Tsering Woeser
Tsering Woeser (tibĂ©tain : àœàœșàŒàœąàœČàœàŒàœ àœŒàœàŒàœàœșàœąàŒ, Wylie : tshe ring 'od zer, pinyin tibĂ©tain : Cering Oiser, parfois appelĂ©e Woeser, autres graphies Ăser, WĂ©isĂš ou Wei Se en chinois) est une poĂ©tesse et essayiste de nationalitĂ© chinoise et d'ethnie tibĂ©taine, nĂ©e le Ă Lhassa[1] - [2]. Elle est l'Ă©pouse de l'Ă©crivain chinois Wang Lixiong.
Naissance | |
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Surnom |
Woeser |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Ăcrivain, journaliste, poĂ©tesse |
PĂšre |
Tsering Dorjé (d) |
MĂšre |
Tsering Youdron (d) |
Conjoint |
Wang Lixiong (depuis ) |
Membre de | |
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Genre artistique |
Poésie, essai |
Site web | |
Distinction |
Elle a reçu une Ă©ducation exclusivement en chinois, a Ă©tudiĂ© la littĂ©rature Ă Chengdu au Sichuan, et n'a pas appris le tibĂ©tain. Selon Michael Buckley, cela lui a permis d'ĂȘtre une voix trĂšs influente : elle passe pour ĂȘtre la premiĂšre TibĂ©taine Ă jouer le rĂŽle d'une intellectuelle sur la scĂšne publique en Chine grĂące Ă sa maĂźtrise des mĂ©dias[3].
Selon un article de la journaliste Susanne RamĂrez de Arellano (d) paru en 2010, Woeser est devenue une des principales sources de nouvelles sur le Tibet en Chine[4].
Biographie
Enfance
Tsering Woeser est nĂ©e Ă Lhassa en 1966. Sa mĂšre, TsĂ©ring Youdron, une TibĂ©taine, vit Ă Lhassa (en 2014, elle a 72 ans quand elle est interrogĂ©e par les autoritĂ©s chinoises alors que sa fille est dĂ©tenue Ă l'aĂ©roport de Gongar)[5] - [6]. Son pĂšre, Tsering DorjĂ©[7], issu du mariage d'un Han et d'une TibĂ©taine, Ă©tait soldat dans l'ArmĂ©e populaire de libĂ©ration[8]. Elle rĂ©side Ă Lhassa jusquâĂ lâĂąge de quatre ans, avant que son pĂšre soit mutĂ© dans le Kham Ă Tawu dans l'actuelle prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GarzĂȘ de la province du Sichuan[9]. Son grand-pĂšre paternel aurait poussĂ© sa famille Ă se siniser[8]. Enfant de la rĂ©volution culturelle, elle est Ă©levĂ©e et Ă©duquĂ©e entiĂšrement en langue chinoise et n'a jamais appris Ă lire ou Ă Ă©crire en tibĂ©tain[10]. Elle reçoit une Ă©ducation exclusivement chinoise et athĂ©e, avec une « croyance naĂŻve dans les bienfaits du Parti » [11].
Ăducation
En 1988, elle obtient un diplÎme en littérature chinoise de l'Université des nationalités du Sud-ouest (c'est-à -dire pour les minorités ethniques) à Chengdu. En 1990, elle devient rédactrice pour la revue de langue chinoise Xizang Wenxue (Littérature du Tibet)[9]. Elle travaille comme journaliste à Kardzé et plus tard à Lhassa. Elle décide d'apprendre le tibétain et de se convertir au bouddhisme tibétain[12].
Rencontre avec Wang Lixiong
En 2000, à Lhassa, elle rencontre Wang Lixiong, qui a passé 2 ans au Tibet et vient de publier un ouvrage critique sur la politique que la Chine y exerce[8].
Activité
Woeser est employée par la Fédération chinoise des cercles littéraires et artistiques du Tibet, par l'intermédiaire de laquelle sa poésie a été publiée. AprÚs avoir changé de sujet pour s'intéresser à l'histoire du Tibet, et avoir publié Notes sur le Tibet, un ouvrage trÚs apprécié, elle est punie et censurée. Son appartement est confisqué, elle perd son emploi et son passeport pour les voyages internationaux lui est refusé [13] - [14]. En 2003, elle est exilée à Pékin[9]. En 2004, elle s'y marie à Wang Lixiong[9] rencontré quatre ans plus tÎt à Lhassa. Ensemble ils présentent le problÚme des minorités ethniques dans les milieux pro-démocrates jusque-là peu sensibilisés à ces questions.
Au cours des troubles de 2008 au Tibet, Woeser et Wang Lixiong, alors son mari, auraient Ă©tĂ© mis en rĂ©sidence surveillĂ©e aprĂšs avoir parlĂ© Ă des journalistes[15]. Afin d'empĂȘcher la diffusion d'informations, le site internet de Tsering Woeser est attaquĂ© et dĂ©truit par des hackers signant « L'Alliance des rouges de Chine »[16].
Woeser et Wang Lixiong fournissent réguliÚrement des analyses pour le service tibétain de RFA[17]. Depuis le , le service en tibétain de RFA diffuse une émission intitulée « le forum de Woeser », consacrée à ses écrits sur la religion, la culture, l'économie et la politique au Tibet[18].
Elle est l'une des 303 intellectuels chinois signataires de la charte 08, manifeste publié le , pour promouvoir la réforme politique et le mouvement démocratique chinois[19].
En , Ă la suite des Ă©meutes au Xinjiang Tsering Woeser et Wang Lixiong lancent une pĂ©tition[20] afin de demander la libĂ©ration de l'universitaire Ilham Tohti. En effet, le lâĂ©conomiste ouĂŻgour Ilham Tohti, professeur Ă lâUniversitĂ© centrale des minoritĂ©s et animateur d'un blog[21], a disparu de son domicile de PĂ©kin. Les autoritĂ©s chinoises lui reprochent dâavoir provoquĂ© des troubles, en propageant des rumeurs concernant les Ă©meutes au Xinjiang. La pĂ©tition souligne quâIlham Tohti revendique des relations amicales entre nationalitĂ©s. Son blog a Ă©tĂ© conçu comme un espace d'Ă©change, Ilham Tohti ne saurait ĂȘtre tenu pour responsable des propos tenus par des participants au forum du blog[22]. Le , 250 personnes avaient signĂ© cette pĂ©tition.
La poĂ©tesse Tsering Woeser annonce le l'emprisonnement de 4 Ă©crivains tibĂ©tains. RSF indique Ă leurs sujets: « La rĂ©pression des auteurs tibĂ©tains doit cesser ! LâimpossibilitĂ© pour les Ă©crivains et journalistes de cette province chinoise de sâexprimer librement et de critiquer les autoritĂ©s de PĂ©kin et la politique du Parti Communiste Chinois (PCC) est une honte pour la Chine. La plupart sont dĂ©tenus sans avoir Ă©tĂ© jugĂ©s et leur lieu de dĂ©tention est inconnu. Apprendre lâincarcĂ©ration de plusieurs personnalitĂ©s rĂ©putĂ©es, parfois plus dâun an aprĂšs les faits, est par ailleurs symptomatique de la difficultĂ© dâobtenir des informations sur le Tibet » [23]
Tsering Woeser demande un passeport depuis 3 ans Ă l'Ătat chinois et poursuit ce dernier en justice pour l'obtenir [24].
En 2010 à propos de l'arrestation du Tibétain Karma Samdrup et des membres de sa famille, Woeser indique à l'AFP : « ces condamnations font peur à de nombreux intellectuels tibétains », sans autres commentaires par « peur des représailles »[25].
Alors que 16 TibĂ©tains se sont immolĂ©s au Tibet depuis mars 2011 et que la police chinoise a ouvert le feu lors de manifestations pro-tibĂ©taine dans la prĂ©fecture autonome tibĂ©taine de GarzĂȘ[26] (selon l'agence Chine nouvelle, il s'agit d'Ă©meutes ayant entraĂźnĂ© la destruction de magasins, d'un commissariat, d'une maison, de vĂ©hicules de police et d'ambulances, par des casseurs armĂ©s de pierres et de couteaux, et faisant des blessĂ©s chez les agents de police, tibĂ©tains pour 90 % d'entre eux)[27] - [28], Woeser relaye sur Twitter, Ă l'intention des communautĂ©s chinoises, les informations concernant le Tibet. Le , aprĂšs avoir dĂ©couvert l'immolation d'un moine tibĂ©tain Ă Aba, Woeser Ă©crit : « Ce soir, nous sommes en pleurs⊠C'est moi qui la premiĂšre ai dit Ă un lama qu'un de ses compagnons s'Ă©tait immolĂ©. Mes larmes ne cessaient de couler. Il ne pouvait parler⊠Il est si tard Ă prĂ©sent, on aimerait parler mais les mots ne peuvent sortir. Alors, finalement, on pleure. Est-ce en raison de la tristesse que les gens ne parlent pas de cela ? »[29].
En , Tsering Woeser est assignĂ©e Ă rĂ©sidence Ă PĂ©kin pour une durĂ©e d'un mois, l'empĂȘchant ainsi de recevoir le prix Prince Claus[30] - [31]. Le , avec le poĂšte Gade Tsering et Arjia Lobsang Tupten, elle lance un appel et une pĂ©tition afin que cessent les auto-immolations des TibĂ©tains : « sous cette oppression redoublĂ©e, chacune de nos vies est importante, chacune doit ĂȘtre conservĂ©e. »[32] - [33].
En 2013, Tsering Woeser, inquiÚte de la restructuration des abords du barkhor à Lhassa[34], engage une pétition demandant la protection du site[35].
CarriĂšre
Selon le Tibet Information Network (TIN), son livre Notes sur le Tibet est interdit par le gouvernement de la rĂ©gion autonome du Tibet en septembre 2003[36], mĂȘme s'il « semblait ĂȘtre toujours disponible Ă l'achat, du moins Ă©pisodiquement, sur l'Internet »[37] - [24], Ă cause dâallusions favorables au 14e dalaĂŻ-lama[38]. De fait, l'Ă©dition initiale de 2003 serait disponible en Chine sur un site web[39].
Selon l'IFEX[38] et Human Rights in China, en 2004, peu aprÚs l'interdiction, Woeser perd son travail et son statut[40] et ses droits de citoyenne chinoise au motif qu'elle pourrait « mettre en péril la Nation » selon les autorités chinoises[41].
Selon Radio Free Asia (RFA), le , ses deux blogues sont fermĂ©s par ordre du gouvernement, apparemment en rĂ©ponse aux articles dans lesquels elle prĂ©sentait ses vĆux au 14e dalaĂŻ-lama Ă l'occasion de son anniversaire, le 6 juillet[38] - [42]. La poĂ©tesse y avait Ă©galement publiĂ© un poĂšme faisant l'Ă©loge du chef spirituel[43].
Selon Reporters sans frontiĂšres (RSF), les deux blogues de Woeser auraient Ă©tĂ© fermĂ©s Ă la demande des autoritĂ©s chinoises alors quâune vague de censure dĂ©noncĂ©e par RSF frappait lâInternet chinois[44]. Woeser y publiait des essais sur la culture tibĂ©taine et sur des sujets rarement abordĂ©s au Tibet comme le SIDA, la prostitution, les dĂ©gĂąts environnementaux et la voie ferrĂ©e reliant PĂ©kin Ă Lhassa, Ă la construction de laquelle elle Ă©tait opposĂ©e[24].
Cependant, si les premiers blogues ont disparu des serveurs chinois, un nouveau blogue en chinois est accessible chez l'hébergeur américain middle-way.net [45]. Selon le PEN American Center (en), ce nouveau blogue a été la cible d'une cyberattaque en [46].
Sur la base de photos prises durant la rĂ©volution culturelle au Tibet par son pĂšre, alors cadre de lâarmĂ©e chinoise, Tsering Woeser, interviewe, de 1999 Ă 2006, 70 personnes photographiĂ©es. Elle conserve 23 tĂ©moignages pour un ouvrage, quâon ne trouve pas en Chine et qui fut publiĂ© en chinois Ă TaĂŻwan. Elle veut comprendre pourquoi des temples comme le Jokhang ont Ă©tĂ© saccagĂ©s par les jeunes gardes rouges, comprenant des Hans, mais aussi une majoritĂ© de TibĂ©tains, venus de PĂ©kin ou des lycĂ©es de Lhassa. Woeser explique: « Les plus jeunes, souvent, croyaient vraiment Ă la propagande de Mao. Elle Ă©tait efficace et, d'ailleurs, on y a cru dans le monde entier. Mais on s'aperçoit aussi combien de gens n'avaient pas le choix : ils participent parce qu'ils ont peur. Parce que c'est la seule maniĂšre de survivre. » La traduction française de l'ouvrage de Woeser est parue en 2010 sous le titre MĂ©moire interdite. TĂ©moignages sur la rĂ©volution culturelle au Tibet[47].
Prix
- En 2007, Tsering Woeser reçoit le prix du Norwegian Authors Union pour la liberté d'expression [48].
- Elle reçoit le prix 2007 pour la libertĂ© dâexpression de l'Association des journalistes tibĂ©tains en exil[2].
- En 2010, elle reçoit le Courage in Journalism Awards de la fondation International Women's Media Foundation[49] - [50].
- En 2011, prix du Prince Claus, thĂšme Briser les tabous
- En 2013, prix international femme de courage[51]. Par ailleurs, Nathalie Griesbeck soutint la candidature de Tsering Woeser pour le prix Sakharov. La dĂ©putĂ©e europĂ©enne considĂšre que Tsering Woeser est « une femme dâun courage exceptionnel et lâune des rares voix du Tibet Ă ĂȘtre entendue dans le monde »[52].
Ćuvres
- 2014 : Tsering Woeser, Wang Lixiong, Voices from Tibet: Selected Essays and Reportage, traduit par Violet Law, Hong Kong University Press, (ISBN 988820811X et 9789888208111)
- 2013 : Immolations au Tibet - La Honte du monde, éd. IndigÚnes, traduction Dekyid, préface Robert Badinter, illustration Ai Weiwei.
- 2010 : Mémoire interdite. Témoignages sur la révolution culturelle au Tibet, éd. Gallimard, traduction Li Zhang & Bernard Bourrit, (ISBN 2070131157)
- 2005 : Unlocking Tibet: A Chinese Authorâs Perspective on Tibet Issue, Switzerland, par Wang Lixiong et Woeser.
- XÄ«zĂ ng zĂ i shĂ ng ăè„żèćšäžă(Xining, QÄ«nghÇi rĂ©nmĂn chĆ«bÇnshĂš éæ”·äșșæ°ćșç瀟 1999).
- XÄ«zĂ ng BÇjĂŹ ăè„żèçŹèź°ă (Guangzhou, HuÄchĂ©ng chĆ«bÇnshĂš è±ććșç瀟 2003), (ISBN 7536038313). Aussi publiĂ© Ă TaĂŻwan comme MĂng wĂ©i XÄ«zĂ ng de shÄ« ăćäžșè„żèçèŻă (Taiwan, DĂ kuĂ i wĂ©nhuà 性ćæć 2006), (ISBN 9867291905). Un extrait traduit en français a Ă©tĂ© publiĂ© en 2016 sous le titre «La beautĂ© des cartes» dans la revue Jentayu, Ă©d. Jentayu, traduction Filip Noubel, (ISBN 9782954989273).
- JiĂ nghĂłngsĂš de dĂŹtĂș ăç»çșąèČçć°ćŸă (Taiwan, ShĂyÄ«ng chĆ«bÇnshĂš æ¶è±ćșç瀟 2003), (ISBN 9867762045) ; (Beijing, ZhĆngguĂł lÇyĂłu chĆ«bÇnshĂš äžćœæ æžžćșç瀟 2004), (ISBN 7503222476).
- BÄkuĂČ JiÄ de cÄngsÄng ć «ć»èĄçæȧæĄ, in: JÄ«n ZhĂŹguĂł éćżćœ (ed.): XÄ«zĂ ng dÄngdĂ i lÇxĂngjĂŹ è„żèćœä»Łæ èĄèź° (Lhasa, XÄ«zĂ ng rĂ©nmĂn chĆ«bÇnshĂš è„żèäșșæ°ćșç瀟 2004), (ISBN 7-223-01587-X).
- JiĂ nghĂłngsĂš de NĂmÇ CĂŹrĂ©n ç»çșąèČçć°ŒçæŹĄä», in: MÇ MĂngbĂł é©Źæć, XiÄo YĂĄo èç¶ (eds.): WĂ©nhuĂ mĂngjiÄ huĂ fĂłyuĂĄn æćć柶èŻäœçŒ (Beijing, ZhĆngguĂł dĂ ng'Ă n chĆ«bÇnshĂš äžćœæĄŁæĄćșç瀟 2004), (ISBN 7801664159).
- ShÄjiĂ© ăæć«ă (Taiwan, DĂ kuĂ i wĂ©nhuà 性ćæć 2006), (ISBN 9867291840).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le Tibet Invisible : Traduction française des chroniques de Woeser
- La beauté des cartes : Entretien avec Woeser dans la revue Jentayu
- L'invasion, l'exil â contre l'oubli, pour mĂ©moire , traduction en français dâun poĂšme de Woeser par Claude Levenson
- « PEN International Magazine (hiver 2009) », extrait de Mémoire interdite : témoignages sur la révolution culturelle au Tibet
- âThey Have Guns, and I, a Penâ: Highly Valuable New Source on the Tibetan Rebellion
- In Beijing, author treads fine line as she tells Tibet's story, The Christian Science Monitor,
- (zh) Blog de Woeser
- Voir notamment "Secret Tibet" de Woeser sur le site Tibet Writes
- Tibet Facing Imperialism of Two Kinds: An Analysis of the Woeser Incident par Wang Lixiong
- Dreaming Lhasa
- Lone Tibetan Voice, Intent on Speaking Out
Notes et références
- Cf la monographie de l'auteur sur le site (en) Woeser Where Tibetans Write : « This force of hundreds of Tibetan authors and poets have a command of Chinese that readers and critics find superior in many cases to the work of todayâs Han writers ».
- (en) Tibetan journalistsâ body honours Woeser on its 10th Anniversary.
- (en) Michael Buckley, Meltdown in Tibet: China's Reckless Destruction of Ecosystems from the Highlands of Tibet to the Deltas of Asia, Palgrave Macmillan, 2014 (ISBN 1137474726 et 9781137474728), p. 140.
- (en) Susanne RamĂrez de Arellano, Tsering Woeser, International Women's Media Foundation, 2010 : « Woeser has become one of the main sources of news about Tibet in China. »
- (en) Tibet's most famous woman blogger, Woeser, detained by police
- (en) Tibetan writer Woser detained at Lhasa airport, 9 août 2012
- (en) Banned Tibetan writer publishes in Taiwan.
- Bruno Philip (journaliste), Le couple qui tient tĂȘte Ă PĂ©kin, Le Monde, 16 avril 2008.
- Françoise Robin, Comptes rendus Woeser, Tibetâs True Heart. Selected Poems Ragged Banner Press, 2008. (ISBN 978-0-9816989-0-8)
- Tsering Woeser PEN American Center
- Le Nouvel Observateur du 23 décembre au 5 janvier 2010 : La voix des sans paroles de Ursula Gauthier - Tsering Woeser : l'ùme du Tibet (page 83) en ligne.
- (en) Haomin Gong, Xin Yang, Reconfiguring Class, Gender, Ethnicity and Ethics in Chinese Internet Culture: Caught on the Web, Taylor & Francis, 2017 (ISBN 1317360265 et 9781317360261), p. 100
- Informations biographiques sur Woeser.
- "Censoring Essays and Translations on Tibet" Traduit par Radio Free Asia, avril 2015
- Jean-Jacques Mével, En Chine, quelques voix bravent le tabou tibétain, LE FIGARO.fr International, 28 mars 2008.
- Michel Bonnin Au loin l'harmonie Perspectives chinoises, 2009 « Des mĂ©thodes tout Ă fait extra-lĂ©gales ont mĂȘme Ă©tĂ© employĂ©es pour bloquer lâinformation si nĂ©cessaire. Ainsi, le site Internet de Woeser (Weise, en chinois), une Ă©crivaine tibĂ©taine vivant Ă PĂ©kin qui diffusait des informations grĂące Ă une adresse basĂ©e hors de Chine, a Ă©tĂ© attaquĂ©, pillĂ© et dĂ©truit par des hackers de haut niveau signant « LâAlliance des rouges de Chine ». Sa liste de correspondants Skype a Ă©galement Ă©tĂ© volĂ©e et utilisĂ©e pour tenter dâobtenir des infor- mations »
- (en) Tibetan Writer Under House Arrest in Beijing Site de RFA ; citation : « Both Tsering Woeser and her husband, Wang, contribute regular commentary to RFAâs Tibetan service ».
- (en) Woeser's forum.
- Charte 08, Le Figaro.
- Texte de la pĂ©tition en faveur de la libĂ©ration de lâĂ©conomiste Ilham Tohti
- (en) Le blog d'Ilham Tohti
- Source : Le Courrier International
- « Source : Reporters sans frontiÚres du 4 août 2009 »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- (en) Tibetan writer, a rare outspoken voice against Beijing's policies, sues Chinese government, Associated Press, 23 juillet 2008.
- Terre-finance - 4 juillet 2010 : Chine: un militant écologiste tibétain condamné à cinq ans de prison
- Tibet:des manifestants tuĂ©s par les forces de lâordre, Courrier International, 25 janvier 2012
- Les tentatives des forces sécessionnistes à l'étranger de discréditer le gouvernement chinois sont vouées à l'échec, agence de presse Xinhua, 2012/01/25.
- (en) Xu Aqing (Global Times), Monks run amok, Ecns.cn, 2012-02-03, p. 1.
- Le Tibet est en feu, mais oĂč sont les intellectuels chinois ?, Rue89 : Oiwan Lam Traduit par Noele Belluard-Blondel, 1er fĂ©vrier 2012
- Reporters sans FrontiÚres, « Le Tibet toujours plus coupé du monde »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), 1er mars 2012
- (en) Centre daily, « Tibetan writer says China blocks her from award »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), 1er mars 2012
- Tsering Woeser, Demande aux Tibétains de cesser les auto-immolations : Nous devons préserver la vie malgré la terrible oppression, 8 mars 2012
- (en) Tania Branigan, Tibetan 'shot dead' at Chinese police station, The Guardian, 9 mars 2012.
- La rénovation du centre de Lhassa suscite des inquiétudes Le Monde, 26 juin 2013
- Notre Lhassa sera bientÎt complÚtement détruite! Sauvons Lhassa! Tsering Woeser, mai 2013
- (en) TAR Authorities Ban Book by Tibetan Author (TIN).
- (en) Extracts from âNotes on Tibetâ
- Des sites Web sont fermés en plein milieu d'une vague de répression de l'Internet, Archives du "Communiqué de l'IFEX", vol. 15, No. 31, 8 août 2006.
- (zh) JQCQ, site book.jqcq.com.
- (en) Tibet: China persecuting Tibetan Writer for Pro-Dalai Lama Opinion, Site de l'UNPO
- Le blog de Tsering Woeser, activiste des Droits de lâHomme, est inaccessible.
- (en) Banned, Blocked Tibetan Writer Vows to Speak Out in China.
- (en) TW, China shuts blog that wished Dalai Lama happy birtday, sur le site Tibet Writes, 26 dĂ©cembre 2007: « She (Woeser) said her birthday wishes and poem posted on July 6, the Dalai Lamaâs birthday, praised the spiritual leader who has been exiled in India since 1959 ».
- Disparition des deux blogs dâune poĂ©tesse tibĂ©taine, Site de RSF.
- (en) woeser.middle-way.net Woeser's blog.
- (en) PEN Protests Cyber-Attacks Against Woeser.
- Brice Pedroletti, "Mémoire interdite" : nuit de dix ans au Tibet, Le Monde, 25 décembre 2010
- (en) Norwegian Authors Union awards Freedom of Expression Prize 2007 to Tsering Woeser Site de Phayul.com.
- (en) Tibetan writer Woeser wins âCourage in Journalism awardâ
- (en) Press release « Copie archivée » (version du 27 mai 2010 sur Internet Archive).
- (en) Woeser dedicates âCourageâ award to Tibetan self-immolators, Phayul.com, 5 mars 2013
- Prix Sakharov : Je soutiens la dissidente tibétaine Tsering Woeser !