Tressange
Tressange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Tressange Bure Ludelange | |
Église Saint-Pierre de Tressange. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville |
Maire Mandat |
Denis Schitz 2020-2026 |
Code postal | 57710 |
Code commune | 57678 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Tressangeois |
Population municipale |
2 301 hab. (2020 ) |
Densité | 246 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 13″ nord, 5° 58′ 56″ est |
Altitude | Min. 316 m Max. 392 m |
Superficie | 9,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Tressange (ville isolée) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
La commune est composée de Tressange, Bure et Ludelange. Elle se situe à environ sept kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise.
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kaelbach[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[1]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[2].
Urbanisme
Typologie
Tressange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tressange, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 301 habitants en 2020, constituant une ville isolée[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,7 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
- Tressange[13] : Trissinga ou Tressinga (980), Tresseng et Tressenge (1178), Tresinga (1188), Tresinges (1249), Tresanges (1272), Triexinges (1297), Tressinga (1404), Tressingen (1433), Trescenge (1686), Tressingen (1871-1918). En luxembourgeois : Triesséng[14], Träisséng, et Dreschéng.
- Ludelange[13] : Luidelinga (1121)[15], Ludelengis (1147)[16], Ludlinge et Ludilengen (1169), Ludelinga (1180)[17], Luttelange (1681), Ludlange (1749 et 1793), Lüdelingen (1940-44). En luxembourgeois : Lidléng.
- Bure[13] - [16] : Beura (822), Burne (1193), Bures (1272), Buren (XVe siècle), Beuren (1626), Buren (1629), Bares (1793), Bur (1801). En allemand : Beuren[13], en luxembourgeois : Blobeiren et Blobeieren.
Histoire
DĂ©pendait de l'ancienne province du Barrois, dans la seigneurie de Bassompierre.
Le hameau de Ludelange fut rattaché à la commune entre 1790 et 1794. Même chose pour l'ancienne commune de Bure en 1811.
En 1817, Tressange, village de l'ancienne province du Barrois, avait pour annexe le village de Bure et le hameau de Ludelange. À cette époque, il y avait 188 habitants répartis dans 31 maisons. À Bure, il y avait 109 habitants répartis dans 24 maisons. Mine Ferdinand à Tressange. Fermeture de la mine de Bure en 1973.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 2 301 habitants[Note 3], en augmentation de 13,35 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Passage d'une voie romaine.
- Fontaine souterraine 1747 à Bure, qui - selon la légende - est apparue miraculeusement dans le centre de Bure pendant une sécheresse.
- Ligne Maginot.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre, datant de 1716 avec autels de 1723 et fonts baptismaux du XVIIIe siècle
- Chapelle Notre-Dame de Bure datant de Charlemagne jadis fortifiée (pèlerinage le ) : chœur XVe siècle, nef 1747 ; autel avec retable XVIIe siècle, statue* de Notre-Dame-de-Bure XVe siècle
- Grand presbytère XVIIIe siècle
- Calvaire XVIIe siècle
Personnalités liées à la commune
- Bruno Ferrero, ancien footballeur français
- Julien Noirel, ancien résistant de la Seconde Guerre mondiale, mort en déportation en 1945.
HĂ©raldique
Blason | Mi-parti d'azur à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, et d'argent à trois chevrons de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Tressange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- « SAGE Bassin ferrifère », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tressange », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
- mémoires de L'Académie Impériale de Metz, XLV année, 1863-1864.
- La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité n°1 2009 - Alain Simmer
- Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur - Max Niemeyer (1970)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.