Trosly-Loire
Trosly-Loire est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Trosly-Loire | |||||
Église de Trosly-Loire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux | ||||
Maire Mandat |
Thierry Lemoine 2020-2026 |
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Code postal | 02300 | ||||
Code commune | 02750 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
568 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 10″ nord, 3° 13′ 39″ est | ||||
Altitude | 110 m Min. 43 m Max. 157 m |
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Superficie | 15,21 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Aisne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Saint-Paul-aux-Bois | Champs | |||
Saint-Aubin | N | Guny | ||
O Trosly-Loire E | ||||
S | ||||
Selens | Vézaponin | Épagny |
Urbanisme
Typologie
Trosly-Loire est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Moyen Âge
En 895, Zwentibold, roi de Lotharingie séjourne à Trosly-Loire lors de son incursion en France pour aider Charles le Simple à monter sur le trône, et mettre le siège de la ville de Laon favorable à Eudes[8].
Résidence d'une villa royale, Trosly-Loire fut le siège de plusieurs conciles ou synodes :
- en 909, concile réuni par Hervé, archevêque de Reims ;
- en 921, synode réuni par le roi Charles le Simple ;
- en 927, concile réuni par Herbert II de Vermandois : d'après Fisquet, en 927 Herbert II défie une fois de plus le roi des Francs Raoul, en convoquant malgré le roi un concile de six évêques à Trosly afin de faire donner l'absolution à Herluin, comte de Ponthieu, qui s'était remarié du vivant de sa première femme[9].
XXe siècle
En 1940, la commune est un haut lieu de la bataille de l'Ailette.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Trosly-Loire est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 568 habitants[Note 2], en diminution de 6,73 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre
- Lavoir du XVIIIe siècle[22]
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Page xiv dans Comptes rendus et mémoires lus aux séances de la Société archéologique et historique de Noyon
- [Fisquet - Reims] Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia Christiana), Métropole de Reims : Reims, Paris, libr.-éd. E. Repos, , 328 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 54.
- « communauté de communes Picardie des Châteaux - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Trosly-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- « Trosly-Loire : l'équipe Lemoine constituée », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Le maire reste, l’équipe se renouvelle au conseil de Trosly-Loire », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Thierry Lemoine a été reconduit dans ses fonctions à Trosly-Loire ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Loto du patrimoine 2021- Dans l'Aisne, "ce que l'on veut, c'est que le lavoir de Trosly-Loire soit vivant et accessible" », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le )