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Toundra alpine des monts Ogilvie et MacKenzie

La toundra alpine des monts Ogilvie et MacKenzie est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6].

Toundra alpine
des monts Ogilvie et MacKenzie
ÉcorĂ©gion terrestre - Code NA1116[1]
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Les monts Ogilvie dans le Yukon.
GĂ©ographie et climat
Superficie[2] :
209 808 km2
min.max.
Altitude[2] :220 m2 939 m
TempĂ©rature[2] :−33 Â°C15 Â°C
PrĂ©cipitations[2] :mm87 mm
Conservation
Statut[4] :
Stable / intact
Aires protégées[5] :
6,5 %
Anthropisation[5] :
0,0 %
EspÚces menacées[5] :
2
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ogilvie-MacKenzie alpine tundra map.svg.

RĂ©partition

La Toundra alpine Ogilvie-MacKenzie recouvre les monts Ogilvie, Wernecke et Selwyn ainsi que les chaĂźnes Backbone, Canyon et Mackenzie. L'Ă©corĂ©gion s'Ă©tend de l'extrĂȘme est de l'Alaska jusqu'Ă  l'ouest des Territoires du Nord-Ouest[6].

Climat

La tempĂ©rature estivale moyenne varie entre 9 °C et 9,5 °C. La tempĂ©rature hivernale moyenne varie entre −19,5 °C et −21,5 °C. Le taux de prĂ©cipitations annuel oscille entre 300 mm et 750 mm, le maximum Ă©tant dans les monts Selwyn[6].

GĂ©omorphologie

Les glaciers sont communs, notamment dans le sud et l'est de l'Ă©corĂ©gion. Les monts les plus Ă©levĂ©s se trouvent dans le sud avec des altitudes qui approchent 3 000 m. Au nord, les chaĂźnes atteignent en moyenne des Ă©lĂ©vations entre 900 m et 1 350 m[6].

Caractéristiques biologiques

Les zones subalpines occupées de peuplements épars et discontinus d'épinettes blanches comportant à l'occasion du sapin subalpin et du pin tordu. Les bouleaux, les saules et le Ledum decumbens sont également abondants. Au nord, aux élévations faibles et modérées, le bouleau à papier peut former des communautés importantes. En altitude, la végétation est dominée par le lichen, le Dryas hookeriana, les éricacées, le carex et l'eriophorum[6].

Conservation

On estime que 95 % de l'écorégion est toujours intacte[6].

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,‎ , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. KĂŒper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,‎ , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), donnĂ©es et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) « Ogilvie-MacKenzie alpine tundra (NA1116) », World Wildlife Fund,
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