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Titus Burckhardt

Titus Burckhardt (1908-1984) est un métaphysicien traditionaliste suisse, membre de premier plan de l'école pérennialiste. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la métaphysique, la cosmologie, l'anthropologie, l'ésotérisme, l'alchimie, le soufisme, le symbolisme et l'art sacré.

Titus Burckhardt
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  75 ans)
Lausanne
Nationalité
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PĂšre
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Influencé par

Biographie

Issu d’une famille patricienne de BĂąle[1], Titus Burckhardt est le fils du sculpteur Carl Burckhardt (1878-1923) et le petit-neveu de Jacob Burckhardt (1818-1897), historien de l'art et spĂ©cialiste de la Renaissance ; son arbre gĂ©nĂ©alogique comprend Ă©galement Jean-Louis Burckhardt (1784-1817), l’explorateur qui a dĂ©couvert la ville nabatĂ©enne de PĂ©tra et les temples Ă©gyptiens d'Abou Simbel[2] - [3]. Il naĂźt Ă  Florence le et, l’annĂ©e suivante, la famille s’installe Ă  BĂąle[4]. Lors de ses Ă©tudes primaires il cĂŽtoie Frithjof Schuon, qui deviendra l'ami de toute une vie[2]. En 1920, la famille quitte BĂąle pour Ligornetto dans le canton suisse du Tessin, oĂč son pĂšre dĂ©cĂšde trois ans plus tard[5].

Vers 1927, Burckhardt entame des Ă©tudes de peinture, de sculpture et d’histoire de l’art Ă  Munich et Ă  Paris[6]. AttirĂ© par un mode de vie traditionnel que l’Occident ne peut lui offrir, il profite des vacances pour se rendre au Maroc (1928 ou 1929), oĂč il se consacre au dessin et Ă  la peinture. Il est subjuguĂ© par ce sĂ©jour qui voit s'amorcer les premiers pas de sa quĂȘte spirituelle. À son retour, il dĂ©couvre l’Ɠuvre du mĂ©taphysicien français RenĂ© GuĂ©non, dans laquelle « il trouve la clĂ© du monde qui l’avait Ă©bloui »[7].

DĂ©but 1933, Burckhardt retourne au Maroc Ă  la recherche d'un maĂźtre spirituel[8]. Il se convertit Ă  l’islam et apprend l’arabe[9], ce qui lui permettra d'assimiler les classiques du soufisme dans leur langue originale[10]. AprĂšs certaines dĂ©ceptions, sa recherche le conduit Ă  FĂšs oĂč il fait la connaissance du cheikh AlĂź al-DarqĂąwĂź[8], petit-fils et successeur spirituel de Moulay al-ArabĂź al-DarqĂąwĂź (†1823), le rĂ©novateur de l’ordre shĂądhilite[11]. Il est initiĂ© par le cheikh et intĂšgre la tarĂźqa Darqawiya[12]. Pour tenter de subvenir Ă  ses besoins, il acquiert un troupeau de moutons qu'il installe dans les campagnes du Moyen-Atlas, ce qui n'amĂ©liorera que peu sa prĂ©caritĂ© Ă©conomique[13]. ParallĂšlement, il suit un apprentissage dans la crĂ©ation de zelliges chez un maĂźtre artisan fassi, qui le presse Ă  mĂ©moriser la Alfiyya d'Ibn Malik, un poĂšme didactique de mille vers qui dĂ©cline toutes les rĂšgles de la grammaire arabe ; Burckhardt lui en sera toujours reconnaissant[14].

DĂ©but 1935, il reçoit la visite Ă  FĂšs de Frithjof Schuon, qui revient de la zaouia du dĂ©funt cheikh al-AlawĂź de Mostaganem[15]. Schuon avait Ă©tĂ© initiĂ© par ce cheikh shĂądhili en 1932[16] et Burckhardt ne tarde pas Ă  se rendre compte que le guide qui lui est prĂ©destinĂ© n’est autre que son ami d’enfance[17]. La totale insertion de Burckhardt Ă  la vie locale le rend suspect aux yeux des autoritĂ©s françaises, qui le somment de quitter le pays ; il rentre donc Ă  BĂąle au printemps 1935[18]. Ce retour au pays marque le dĂ©but de la relation Ă©pistolaire entre Burckhardt et RenĂ© GuĂ©non[19], ainsi que son rattachement Ă  la tariqa de Schuon[17]. Celui-ci, qui rĂ©side alors en France, demande Ă  Burckhardt de s’occuper de la direction spirituelle de ses disciples bĂąlois[17].

De 1936 Ă  1938, Burckhardt Ă©tudie l’histoire de l’art et les langues orientales Ă  l’universitĂ© de BĂąle[19]. L'annĂ©e 1937 marque le dĂ©but de sa collaboration Ă  la revue d'inspiration guĂ©nonienne Études traditionnelles[20], dans laquelle il publie des articles sur l'art traditionnel, en particulier hindou, chrĂ©tien et musulman, sur l'alchimie, la cosmologie et l'astrologie traditionnelles, le folklore, ainsi que sur divers symbolismes. Un bon nombre de ces articles ont Ă©tĂ© rĂ©unis plus tard dans deux ouvrages[Note 1]. La revue publie Ă©galement ses traductions de traitĂ©s soufis d'al-GhazĂąlĂź, d'Ibn ArabĂź, d'Abd al-KarĂźm al-JĂźlĂź et d'al-ArabĂź al-DarqĂąwĂź[21]. Pour le professeur pakistanais Muhammed Suheyl Omar, Burckhardt est l’un des seuls auteurs Ă  avoir, non seulement exposĂ©, mais aussi assimilĂ© la mĂ©taphysique d’Ibn ArabĂź[22], ce que confirme l’islamologue iranien Hossein Nasr[23], qui affirme en outre que l'Ɠuvre burckhardtienne a contribuĂ© Ă  l'intĂ©rĂȘt que l'Occident manifeste pour Ibn ArabĂź depuis la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle[9].

Il se marie en 1939[24]. Peu aprĂšs, la maison d’édition suisse alĂ©manique Urs Graf sise Ă  Olten et Ă  BĂąle, spĂ©cialisĂ©e dans la reproduction de manuscrits enluminĂ©s du Moyen Âge, l’engage comme directeur artistique et directeur de collection ; il y demeurera jusqu’à sa retraite en 1968[25]. Ses langues de travail sont l'allemand, le français, l'arabe, le latin, l'anglais et l'italien[26]. Le couple s'installe Ă  Berne, Ă  mi-chemin entre Olten et Lausanne oĂč rĂ©side Schuon[27]. La qualitĂ© des ouvrages publiĂ©s par Urs Graf confĂšre Ă  cet Ă©diteur une renommĂ©e mondiale dans son domaine[28] et en , Ă  l’occasion d’une audience privĂ©e, Burckhardt remet au pape Pie XII[Note 2] les trois volumes d'un fac-similĂ© en quadrichromie du cĂ©lĂšbre Livre de Kells (Evangeliorum quatuor codex Cenannensis), Ă©vangile de tradition celtique de l'an 800, publiĂ© par sa maison d'Ă©dition[29] - [30].

En 1952, le couple dĂ©mĂ©nage Ă  Lausanne[27] oĂč Burckhardt fonde la succursale romande d'Urs Graf[31] et crĂ©e la collection StĂ€tten des Geistes (« Hauts lieux de l’esprit »), pour laquelle il Ă©crit et illustre trois ouvrages (Sienne ville de la Vierge, FĂšs ville d'islam et Chartres et la naissance de la cathĂ©drale), qui viennent complĂ©ter, dans la mĂȘme collection, ceux sur le Mont Athos, le SinaĂŻ, l’Irlande celtique, Constantinople et Kyoto[32]. Il publie chez d'autres Ă©diteurs en 1951, 1958 et 1960 trois ouvrages clĂ©s : Introduction aux doctrines Ă©sotĂ©riques de l'islam, Principes et mĂ©thodes de l'art sacrĂ© et Alchimie, sa signification et son image du monde[33]. À la suite de GuĂ©non, Coomaraswamy et Schuon, Burckhardt s’affirme comme un des grands porte-parole de la philosophia perennis du XXe siĂšcle, « cette « sagesse incrĂ©Ă©e » qui s'exprime dans le platonisme, le VedĂąnta, le soufisme, le taoĂŻsme et les autres authentiques enseignements Ă©sotĂ©riques et sapientiels »[34]. Historien et philosophe de l’art[35], Ă©sotĂ©riste engagĂ© dans une voie soufie, mĂ©taphysicien et artiste[36], il voue, selon le philosophe William Stoddart, son activitĂ© d’écrivain Ă  l’exposĂ© « des diffĂ©rents aspects de la Sagesse et de la Tradition »[37].

Le Maroc ayant recouvrĂ© son indĂ©pendance (1956), Burckhardt y retourne rĂ©guliĂšrement Ă  partir de 1960[38]. En 1972, de concert avec le gouvernement marocain, l'UNESCO le dĂ©lĂšgue Ă  FĂšs comme responsable du plan de restauration et de rĂ©habilitation de la mĂ©dina et de son patrimoine religieux, ainsi que de son artisanat[39]. Il y restera cinq ans, conscient que la ville ancienne reprĂ©sente le modĂšle d’urbanisme islamique[40] sans doute le mieux prĂ©servĂ©, et qu’une fois rĂ©habilitĂ©e, FĂšs « pourrait devenir une rĂ©fĂ©rence quant Ă  la continuitĂ© d’un modĂšle urbain traditionnel capable d’évolution tout en gardant ses qualitĂ©s intrinsĂšques »[41]. Les deux premiĂšres annĂ©es, muni d’une planche Ă  dessin et d’un appareil photographique, Burckhardt rĂ©pertorie seul les bĂątiments notables, tant religieux que profanes, de l’extĂ©rieur comme de l’intĂ©rieur, afin d’évaluer leur Ă©tat de conservation[42]. Les trois annĂ©es qui suivent le voient conduire une Ă©quipe interdisciplinaire chargĂ©e d’établir un schĂ©ma directeur pour la rĂ©habilitation des monuments et du tissu urbain, y compris l’artisanat, « dont le rĂŽle est de façonner un cadre de vie laissant transparaĂźtre les valeurs de l’esprit »[43]. Le « SchĂ©ma directeur d’urbanisme de la ville de FĂšs » est adoptĂ© et publiĂ© par l’Unesco en 1980[44].

Durant sa mission Ă  FĂšs, Ă  la demande des organisateurs du Festival du monde de l'islam (Londres, 1976) — dont il deviendra l'une des forces directrices[45] —, Burckhardt rĂ©dige un ouvrage gĂ©nĂ©ral sur l'art musulman, Art of Islam: Language and Meaning[46]. En tant que spĂ©cialiste de l'art et de l'urbanisme traditionnels, il est rĂ©guliĂšrement invitĂ© Ă  donner des confĂ©rences en Orient comme en Occident et Ă  animer ou Ă  participer Ă  des sĂ©minaires[47] - [48]. L'islamologue Jean-Louis Michon, qui l'a bien connu, dĂ©crit ainsi ses qualitĂ©s d'orateur :

« En tant que conférencier, il faisait preuve d'un rare don pédagogique. Grùce à son humilité naturelle, il savait se mettre à la portée du commun des hommes. Sans jamais tomber dans la simplification ou la vulgarisation, il parvenait à présenter avec clarté des idées-clés, des notions fondamentales qu'il développait sous plusieurs angles avec une bienveillante lenteur [...]. En une heure de causerie prononcée d'un ton tranquille, coupée de silences qui n'avaient rien d'hésitant mais facilitaient la réflexion et l'assimilation, il exposait quelques grands thÚmes, illustrés chacun par des exemples particuliÚrement frappants[49]. »

Pour le professeur Hossein Nasr, « Burckhardt est le premier Occidental qui a pu exposer sérieusement le sens profond de l'art islamique[50]» et, toujours selon Nasr, c'est en bonne partie grùce à son influence que les universités d'Europe et d'Amérique ont ouvert des programmes d'étude sur l'art et l'architecture islamiques[51]. Ses compétences en ce domaine décident l'Arabie saoudite à le mandater comme conseiller dans l'élaboration des plans d'un campus universitaire à La Mecque. C'est ainsi qu'en 1978 et 1979 il supervise, aux cÎtés du Prix Nobel égyptien Hassan Fathy et de Jean-Louis Michon, le bureau d'architectes américain chargé des plans afin que soient respectés les principes et l'esprit de l'architecture traditionnelle musulmane[52].

Sensible Ă  la spiritualitĂ© amĂ©rindienne, Burckhardt rend visite en 1979 au chamane Thomas Yellowtail dans l'Ouest amĂ©ricain ; ils s'Ă©taient connus Ă  Paris en 1953, revus Ă  Lausanne en 1954 et avaient maintenu une profonde amitiĂ©[53]. Son intĂ©rĂȘt pour les Indiens d'AmĂ©rique du Nord s'est exprimĂ© par l'Ă©dition de deux ouvrages : la version allemande de Black Elk speaks (1955) et, onze ans plus tard, Der wilde Westen, une compilation illustrĂ©e de citations de cĂ©lĂšbres chefs indiens ainsi que de cowboys et de colons[54].

En 1981, malgré une neuropathie invalidante, Burckhardt se rend une derniÚre fois à FÚs comme invité d'honneur au lancement, par le directeur général de l'UNESCO, de la campagne internationale pour la sauvegarde de la médina[55] - [56].

Il meurt Ă  Lausanne le [56].

Publications

Essais
  • Art populaire suisse : Schweizer Volkskunst, BĂąle, Urs Graf, , 80 p.
  • (de) Land am Rande der Zeit, BĂąle, Urs Graf, , 136 p.
  • (de) Tessin : RĂŒckblick auf ein Paradies (photogr. Gotthard Schuh), Olten et Lausanne, Urs Graf, 1943, 1956, 1961, 124 p.
  • Introduction aux doctrines Ă©sotĂ©riques de l'islam, Lyon, Paul Derain, 1951 (titre original : Du soufisme) ; rĂ©Ă©ditions : Paris, Dervy, 1955, 1969, 2008, 188 p. (ISBN 978-2-84454-567-1).
  • Principes et mĂ©thodes de l'art sacrĂ©, Lyon, Paul Derain, 1958 ; rĂ©Ă©ditions : Paris, Dervy, 1976, 1995, 2011, 232 p. (ISBN 978-2-84454-650-0).
  • (de) Von wunderbaren BĂŒchern : Erlebnisse und Betrachtungen bei der Herausgabe frĂŒhmittelalterlicher Handschriften, Olten, Urs Graf, , 69 p.
  • (de) Marokko, Westlicher Orient : ein ReisefĂŒhrer, Olten, Walter, , 358 p. (ISBN 978-3-530-12780-5), coĂ©crit avec Werner Pfister.
  • Alchimie : sa signification et son image du monde, BĂąle, Thoth & Fondation Ludwig Keimer, 1974 ; rĂ©Ă©dition : Milan, ArchĂš, 1979, , 228 p. (ISBN 978-88-7252-002-4). (Alchimie, science et sagesse, Ă©ditĂ© par PlanĂšte en 1964 est une traduction pirate rejetĂ©e par l’auteur.)
  • ClĂ© spirituelle de l'astrologie musulmane d'aprĂšs MohyiddĂźn Ibn ArabĂź, Paris, Éditions Traditionnelles 1950 ; rĂ©Ă©dition : Milan, ArchĂš, 1974, 62 p. (ISBN 978-88-7252-035-2 et 88-7252-035-5).
  • Symboles : recueil d'essais, Milan, ArchĂš, , 106 p. (ISBN 88-7252-125-4).
  • L'art de l'islam : langage et signification, Arles, Sindbad 1985, 1999 ; rĂ©Ă©dition: Wattrelos, TasnĂźm, 2022, 236 p. (ISBN 979-109130040-7).
  • Science moderne et sagesse traditionnelle, Milan, ArchĂš, , 160 p. (ISBN 88-7252-118-1).
  • Aperçus sur la connaissance sacrĂ©e, Milan, ArchĂš, , 94 p. (ISBN 88-7252-005-3).
  • Miroir de l'intellect, Lausanne, L’Âge d’Homme, , 104 p. (ISBN 978-2-8251-0264-0, lire en ligne).
  • Chartres et la naissance de la cathĂ©drale, Milan et Dieulefit, ArchĂš et La Nef de Salomon, , 178 p. (ISBN 88-7252-176-9).
  • FĂšs, ville d'islam (trad. de l'allemand), Milan, ArchĂš, , 176 p. (ISBN 978-88-7252-201-1 et 88-7252-201-3).
  • La culture mauresque en Espagne (trad. de l'allemand), Milan, ArchĂš, 2017, 330 p. (ISBN 978-88-7252-348-3).
  • Sienne, ville de la Vierge, Lausanne, Les Sept FlĂšches, , 146 p. (ISBN 978-2-9701185-0-3).
Traductions de l'arabe avec introduction et commentaires
  • Ibn ArabĂź, La sagesse des prophĂštes (FusĂ»s al-hikam), Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-17295-2).
  • Abd al-KarĂźm al-JĂźlĂź, De l'homme universel (Al-insĂąn al-kĂąmil) : extraits, Paris, Dervy, , 104 p.
  • Al-ArabĂź al-DarqĂąwĂź, Lettres d'un maĂźtre soufi, Milan, ArchĂš, , 172 p. (ISBN 978-88-7252-069-7).
Compilations d'Ă©crits de Titus Burckhardt
  • Tayeb Chouiref, Titus Burckhardt : Le soufisme entre Orient et Occident, volume 1 (biographie, souvenirs et tĂ©moignages), Wattrelos, TasnĂźm, , 260 p. (ISBN 979-10-91300-27-8).
  • Tayeb Chouiref, Titus Burckhardt : Le soufisme entre Orient et Occident, volume 2 (Ă©tudes et analyses), Wattrelos, TasnĂźm, , 198 p. (ISBN 979-10-91300-28-5).
  • (en) William Stoddart, The Essential Titus Burckhardt : Reflections on Sacred Art, Faiths, and Civilizations, Bloomington/IN, World Wisdom, , 352 p. (ISBN 0-941532-36-4, prĂ©sentation en ligne) ; prĂ©face de Hossein Nasr.

Sources et bibliographie

  • Stefano Bianca, « Quelques souvenirs personnels de ma collaboration avec Titus Burckhardt », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 13-20
  • Jean Borella, « Rencontre d’un mĂ©taphysicien », Études Traditionnelles, no 484,‎ avril Ă  juin 1984, p. 76-78
  • Jean Canteins, « De l’auteur et de son Ɠuvre », Études Traditionnelles, no 484,‎ avril Ă  juin 1984, p. 63-68
  • Tayeb Chouiref, Titus Burckhardt : Le soufisme entre Orient et Occident, volume 1 (biographie, souvenirs et tĂ©moignages), Wattrelos, TasnĂźm, , 260 p. (ISBN 979-10-91300-27-8)
  • Roger du Pasquier, « Un porte-parole de la Tradition universelle », Études Traditionnelles, no 484,‎ avril Ă  juin 1984, p. 59-62
  • Philippe Faure, « Un comparatisme au service de l'art sacrĂ© : arts islamiques et arts chrĂ©tiens mĂ©diĂ©vaux dans l'Ɠuvre de Titus Burckhardt (1908-1984) », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 75-92
  • Michael Fitzgerald, « Titus Burckhardt : un grand ami des Indiens d'AmĂ©rique », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 230-235
  • Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , 160 p.
  • Jean-Pierre Laurant, « Tradition et art sacrĂ© en Occident au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle : quelques compagnons de route de Titus Burckhardt », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 31-36
  • Marc Loopuyt, « Rencontres avec Sidi IbrahĂźm Burckhardt », dans Tayeb Chouiref (dir.), Titus Burckhardt : Le soufisme entre Orient et Occident, volume 1 (biographie, souvenirs et tĂ©moignages), Wattrelos, TasnĂźm, , p. 236-244
  • Jean-Louis Michon, « Titus Burckhardt Ă  FĂšs, 1972-1977 », Études Traditionnelles, no 484,‎ avril Ă  juin 1984, p. 69-75
  • Jean-Louis Michon, « Postface : Titus Burckhardt Ă  FĂšs », dans Titus Burckhardt, FĂšs ville d’islam, Milan, ArchĂš, , 176 p. (ISBN 978-88-7252-201-1), p. 157-162
  • Jean-Louis Michon, « Titus Burckhardt et le sens de la beautĂ© : pourquoi, comment il a aimĂ© le Maroc », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 37-60
  • Hossein Nasr, « Avec Titus Burckhardt au tombeau d'Ibn ArabĂź », dans Tayeb Chouiref (dir.), Titus Burckhardt : Le soufisme entre Orient et Occident, volume 1 (biographie, souvenirs et tĂ©moignages), Wattrelos, TasnĂźm, , p. 200-207
  • Hossein Nasr, « La vision du sens spirituel de l'art islamique chez Titus Ibrahim Burckhardt », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 61-73
  • (en) Hossein Nasr, « Avant-propos », dans William Stoddart (dir.), The Essential Titus Burckhardt, Bloomington/IN, World Wisdom, , 352 p. (ISBN 978-1-933-31638-3)
  • (en) Hossein Nasr, « The Spiritual Significance of Islamic Art: The Vision of Titus Ibrahim Burckhardt », Sophia, vol. 5, no 2,‎
  • LĂ©o Schaya, « Souvenir d’une amitiĂ© », Études Traditionnelles, no 484,‎ avril Ă  juin 1984, p. 79-80
  • William Stoddart, « Introduction », dans Titus Burckhardt, Miroir de l’intellect, Lausanne, L’Âge d’Homme, , 104 p. (ISBN 0-941532-36-4)
  • (en) William Stoddart, « Introduction », dans William Stoddart (dir.), The Essential Titus Burckhardt: Reflections on Sacred Art, Faiths, and Civilizations, Bloomington/IN, World Wisdom, , 352 p. (ISBN 978-1-933-31638-3)
  • (en) William Stoddart, « Titus Burckhardt and the Traditional School », Sophia, vol. 5, no 2,‎
  • Muhammed Suheyl Omar, « Étude sur l'importance des Ɠuvres de Ibrahim Azzedine (Titus Burckhardt) », dans Jaafar Kansoussi (dir.), Sagesse et splendeur des arts islamiques : Hommage Ă  Titus Burckhardt, Marrakech, Al Quobba Zarqua, , p. 103-104, 125-140
  • (en) World Wisdom Books, « Titus Burckhardt’s life and work » (consultĂ© le )

Notes et références

Notes

  1. Symboles (1980), qui regroupe : « Le masque sacré », « Le symbolisme du jeu des échecs », « La Jérusalem céleste et le paradis de Vaikuntha », « Le retour d'Ulysse », « Considérations sur l'alchimie », « Les sciences traditionnelles à FÚs », « Commentaire des Noms divins par l'imùm Ghazzùlß », « Du Barzakh » et « La priÚre d'Ibn Mashish ».
    Aperçus sur la connaissance sacrĂ©e (1987), qui regroupe : « Le folklore dans l'art ornemental », « Principes et mĂ©thodes de l'art traditionnel », « GĂ©nĂ©ralitĂ©s sur l'art musulman », « Nature de la perspective cosmologique », « Le temple, corps de l'homme divin », « La symbolique du miroir dans la mystique islamique », « De la Thora, de l'Évangile et du Coran », « Le Prototype unique » et « La danse du Soleil ».
  2. Extrait de la lettre de Burckhardt à Schuon du 24 octobre 1950 : « ... le Saint-PÚre Pie XII [...] donnait l'impression d'un martyr, presque d'un cadavre ressuscité de la tombe, trÚs pauvre, délicat, entiÚrement noble et exhalant une bonté douloureusement touchante. [...] Son état de sainteté est évident et n'a plus rien à voir avec l'entourage clérical et diplomatique dans lequel il se meut, solitaire et prudent. ».

Références

  1. Suheyl 2000, p. 125.
  2. Stoddart 1992, p. 10.
  3. Du Pasquier 1984, p. 59.
  4. Chouiref 2020, p. 28.
  5. Chouiref 2020, p. 32, 34.
  6. Chouiref 2020, p. 32.
  7. Chouiref 2020, p. 34.
  8. Michon 2007, p. 157.
  9. Nasr 2003, p. 16.
  10. Suheyl 2000, p. 136.
  11. Burckhardt, Lettres d’un maütre soufi 1978, p. 9.
  12. Chouiref 2020, p. 35.
  13. Chouiref 2020, p. 37.
  14. Loopuyt 2020, p. 240.
  15. Chouiref 2020, p. 38.
  16. Jean-Baptiste Aymard, « Frithjof Schuon : approche biographique », Connaissance des religions, no hors sĂ©rie,‎ , p. 15-16.
  17. Chouiref 2020, p. 40.
  18. Michon 2007, p. 158.
  19. Chouiref 2020, p. 52.
  20. Canteins 1984, p. 66.
  21. Études traditionnelles 1937 à 1959.
  22. Suheyl 2000, p. 137-138.
  23. Nasr 2020, p. 204.
  24. Chouiref 2020, p. 54.
  25. Chouiref 2020, p. 55.
  26. Borella 1984, p. 76.
  27. Chouiref 2020, p. 59.
  28. Canteins 1984, p. 65.
  29. Chouiref 2020, p. 57.
  30. Faure 2000, p. 82, 91.
  31. Bianca 2000, p. 14.
  32. Du Pasquier 1984, p. 60.
  33. Chouiref 2020, p. 177-180.
  34. Stoddart 1992, p. 7-9.
  35. Faure 2000, p. 76.
  36. Nasr 2000, p. 61, 66, 71.
  37. Stoddart 1992, p. 7.
  38. Chouiref 2020, p. 65.
  39. Chouiref 2020, p. 69.
  40. Michon 2000, p. 40.
  41. Bianca 2000, p. 15.
  42. Michon 1984, p. 72.
  43. Michon 2007, p. 160-161.
  44. Michon 2007, p. 160.
  45. Bianca 2000, p. 16.
  46. Du Pasquier 1984, p. 61.
  47. Michon 2007, p. 161.
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