Toundra alpine des monts Ogilvie et MacKenzie
La toundra alpine des monts Ogilvie et MacKenzie est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6].
Ăcozone : | NĂ©arctique |
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Biome : | Toundra |
Superficie[2] : |
209 808 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 220 m | 2 939 m |
TempĂ©rature[2] : | â33 °C | 15 °C |
Précipitations[2] : | 0 mm | 87 mm |
EspÚces végétales[3] : |
589 |
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Oiseaux[4] : |
112 |
MammifĂšres[4] : |
45 |
Squamates[4] : |
0 |
EspÚces endémiques[4] : |
1 |
Statut[4] : |
Stable / intact |
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Aires protégées[5] : |
6,5 % |
Anthropisation[5] : |
0,0 % |
EspÚces menacées[5] : |
2 |
Ressources web : |
Localisation
RĂ©partition
La Toundra alpine Ogilvie-MacKenzie recouvre les monts Ogilvie, Wernecke et Selwyn ainsi que les chaĂźnes Backbone, Canyon et Mackenzie. L'Ă©corĂ©gion s'Ă©tend de l'extrĂȘme est de l'Alaska jusqu'Ă l'ouest des Territoires du Nord-Ouest[6].
Climat
La tempĂ©rature estivale moyenne varie entre 9 °C et 9,5 °C. La tempĂ©rature hivernale moyenne varie entre â19,5 °C et â21,5 °C. Le taux de prĂ©cipitations annuel oscille entre 300 mm et 750 mm, le maximum Ă©tant dans les monts Selwyn[6].
GĂ©omorphologie
Les glaciers sont communs, notamment dans le sud et l'est de l'écorégion. Les monts les plus élevés se trouvent dans le sud avec des altitudes qui approchent 3 000 m. Au nord, les chaßnes atteignent en moyenne des élévations entre 900 m et 1 350 m[6].
Caractéristiques biologiques
Les zones subalpines occupées de peuplements épars et discontinus d'épinettes blanches comportant à l'occasion du sapin subalpin et du pin tordu. Les bouleaux, les saules et le Ledum decumbens sont également abondants. Au nord, aux élévations faibles et modérées, le bouleau à papier peut former des communautés importantes. En altitude, la végétation est dominée par le lichen, le Dryas hookeriana, les éricacées, le carex et l'eriophorum[6].
Conservation
On estime que 95 % de l'écorégion est toujours intacte[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,â , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. KĂŒper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,â , p. 1107â1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), donnĂ©es et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Ogilvie-MacKenzie alpine tundra (NA1116) », World Wildlife Fund,