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Ligne ferroviaire Qing-Zang

La ligne ferroviaire Qing-Zang (Qing pour Qinghai, Zang pour Tibet)[1], ou ligne ferroviaire Qinghai-Tibet, est une ligne de chemin de fer inaugurĂ©e le par le prĂ©sident de la RĂ©publique populaire de Chine, Hu Jintao. Longue de 1 142 km, elle relie la ville de Golmud dans la province du Qinghai (2 800 m d'altitude) Ă  la ville de Lhassa, capitale de la RĂ©gion autonome du Tibet (3 500 m d'altitude).

Ligne
Qing-Zang
Ligne de Golmud Ă  Lhassa
Image illustrative de l’article Ligne ferroviaire Qing-Zang
Tracé de la nouvelle ligne de chemin de fer de Xining à Lhassa.
Pays Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Historique
Mise en service 2006
Caractéristiques techniques
Longueur 1 142 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non Ă©lectrifiĂ©e
Nombre de voies Voie unique

C'est la premiÚre ligne reliant la région autonome du Tibet au reste de la Chine. Son relief et son altitude en faisaient la derniÚre région de Chine dépourvue de tout chemin de fer. Le coût de la construction est estimé officiellement à environ 3,5 milliards d'euros. Selon le gouvernement tibétain en exil et différents observateurs, cette ligne pose cependant des problÚmes d'ordre politique.

Au , la ligne Qinghai-Tibet a transporté 52,76 millions de voyageurs depuis son entrée en service[2].

Historique du projet

Sun Yat-sen, l'un des fondateurs du Kuomintang et le premier prĂ©sident de la RĂ©publique de Chine en 1912, Ă©mit l'idĂ©e de rĂ©aliser une ligne de chemin de fer reliant le Tibet au reste de la Chine. Ce projet sera repris par le parti communiste chinois dans les annĂ©es 1950. La partie comprise entre Golmud et Xining a Ă©tĂ© commencĂ©e en 1958. Pendant le Grand Bond en avant et la RĂ©volution culturelle, les travaux sont interrompus[3]. Puis ils reprennent en 1979 et sont achevĂ©s en 1984. Une fois les obstacles techniques surmontĂ©s, la construction de la ligne Golmud-Lhassa dĂ©bute en juin 2001[4]. Le prĂ©sident Hu Jintao est prĂ©sent lors de l'inauguration de la ligne Qinghai-Tibet le . À cette occasion il dĂ©clare : « L'ouverture au trafic du chemin de fer Qinghai-Tibet constitue une nouvelle victoire remarquable que nous avons remportĂ©e dans notre modernisation socialiste, et la rĂ©alisation d'un rĂȘve que nous avons nourri depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations »[5].

La construction de cette ligne entre dans le programme de développement de l'Ouest, prévoyant une stratégie globale de développement des provinces de la Chine occidentale, jusqu'alors beaucoup moins développées que la Chine orientale[6]. Depuis la mise en service complÚte de la ligne, la liaison ferroviaire de Pékin à Lhassa prend 50 heures.

La ligne est prĂ©vue pour ĂȘtre prolongĂ©e jusqu'Ă  Katmandou, au NĂ©pal, via SamdrubtsĂ© (chef-lieu de Xigaze) vers l'ouest, puis Zhangmu Ă  la frontiĂšre entre les deux pays. Une autre extension doit attendre Dali, dans la province du Yunnan via Nyingchi (Linzhi, RĂ©gion autonome du Tibet) vers l'Est.

Golmud
Nanshankou
Ganlong
Nachitai
Xiaonanchuan
Yuzhufeng
Wangkun
Budongquan
Chumaerhe
Wudaoliang
Xiushuihe
Jiangkedong
Riaquchi
Tuotuohe
Tongtianhe
Yanshiping
Buqiangge
Tanggula
Zhajiazangbu
Tuoju
Anduo
Diwuma
Gangxiu
Naqu
Tuoru
Gulu
Wumatang
Dangxiong
Daqiongguo
Yangbajing
Maxiang
Lasaxi
Lasa
● Gares ordinaires
● Gares avec point de vue
Note : les gares en gris ne sont pas gardées
Note : cette image n'est pas Ă  l'Ă©chelle

Caractéristiques principales

La ligne, appelĂ©e T27 dans le sens PĂ©kin-Lhassa, emprunte le col des Tanggula Shankou Ă  5 068 mĂštres d'altitude, ce qui en fait la ligne la plus haute du monde. Ce titre Ă©tait dĂ©tenu prĂ©cĂ©demment par une antenne miniĂšre du Ferrocarril Central Andeo (Chemin de fer central des Andes, situĂ© dans les Andes prĂšs de Ticlio au PĂ©rou, avec 4 830 m). Cette ligne comporte Ă©galement un tunnel situĂ© Ă  80 km au nord-ouest de la capitale rĂ©gionale, Lhassa, le tunnel de Yangbajain no 1, long de 3 345 mĂštres, qui se trouve Ă  4 264 mĂštres d'altitude.

Plus de 960 km (80 % de la longueur de la ligne) se trouvent Ă  une altitude supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  4 000 mĂštres, et plus de 50 % de la ligne est construit en terrain gelĂ© en permanence (pergĂ©lisol).

À la sortie de la ville de Golmud, un portail porte l'inscription : « Un dragon de fer danse sur le Toit du monde »

  • Train tirĂ© par une locomotive diesel NJ2 des chemins de fer chinois sur la ligne Qinghai-Tibet en 2008.
    Train tiré par une locomotive diesel NJ2 des chemins de fer chinois sur la ligne Qinghai-Tibet en 2008.
  • Ouvrages vers le col de Tanggula.
    Ouvrages vers le col de Tanggula.
  • Ligne Xining-Lhassa vers le col de Tanggula.
    Ligne Xining-Lhassa vers le col de Tanggula.
  • Abords de Lhassa.
    Abords de Lhassa.

Construction

Installation d'un tablier de viaduc en 2005

Infrastructures

L'Ă©cartement des rails correspond Ă  l'Ă©cartement standard, soit 1,435 mĂštre, d'ailleurs utilisĂ© sur le reste du rĂ©seau ferroviaire chinois. La pose des rails au Tibet a commencĂ© le Ă  partir de la gare d'Anduo, dans les deux directions, simultanĂ©ment vers les monts Tangula et vers Lhassa. Le , les rails ont Ă©tĂ© posĂ©s au col des monts Tangula, point culminant de la ligne Ă  5 068 mĂštres d'altitude. Le journaliste Gilles Van Grasdorff indique que le gouvernement chinois aurait rĂ©tribuĂ© les ouvriers de l'ordre de 200 Ă  300 euros par mois, toutefois cette allĂ©gation est invĂ©rifiable comme l'affirmation qu'aucune victime n'a Ă©tĂ© constatĂ©e parmi ces ouvriers[7]. Le journaliste Pierre Haski indique que les journalistes Ă©trangers ou des observateurs indĂ©pendants n'ont pas Ă©tĂ© admis sur les chantiers lors des travaux effectuĂ©s en hiver, par des tempĂ©ratures de - 25 °C ou - 35 °C et ce sur prĂšs de la moitiĂ© du trajet[8]. Par ailleurs Gilles Van Grasdorff indique que « ces travailleurs, hommes, femmes et enfants provenaient tous des laogais, nombreux dans la rĂ©gion »[9].

La section Xining - Golmud, soit 815 km, situĂ©e dans le Qinghai, a Ă©tĂ© ouverte au trafic en 1984. La construction du tronçon Golmud - Lhassa a commencĂ© le . Son achĂšvement est intervenu Ă  la fin de l'annĂ©e 2005, les travaux de signalisation et les essais nĂ©cessitant toutefois entre six et douze mois supplĂ©mentaires.

Viaduc
Gare de Golmud

Trente gares ont Ă©tĂ© construites, parmi lesquelles celle des monts Tanggula qui est, Ă  5 068 m d'altitude, la gare la plus haute du monde (suivie par les gares de CĂłndor, Ă  4 786 m, sur la ligne Rio Mulatos-PotosĂ­ en Bolivie, et La Galera Ă  4 781 m au PĂ©rou).

Sur un tronçon d'environ 550 km, la voie ferrĂ©e est implantĂ©e sur un sol gelĂ© la plus grande partie de l'annĂ©e mais qui devient instable pendant les mois les plus chauds de l'annĂ©e. On a mis en place sous le ballast des tuyaux en acier remplis d'un fluide frigorigĂšne Ă  base d'ammoniac qui doit conserver le pergĂ©lisol gelĂ©.

Matériel roulant

Issues du modÚle américain GE Dash 9-44CW adapté à la haute altitude, 78 locomotives diesel ont été construites par GE Transportation. Dénommées NJ2 par les Chinois, elles sont de type CC diesel électrique à turbocompresseur.

Toilettes du train T165 PĂ©kin-Xining-Lhassa

La société Bombardier Transport a obtenu le marché du matériel roulant pour voyageurs. Le constructeur canadien a livré, entre et , 361 voitures équipées pour la haute altitude (systÚme de pressurisation, circuits d'alimentation en oxygÚne et protection contre les rayons ultra-violets). 53 de ces voitures sont des voitures-lits luxueuses destinées à la clientÚle touristique.

Les trains circulent sur la voie unique Ă  une vitesse maximale de 120 km/h, sauf dans les zones gelĂ©es oĂč la vitesse est limitĂ©e Ă  100 km/h.

Pour les passagers, les wagons comportent de nombreux amĂ©nagements propres Ă  rendre le voyage le moins difficile possible malgrĂ© la rudesse de l'environnement extĂ©rieur. Ainsi, les voitures ont Ă©tĂ© conçues de telle sorte que chaque passager dispose de sa propre arrivĂ©e d'oxygĂšne (laquelle est mise en service dĂšs l'arrivĂ©e sur les hauts plateaux tibĂ©tains), les matĂ©riaux utilisĂ©s ont Ă©tĂ© choisis pour leur rĂ©sistance tant au froid qu'aux vents de sable ou encore aux orages, enfin les vitres fumĂ©es permettent de protĂ©ger les voyageurs des rayons ultraviolets qui ne peuvent pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©s par l'atmosphĂšre tant elle est fine Ă  km d'altitude. Au cours du trajet plusieurs motrices sont utilisĂ©es en fonction du profil de la voie.

DĂ©veloppement Ă©conomique

Parcours au Tibet

Échanges commerciaux

Bien que le dalaĂŻ-lama Ă©tait opposĂ© Ă  la construction de la ligne, il a, le jour de l'ouverture, « saluĂ© son achĂšvement, espĂ©rant qu’elle permettra au Tibet de sortir de la pauvretĂ© et de l’arriĂ©ration »[10].

PremiÚre ligne reliant le Tibet au reste de la Chine, elle doit permettre de désenclaver la région pour accélérer son développement économique.

La ligne ferroviaire a eu comme effet la diminution des coĂ»ts de transport, ce qui a permis de faciliter les Ă©changes. Entre le et le , 591 000 tonnes de marchandises ont Ă©tĂ© transportĂ©es, dont 94,4 % au Tibet[11]. En effet, le fret ferroviaire est facturĂ© 0,12 yuan par tonne-km, alors que le fret routier est facturĂ© 0,27 yuan[11]. Ceci a permis au Tibet d’économiser plus 170 millions de yuans en prĂšs d'une annĂ©e depuis l'ouverture de la voie ferrĂ©e[11]. GrĂące Ă  cette baisse des coĂ»ts, le commerce extĂ©rieur du Tibet a progressĂ© de 75 %, atteignant 322 millions de dollars en 10 mois depuis la mise en opĂ©ration de la voie ferrĂ©e (statistiques des Douanes de Lhassa)[11]. Parmi ces 322 millions, 100 millions de dollars d'importations et 222 millions de dollars d'exportations entre le et le , en hausse de respectivement 170 % et 51 %[11].

Tourisme

Il y a Ă©galement eu une hausse de l’activitĂ© touristique. Depuis le , le nombre de touristes se rendant au Tibet augmente de 3 000 Ă  4 000 personnes par jour sur la voie ferrĂ©e Qinghai-Tibet. D'aprĂšs une Ă©tude, 1 000 personnes prennent chaque jour l'avion et le bus pour se rendre au Tibet[12]. En 2010, le nombre de touristes dĂ©passerait 5 millions de personnes avec des recettes de 5,8 milliards de yuans[12]. Pour ordre d'idĂ©e, un trajet PĂ©kin-Lhassa coĂ»te prĂšs de 50 euros en classe 4.

Au , la ligne a transportĂ© 52,76 millions de voyageurs depuis son entrĂ©e en service le . En 2011, le nombre de voyageurs a atteint les 10,6 millions[13].

Controverses politiques

Impact sur la composition de la population

Certains craignent que cette ligne ne favorise une immigration en provenance du reste de la Chine (notamment de Chinois de l'ethnie Han) et qu'elle n'amÚne les Tibétains à devenir minoritaires. On craint également que le gouvernement n'utilise la ligne pour renforcer sa présence militaire dans la région, et qu'il n'augmente l'exploitation des ressources naturelles avec tous les risques que cela représente pour l'environnement fragile du Tibet[8].

Selon Pierre-Yves NĂ©ron, chercheur en Ă©thique de l'universitĂ© de MontrĂ©al, la ligne ferroviaire est perçue par plusieurs observateurs comme un outil de la colonisation du Tibet par la Chine, une dĂ©marche contraire au droit Ă  l’autodĂ©termination[14].

Pour Gregory Clark, ancien responsable au MinistĂšre australien des affaires Ă©trangĂšres et vice-prĂ©sident de l'universitĂ© internationale Akita, si l'Ă©tablissement de cette ligne ferroviaire de 1 142 km de long Ă  5 000 m d'altitude est un pĂ©chĂ©, faut-il pour autant laisser les TibĂ©tains Ă  jamais confinĂ©s dans un isolement rĂ©trograde[15] ?

D'autres y voient une similitude avec le Pacific Railway Act de 1862 qui permit aux États-Unis d'ouvrir la route vers l'ouest.

Campagne contre le chemin de fer entre PĂ©kin et Lhassa

Au Canada, en 2005, une campagne de protestation contre l'entreprise Bombardier, chargée de construire les voitures des trains[16], fut organisée par des militants pour le Tibet[17].

En France, dans une tribune publiée par L'Humanité le , le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon affirmait que la « campagne contre le chemin de fer entre Pékin et Lhassa » usait d'« arguments qui rappellent le XIXe siÚcle et la condamnation du chemin de fer par le pape Grégoire XVI, qui y voyait un moyen diabolique de diffuser des idées nouvelles et de bouleverser la tradition religieuse »[18].

Impact militaire

L’Inde considĂšre cette ligne de chemin de fer avec inquiĂ©tude pour sa sĂ©curitĂ©[19] en raison des implications militaires et du renforcement potentiel de l'armĂ©e chinoise dĂ©jĂ  importante au Tibet, y compris dans sa capacitĂ© Ă  dĂ©ployer des armes nuclĂ©aires tactiques[20] - [21] - [22].

Environnement

Respect de l'environnement

Selon l'Administration d'État pour la protection de l'environnement (SEPA)[23], la ligne n'a pas eu d'effets nocifs sur la nature et la faune grĂące aux importants moyens mis en Ɠuvre. 1,5 milliard de yuans ont Ă©tĂ© investis dans le projet pour la protection de l'environnement, soit 4,6 % du total[23]. Le projet a Ă©galement prĂ©vu 33 passages pour permettre aux animaux (antilopes tibĂ©taines notamment) de franchir la voie ferrĂ©e lors des migrations saisonniĂšres[24].

Impact présumé du réchauffement climatique

Selon le journaliste Brice Pedroletti, l'impact du rĂ©chauffement climatique sur le pergĂ©lisol soutenant l'ouvrage sur le plateau tibĂ©tain aurait Ă©tĂ© sous-Ă©valuĂ©[25]. Un chercheur de l'AcadĂ©mie chinoise des sciences Ă  Lanzhou (province du Gansu), Wu Ziwang, aurait dit en 2006, selon Lobsang Yeshi, que le dĂ©gel du pergĂ©lisol « pourrait, dans dix ans, poser des problĂšmes de sĂ©curitĂ© pour le chemin de fer Qinghai-Tibet, dont les travaux viennent d'ĂȘtre achevĂ©s »[20]. 15 ans aprĂšs, en 2020, la ligne continue pourtant de fonctionner et est Ă©tendue jusqu'Ă  ShigatsĂ© depuis plus de 5 ans.

Extension jusqu'à Shigatsé

Une extension de la ligne Qinghai-Tibet relie Lhassa, la capitale de la rĂ©gion autonome du Tibet, Ă  ShigatsĂ©, la deuxiĂšme plus grande ville de la rĂ©gion. CommencĂ©e le , cette extension est entrĂ©e officiellement en service le . Longue de 253 kilomĂštres, elle traverse cinq comtĂ©s. DestinĂ©e au transports des voyageurs comme des marchandises, elle peut transporter 8,8 millions de tonnes de fret annuellement et permet aux trains de rouler Ă  la vitesse maximale de 120 km/h. Elle est censĂ©e stimuler le dĂ©veloppement Ă©conomique de la rĂ©gion et rendre celle-ci moins tributaire des transports routiers[26] - [27].

Extension jusqu'au NĂ©pal

Le , les gouvernements chinois et le gouvernement nĂ©palais, signent des accords pour l’extension de cette ligne pour crĂ©er une ligne ferroviaire Chine-NĂ©pal, allant jusqu'Ă  Zhangmu (nĂ©palais : Khasa) Ă  la frontiĂšre avec le NĂ©pal. Le NĂ©pal, demande l'extension de cette ligne afin de favoriser les Ă©changes commerciaux et le tourisme entre les deux nations. En , les deux pays signent une sĂ©rie d'accords incluant la construction de la ligne ferroviaire ShigatsĂ©-Katmandou pendant la visite du premier ministre nĂ©palais Khadga Prasad Sharma Oli en Chine. La construction devrait ĂȘtre terminĂ©e en 2024[28].

Notes et références

  1. La rĂ©gion autonome du Tibet est appelĂ©e Xizang Zizhiqu en mandarin ; é’è—é“è·Ż/é’è—é”è·Ż en mandarin.
  2. (en) China to increase train services to Lhasa, chinatibetnews.com, 2 juillet 2012 : « The Qinghai-Tibet Railway [...] has transported 52.76 million passengers since going into operation on July 1, 2006, said Bao Chuxiong, general manager of the Qinghai-Tibet Railway Company. »
  3. Jack Lu, Un train pour le Tibet, un chemin de fer pour la Chine, Cairn info, 2006.
  4. Susette Cooke, La culture tibétaine menacée par la croissance économique, in Perspectives chinoises, no 79, 2003, mis en ligne le 2 août 2006. Consulté le 10 avril 2010.
  5. Le président chinois Hu Jintao présent à la cérémonie d'inauguration du chemin de fer Qinghai-Tibet, Xinhua.
  6. Suzette Cooke, op. cit. : « Avec l’adoption en 2000 d’une nouvelle stratĂ©gie nationale pour dĂ©velopper ses rĂ©gions ouest, la Chine projette un remodelage complet de cette partie du territoire 3. Dans la RĂ©gion autonome du Tibet (RAT), la campagne de dĂ©veloppement du Grand Ouest (Xibu da kaifa) aura probablement un impact plus important que dans les autres entitĂ©s provinciales ».
  7. Gilles Van Grasdorff, La nouvelle histoire du Tibet, Perrin, octobre 2006, p. 453, (ISBN 2-262-02139-2) : « La propagande chinoise insiste sur le fait que les travailleurs tibétains et chinois ont été grassement payés par le pouvoir central, de l'ordre de 200 à 300 euros par mois. Le fait est invérifiable, comme l'assertion selon laquelle il n'y aurait eu aucune victime ».
  8. Pierre Haski, La colonisation chinoise sur les rails au Tibet, site Liberation.fr, 25 octobre 2005.
  9. Gilles Van Grasdorff, La nouvelle histoire du Tibet, op. cit., p. 453, (ISBN 2-262-02139-2).
  10. Anne-Marie Gustave, « Le Tibet dans un tunnel », TĂ©lĂ©rama,‎ (lire en ligne)
  11. « french.xinhuanet.com/french/20
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  12. « french.xinhuanet.com/french/20
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  13. (en) China to increase train services to Lhasa, chinatibetnews.com, 2 juillet 2012 : « The Qinghai-Tibet Railway [...] has transported 52.76 million passengers since going into operation on July 1, 2006, said Bao Chuxiong, general manager of the Qinghai-Tibet Railway Company. [...] The number of Qinghai-Tibet Railway travelers has grown by about 10 percent annually, he said. Last year, it reached 10.6 million, up 65.6 percent compared to the figures from 2006. »
  14. Pierre-Yves NĂ©ron, Libre-Ă©change ou... Tibet libre? : « C’est qu’un tel dĂ©veloppement ferroviaire est perçu par plusieurs observateurs comme un outil de la colonisation du Tibet par la Chine, une dĂ©marche totalement contraire au « droit Ă  l’autodĂ©termination ». »
  15. (en) Gregory Clark, The Fusillade Against China, site Journey East.
  16. Bombardier: un contrat contestĂ© au Tibet, sur le site radio-canada.ca : « Une campagne internationale de protestation pourrait ĂȘtre entreprise contre Bombardier par des dĂ©fenseurs des droits de la personne qui s'opposent Ă  la construction de voitures de trains destinĂ©es au Tibet ».
  17. La compagnie est sévÚrement critiquée pour son rÎle dans un projet de chemin de fer controversé, World Tibet News, 7 juin 2005.
  18. Jean-Luc MĂ©lenchon, L’étrange modĂšle tibĂ©tain de thĂ©ocratie, sur le blog de Jean-Luc MĂ©lenchon, 12 avril 2008.
  19. (en) Hunger Strike in Mumbai against China's Tibet railway, Phayul.com, 1er juillet 2006
  20. Lobsang Yeshi, Le train Gormo-Lhassa : l'envers du dĂ©cor, aoĂ»t 2006, article reproduit dans la revue indĂ©pendantiste tibĂ©taine « Alternative tibĂ©taine Â»
  21. (en) Lobsang Yeshi, Sizing up the dragon's 'miracle', World Tibet News, 20 août 2006.
  22. (en) Shibayan Raha (Coordinator of the Calcutta chapter of Friends of Tibet (India)), China's Tibet Railway is permanent threat to India, site Phayul.com, 1er juillet 2006.
  23. Le train le plus élevé du monde ne constitue pas une menace pour l'environnement, french.xinhuanet.com, 6 juin 2007.
  24. « Il faudrait tourner vers le chemin de fer Qinghai-Tibet un regard plus international », sur french.xinhuanet.com,
  25. Brice Pedroletti, Menace climatique sur la ligne ferroviaire Lhassa-Golmud, Le Monde, 2 août 2009.
  26. (en) Catherine Liu, « Full speed ahead for Tibet railway extension »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), chinatibetnews, 18 janvier 2012.
  27. Ouverture d'une nouvelle ligne ferroviaire entre Lhassa et Shigatse, french.people.cn, 15 août 2014.
  28. (en) Om Astha Rai, « The great march », sur Nepali Times (en), (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Lai, Yuanming, Wu, Ziwang, Zhang, Shujuan, Yu, Wenbin et Deng, Yousheng, « Study of Methods to Control Frost Action in Cold Regions Tunnels. », Journal of Cold Regions Engineering - J COLD REGIONS ENG., vol. 17,‎ (DOI 10.1061/(ASCE)0887-381X(2003)17:4(144)).

Articles connexes

Liens externes

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