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Tumulus de Crucuny

Le tumulus de Crucuny est une tombe Ă  chambre[1] (tumulus) de Carnac, dans le Morbihan en France.

Tumulus de Crucuny
Image illustrative de l’article Tumulus de Crucuny
Vue générale.
Présentation
Type Tumulus
(Tombe Ă  chambre)
PĂ©riode Ă‚ge du bronze
Faciès culturel Mégalithisme
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1900)
Visite Libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions ~ 55 Ă— 23 Ă— 13 m
Décor Menhir sommital gravé
Inhumations Plusieurs coffres funéraires
Mobilier Objets en cuivre, haches
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 37′ 08″ nord, 3° 04′ 27″ ouest
Pays France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Commune Carnac
GĂ©olocalisation sur la carte : alignements de Carnac
(Voir situation sur carte : alignements de Carnac)
Tumulus de Crucuny
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Tumulus de Crucuny
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Tumulus de Crucuny

Localisation

Le mĂ©galithe est situĂ© immĂ©diatement au nord du hameau de Crucuny[2] (environ 40 m sĂ©parent les premières maisons de la base du tumulus), le long de la route reliant ce hameau Ă  la route dĂ©partementale RD768.

Description

Menhir sommital du tumulus.

L'Ă©difice est composĂ© de plusieurs cistes et chambres funĂ©raires mal rĂ©pertoriĂ©es[1] - [3] recouvertes d'un tertre, lui-mĂŞme couvert par la vĂ©gĂ©tation[2]. L'ensemble mesure environ 55 m de longueur, 23 m de largeur et 13 m de hauteur[3]. Un menhir, haut de 2,8 m[4], gravĂ© de haches Ă  sa base[3], coiffe l'ensemble.

Le tumulus est propriété de l'État[5].

Historique

Le monument date de l'Âge du bronze[5], où il a servi de sépulture.

Après une première fouille non documentée[6], il est de nouveau fouillé en 1922 par Zacharie Le Rouzic et Saint-Just Péquart en 1922[6]. Cette nouvelle campagne a permis la mise au jour d'une chambre funéraire, dont l'ouverture pointe au nord[6]. Au centre de cette chambre, les archéologues ont découvert plusieurs coffres contenant des ossements humains[6]. Trois squelettes, accompagnés d'objets en cuivre et de haches polies et en silex, forment l'ensemble des restes archéologiques retrouvés sur site[3].

La fouille a également permis de déterminer que le monument a été perturbé au cours de l'époque gallo-romaine[6].

L'ensemble de l'édifice est classé au titre des monuments historiques sur la liste de 1900[5].

Annexes

Liens internes

Références

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