Toundra du Haut-Arctique
La toundra du Haut-Arctique (High Arctic tundra) est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6]
Écorégion terrestre - Code NA1110[1]
Écozone : | Néarctique |
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Biome : | Toundra |
Superficie[2] : |
467 509 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 0 m | 1 778 m |
Température[2] : | −44 °C | 7 °C |
Précipitations[2] : | 0 mm | 60 mm |
Espèces végétales[3] : |
245 |
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Oiseaux[4] : |
44 |
Mammifères[4] : |
10 |
Squamates[4] : |
0 |
Espèces endémiques[4] : |
0 |
Statut[4] : |
Stable / intact |
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Aires protégées[5] : |
9,9 % |
Anthropisation[5] : |
0,0 % |
Espèces menacées[5] : |
1 |
Ressources web : |
Localisation
Répartition
La toundra du Haut-Arctique s'étend sur la majeure partie du nord des îles de l'archipel arctique, comprenant les îles de la Reine-Élisabeth – notamment l'île Axel Heiberg et l'île d'Ellesmere – l'île de Baffin et l'île Somerset[6].
Climat
La température estivale moyenne varie entre 2⁰C sur l'île de Baffin et -1,5⁰C dans l'extrême nord. La température hivernale moyenne oscille entre -23⁰C au sud et -32⁰C au nord. Les précipitations annuelles varient entre 100 et 200mm, sauf sur les plateaux de l'île de Baffin où elles peuvent atteindre 400mm et dans l'extrême nord où elles peuvent être aussi faibles que 50mm, le taux le plus faible au Canada[6].
Caractéristiques biologiques
Seules les espèces végétales les plus résistantes se rencontrent dans cette écorégion. Le couvert végétal est généralement épars et irrégulier sauf dans certains secteurs moins rigoureux au sud où il peut être continu. Les espèces rencontrées comprennent surtout les mousses, les lichens, les carex et les eriophorums. On rencontre moins fréquemment le saule arctique, les dryas, la saxifrage à feuilles opposées, les kobresias et le pavot arctique. La flore des régions dans le sud-est de l'écorégion compte également les luzulas, les juncus et d'autres espèces de saxifrages. La toundra du Haut-Arctique abrite l'ensemble de la population du caribou de Peary, des colonies de mouettes blanches et de mouettes rosées[6].
Conservation
Cette écorégion est intacte dans une proportion de 98 %[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « High Arctic tundra (NA1110) », World Wildlife Fund,