Toundra du Moyen-Arctique
La toundra du Moyen-Arctique (Middle Arctic tundra) est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6]
ĂcorĂ©gion terrestre - Code NA1115[1]
Ăcozone : | NĂ©arctique |
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Biome : | Toundra |
Superficie[2] : |
1 040 236 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 0 m | 1 320 m |
TempĂ©rature[2] : | â36 °C | 11 °C |
Précipitations[2] : | 1 mm | 92 mm |
EspÚces végétales[3] : |
371 |
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Oiseaux[4] : |
55 |
MammifĂšres[4] : |
16 |
Squamates[4] : |
0 |
EspÚces endémiques[4] : |
0 |
Statut[4] : |
Stable / intact |
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Aires protégées[5] : |
3,3 % |
Anthropisation[5] : |
0,0 % |
EspÚces menacées[5] : |
2 |
Ressources web : |
Localisation
RĂ©partition
La toundra du Moyen-Arctique s'Ă©tend de l'Ăle Banks Ă l'ouest jusqu'Ă la pointe est de la Terre de Baffin et le Nord-du-QuĂ©bec (Nunavik)[6].
Climat
La tempĂ©rature estivale moyenne varie entre 0,5â°C et 4,5â°C. La tempĂ©rature hivernale moyenne varie entre -30â°C dans le nord-ouest et -20â°C dans la PĂ©ninsule d'Ungava. Les prĂ©cipitations annuelles oscillent entre 100 et 200 mm. La neige couvre le sol 10 mois par annĂ©e. Le pergĂ©lisol, ininterrompu sur tout le territoire, peut atteindre plusieurs centaines de mĂštres de profondeur[6].
Caractéristiques biologiques
Les vents forts, le climat rigoureux, la terre pauvre et peu profonde ne permettent que la croissance d'une végétation éparse et rabougrie. Les basses terres prÚs des cÎtes, les vallées abritées et humides, et les rives fertiles des cours d'eau sont généralement colonisées par une végétation plus abondante. La strate arbustive se compose entre autres de saules, de bouleaux et d'aulnes. La taille des arbustes diminue rapidement à mesure que l'on se dirige vers le nord. PrÚs du sol, la végétation dominante se compose notamment de lichens, de saxifrages et de dryas[6].
La toundra du Moyen-Arctique abrite 80 % de la population mondiale de bĆufs musquĂ©s ainsi que des populations de caribou insulaires, proches du caribou de Peary, mais dont la taxonomie n'a pas encore Ă©tĂ© clarifiĂ©e. On y trouve Ă©galement plusieurs zones de reproduction importantes pour l'ours polaire[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,â , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. KĂŒper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,â , p. 1107â1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), donnĂ©es et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Middle Arctic tundra (NA1115) », World Wildlife Fund,