Mans. Ce dernier point ouvre cependant des questionnements quant à l'éloignement de ce nouveau centre de formation pour les étudiants infirmiers du Centre Hospitalier du Mans, où ils étudient actuellement[12].

Ce projet devrait commencer d'ici la fin du mandat de Stéphane Le Foll, donc avant 2026[11]. Les travaux ont une durée estimée de 5 à 6 ans[11].

Historique des présidents

Composantes

Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, l’université du Mans se compose de plusieurs composantes. On trouve d’une part les unités de formation et de recherche (UFR), ici nommées « facultés » et d’autre part les « instituts et écoles ». L’université se compose donc de[17] :

Unités de formation et de recherche, IUT, École

  • FacultĂ© de Droit, Sciences Ă©conomiques et de gestion
  • FacultĂ© de lettres, langues et sciences humaines
  • FacultĂ© des Sciences et Techniques
Logo Institut du risque et de l'assurance du Mans
Logo Institut du risque et de l'assurance du Mans.

Instituts

  • Institut du Risque et de l'Assurance (IRA) qui regroupe le droit, l'Ă©conomie et les mathĂ©matiques.
  • Institut d’Acoustique Graduate School (IAGS)
  • Institut d’Informatique Claude Chappe (ICC)

Le , Bernard Spitz, président de la Fédération française des assurances a officialisé l'appartenance de l'université du Maine (et de l'IRA) à l'université de l'assurance[18].

Bibliothèque universitaire du Mans.

Service commun de documentation

La bibliothèque universitaire Vercors (situĂ©e au Mans) est une bibliothèque pluridisciplinaire. Elle a ouvert ses portes en 2004, un deuxième pĂ´le est situĂ© Ă  Laval. Elle s'Ă©tend sur 5 000 m2 et compte 1 000 places assises. La BU donne accès aux Ă©tudiants Ă  197 000 livres et 22 000 revues Ă©lectroniques, de mĂŞme qu'Ă  12 bases de donnĂ©es [19]. La Bibliothèque partage son bâtiment avec le SUIO-IP (centre d'orientation)[20] mais les deux organismes fonctionnent sĂ©parĂ©ment.

Implantations

Ancien bâtiment de la faculté de droit à Laval (jusqu'en 2018).

Le campus principal se situe au Mans. L'université possède aussi une antenne à Laval (Centre universitaire de la Mayenne - Laval).

Formation et recherche

Enseignement

L'université du Mans propose plus de 140 diplômes qui s'articulent autour de 4 domaines : arts, lettres, langues ; droit, économie, gestion ; sciences humaines et sociales ; sciences, technologies, santé.

Les enseignements sont réalisés par les trois UFR, deux IUT et une école d'ingénieurs.

UFR sciences et techniques

Les formations de l'UFR sciences et techniques sont réparties sur six départements[21] :

  • les dĂ©partements biologie et gĂ©osciences proposent une licence sciences de la vie-sciences de la terre, une licence professionnelle travaux public-gĂ©omesures, une licence professionnelles productions animales, et un master Ă©cologie-environnement ;
  • le dĂ©partement de chimie propose une licence physique-chimie, et un master chimie ;
  • le dĂ©partement informatique propose une licence informatique, et un master informatique ;
  • le dĂ©partement de mathĂ©matique propose une licence de mathĂ©matiques, une double-licence mathĂ©matiques/Ă©conomie, et un master actuariat (mathĂ©matiques et Ă©conomie) ;
  • le dĂ©partement physique-mĂ©canique-acoustique propose une licence sciences pour l'ingĂ©nieur, une licence physique-chimie avec option franco-allemande et prĂ©paration intĂ©grĂ©e aux concours d'Ă©coles d'ingĂ©nieur, une licence professionnelle moteurs et environnement, une licence professionnelle mĂ©canique-dĂ©veloppement de vĂ©hicules de compĂ©tition, une licence professionnelle acoustique et vibrations, une licence professionnelle contrĂ´le non destructif, une licence professionnelle Ă©coconstruction et Ă©nergie, un master innovations technologiques-ingĂ©nierie numĂ©rique en physique appliquĂ©e et mĂ©canique, un master physique, et un master acoustique, et une CPES commune avec l'UFR LLSH et le lycĂ©e Montesquieu du Mans ;
  • le dĂ©partement STAPS propose une licence STAPS, et un master STAPS.

UFR lettres, langues et sciences humaines

Un bâtiment des lettres.

Les formations de l'UFR lettres, langues et sciences humaines sont réparties sur huit départements[22] :

  • le dĂ©partement d'Ă©tudes germaniques propose une licence lettres et langues d'allemand, un master lettres et langues d'allemand, et un master didactiques des langues-FLE-technologies Ă©ducatives ;
  • le dĂ©partement d'Ă©tudes anglophones propose une licence lettres et langues d'anglais, un master lettre et langues d'anglais, un master PE, un master PLC d'anglais, une prĂ©paration Ă  l'agrĂ©gation interne d'anglais, et un doctorat d'anglais ;
  • le dĂ©partement didactique des langues propose la mention FLE en Licence, un master didactiques des langues-FLE-technologies Ă©ducatives, et un Doctorat ;
  • le dĂ©partement d'espagnol propose une licence langues-littĂ©ratures et civilisations Ă©trangères d'espagnol, un master langues-littĂ©ratures et civilisations Ă©trangères, et un master didactiques des langues-FLE-technologies Ă©ducatives ;
  • le dĂ©partement de gĂ©ographie propose une licence de gĂ©ographie, une licence professionnelle analyse de donnĂ©es gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es appliquĂ©es Ă  la distribution et aux services, un master recherche, un master professionnel, un master PLC histoire-gĂ©ographie, et un doctorat gĂ©ographie ;
  • le dĂ©partement d'histoire propose une licence d'histoire, une licence professionnelle dĂ©veloppement et protection du patrimoine culturel, une licence professionnelle activitĂ©s culturelles et artistiques, une licence Ă©tudes europĂ©ennes, un diplĂ´me inter-universitaire religions et athĂ©isme en contexte de laĂŻcitĂ©, un diplĂ´me universitaire d'histoire et gĂ©nĂ©alogie familiale, un master recherche, un master PE, un master PLC, un master professionnel, et un doctorat d'histoire ;
  • le dĂ©partement L.E.A. (lettres Ă©trangères appliquĂ©es) propose une licence anglais-espagnol, une licence anglais-allemand, une licence professionnelle commerce, et un master ;
  • le dĂ©partement de lettres propose une licence de lettres modernes, un master lettres et langues, un master littĂ©rature pour la jeunesse, un master PE, un master MEEF , un doctorat littĂ©rature, et un doctorat sciences du langage.

UFR droit, sciences Ă©conomiques et gestion

Les formations de l'UFR droit, sciences économiques et gestion sont réparties sur deux domaines[23] :

  • en droit, l'UFR propose une licence de droit, une licence professionnelle des mĂ©tiers de l'assurance, une licence professionnelle du droit des entreprises agricoles, un master droit privĂ©-droit public, un master droit des affaires, et un doctorat en droit ;
  • en sciences Ă©conomiques et gestion, l'UFR propose une licence sciences Ă©conomiques et de gestion, une licence professionnelle ingĂ©nierie de formation, une licence professionnelle hĂ´tellerie et restauration, une licence professionnelle marketing des services, un diplĂ´me universitaire conjoncture Ă©conomique, un master sciences Ă©conomiques, un master management, et un doctorat en sciences Ă©conomiques et de gestion.

IUT Le Mans

Les formations de l'IUT s'appuie sur quatre départements : chimie, génie mécanique et productique, gestion des entreprises et des administrations et mesures physiques[24].

  • l'IUT propose quatre diplĂ´mes universitaires technologiques : un DUT chimie, un DUT gestion des entreprises et des administrations, un DUT gĂ©nie mĂ©canique et productique, et un DUT mesures physiques ;
  • Il propose Ă©galement neuf licences professionnelles : commercialisation des produits bancaires et d'assurance, mobilitĂ© professionnelle-gestion de la formation et des compĂ©tences, analyse en gestion d'entreprises, mĂ©tiers de la comptabilitĂ©-gestion de la paie et du social, responsable de portefeuille client en cabinet d’expertise, conception et fabrication assistĂ©es par ordinateur, sciences et mĂ©canique des matĂ©riaux conception et industrialisation, analyse chimique et contrĂ´le des matĂ©riaux, chimie fine et synthèse ;
  • Enfin l'IUT propose un diplĂ´me universitaire : DU prĂ©paration aux formations scientifiques et technologiques.
Logo IUT Laval

IUT Laval

Les formations de l'IUT de Laval s'articulent autour de quatre thèmes[25] :

  • WEB et crĂ©ation multimĂ©dia avec : un DUT mĂ©tiers du multimĂ©dia et de l'internet, et une licence professionnelle conception et rĂ©alisation de services et produits multimĂ©dia ;
  • Biologie et laboratoire avec : un DUT gĂ©nie biologique, et une licence professionnelle hygiène et sĂ©curitĂ© des productions agroalimentaires ;
  • Informatique et programmation avec : un DUT informatique, et une licence professionnelle test et qualitĂ© du logiciel ;
  • Commerce et marketing avec : un DUT techniques de commercialisation, une licence professionnelle commerce gestionnaire import/export, et une licence professionnelle commerce agroalimentaire et agrofourniture.

ENSIM

Les formations de l'école d'ingénieurs ENSIM sont réparties sur deux spécialités et quatre options[26] :

  • la spĂ©cialitĂ© Acoustique & Instrumentation (A&I) propose les options : Vibrations, Acoustique (VA) et Capteurs et Instrumentation (C&I) ;
  • la spĂ©cialitĂ© Informatique propose les options : Interaction Personnes Systèmes (IPS) et Architecture des Systèmes Temps RĂ©els et EmbarquĂ©s (ASTRE).

Relations internationales

En 2008-2009, et avec 1,11 % de ses étudiants inscrits issus d'un échange Erasmus, l'université figure à la 31e place des universités françaises pour cette population[27].

Ces dernières annĂ©es l'universitĂ© s'est employĂ©e Ă  Ă©largir ses relations internationales et atteint aujourd'hui une population d'Ă©tudiants Ă©trangers approchant les 2 000 personnes, comptabilisant une centaine de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. La mobilitĂ© sortante dĂ©passe les 200 Ă©tudiants, rĂ©partis dans une quarantaine de pays[28] (entre autres, l'Angleterre, les États-Unis, l'Allemagne, la Hongrie, la Turquie ou encore Chypre)[29].

L'université est également à l'origine de plusieurs initiatives concernant l'apprentissage des langues, à titre d'exemple, le campus d'été qui a lieu aux mois de juin et juillet[30]. L'université accueille des étudiants de différentes nationalités et leur propose des cours en français et des sorties culturelles, en 2017, les étudiants étaient une cinquantaine à participer[31].

Recherche

  • 6 Laboratoires affiliĂ©s au CNRS
    • Laboratoire Espaces et SociĂ©tĂ©s (ESO) - UMR CNRS no 6590
    • Institut des molĂ©cules et matĂ©riaux du Mans (IMMM) - UMR CNRS no 6283
    • Laboratoire d'acoustique de l'universitĂ© du Mans (LAUM) - UMR CNRS no 6613
    • Centre de Recherche en ArchĂ©ologie, ArchĂ©osciences, Histoire (CReAAH) - UMR CNRS 6566
    • Laboratoire de PlanĂ©tologie et GĂ©osciences (LPG) - CNRS 6112
    • Laboratoire Temps, Mondes, SociĂ©tĂ©s (TEMOS) - CNRS UMR 9016
  • Les Équipes d'Accueil
    • Laboratoire d’histoire anthropologique du Mans - EA no 3266
    • Laboratoire d’informatique de l'UniversitĂ© du Maine - EA no 4023
    • Centre de droit de la responsabilitĂ© de l’universitĂ© du Maine (CDRUM) - EA no 1019
    • Groupe de recherche en droit des affaires (GRDA) - EA no 3268
    • Groupe d'analyse des itinĂ©raires et niveaux salariaux (GAINS) - EA no 2167
    • Laboratoire de physiologie et biochimie vĂ©gĂ©tales - EA no 2663
    • Laboratoire de biologie et gĂ©nĂ©tique Ă©volutive (LBGE) - EA no 3265
    • Laboratoire de gĂ©odynamique des rifts et des marges passives (LGRMP) - EA no 3264
    • Laboratoire manceau de mathĂ©matiques - EA no 3263
      • Équipe Statistique des processus
      • Équipe Processus stochastiques
      • Équipe d’arithmĂ©tique et gĂ©omĂ©trie
  • Les jeunes Ă©quipes
    • Groupe de recherches inter-langues de l’universitĂ© du Mans - JE no 2451
    • Centre d’études des sociĂ©tĂ©s antiques et mĂ©diĂ©vales - JE no 2452
  • Les Ă©quipes soutenues par l'universitĂ©
    • Laboratoire des activitĂ©s physiques et sportives (LAPS)
    • Équipe de recherche en littĂ©rature et en linguistique de l’universitĂ© du Mans (ERLILIUM)
    • Laboratoire d’applications des lipases de l’universitĂ© du Mans
    • Laboratoire d’histoire et d’archĂ©ologie mĂ©diĂ©vale

Vie Ă©tudiante

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire
1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996
2 691[32]3 173[32]3 408[32]3 820[32]4 768[32]5 590[32]7 825[32]9 976[32]9 548[32]
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
8 255[32]8 062[33]7 649[34]7 659[35]7 955[36]8 295[37]8 542[38]8 542[39]8 634[40]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2021
8 807[41]10 110[42]10 265[43]10 258[44]10 470[45]10 323[45]9 719[45]9 699[46]11 855[47]

Personnalités liées à l'université

Anciens Ă©tudiants

  • François Fillon[48], Premier ministre français (maĂ®trise de droit public)
  • Emmanuel Moire, chanteur français (dĂ©partement de gĂ©ographie)
  • Marc Joulaud, homme politique français (licence en droit public)
  • SĂ©bastien Bourdais, champion de course automobile (DEUG de mathĂ©matiques-physique-informatique)
  • Christophe Rouillon, Maire de Coulaines, Vice-prĂ©sident de l'Association des Maires de France chargĂ© de l'Europe (MaĂ®trise de droit public)

Enseignants

Notes et références

Notes

  1. Données prévisionnelles, ce chiffre inclut des moyens qui ne sont pas gérés par l’université comme les salaires ou la contribution des organismes de recherche

Références

  1. « Organisation et fonctionnement », sur univ-lemans.fr, (consulté le ).
  2. Décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel.
  3. L'université est fondée en 1965 en tant qu'annexe de l'université de Caen, obtient son indépendance en 1969 et est reconnue par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur en 1977.
  4. « En savoir + », Université du Maine.
  5. « Comment Le Mans est devenu la cité du son », sur Les Echos, (consulté le )
  6. « Sarthe. L'Université du Maine deviendra Le Mans Université en septembre », Le Maine Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Consultation - Université du Maine », sur univ-lemans.fr.
  8. j.chaillou#utilisateurs-ldap, « Comue expérimentale Angers-Le Mans : « Donner la priorité aux projets » », sur www.univ-angers.fr, (consulté le )
  9. Premier Ministre, « Décret n° 2020-1811 du 30 décembre 2020 portant création de la communauté d'universités et établissements COMUE Angers - Le Mans » Accès libre, sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  10. « Un nouveau campus universitaire dans le quartier de la gare au Mans », sur France Bleu, (consulté le )
  11. Alexis BABIN, Ouest France, « Le Mans. Un deuxième campus universitaire d’ici cinq à six ans » Accès libre, sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  12. « Présentation générale de l'IFSI », sur www.ch-lemans.fr (consulté le )
  13. Fiche personnalité : Christian Philip, Educpro, consulté sur www.educpros.fr le 25 juillet 2011
  14. Fiche personnalité : Yves Guillotin, Educpro, consulté sur www.educpros.fr le 25 juillet 2011
  15. Rachid El Guerjouma, nouveau président de l’université du Maine, Ouest-France, 16 mai 2012, consulté sur www.ouest-france.fr le 16 mai 2012
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Bibliographie

  • CUM info no 96,
  • Jean-Marie Constant, Histoire de l'universitĂ© du Maine, professeur honoraire d'histoire

Annexes

Articles connexes

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