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TibĂšre III Apsimar

TibĂšre III Apsimar (en grec : ΀ÎčÎČέρÎčÎżÏ‚ ΓÊč áŒˆÏˆÎŻÎŒÎ±ÏÎżÏ‚)[N 1] fut un empereur et usurpateur byzantin qui rĂ©gna du au 21 aout 705.

TibĂšre III Apsimar
Empereur byzantin
Image illustrative de l’article Tibùre III Apsimar
Monnaie Ă  l'effigie de TibĂšre III
RĂšgne
-
(~ 7 ans)
PĂ©riode Usurpateur
Précédé par Léonce
Suivi de Justinien II
Biographie
DĂ©cĂšs
Descendance Théodose

On sait peu de choses sur le dĂ©but de sa vie, sauf qu’il Ă©tait drongaire[N 2] des CibyrrhĂ©otes, thĂšme byzantin englobant les cĂŽtes mĂ©ridionales de l’Asie Mineure, et que son nom Ă©tait alors Apsimar. En 696, son armĂ©e commandĂ©e par Jean le Patricien fut envoyĂ©e par l’empereur LĂ©once pour reprendre la ville de Carthage, capitale de l’exarchat d’Afrique qui avait Ă©tĂ© conquise par les Arabes omeyyades. Toutefois, sitĂŽt la ville prise, l’armĂ©e dut faire retraite et se rĂ©fugier dans l’ile de CrĂȘte. Certains officiers, craignant la colĂšre de l’empereur, tuĂšrent Jean le Patrice et acclamĂšrent Apsimar comme empereur.

Apsimar prit alors le nom de TibĂšre et, plutĂŽt que de chercher Ă  reconquĂ©rir Carthage, remporta divers succĂšs contre les Arabes sur la frontiĂšre orientale de l’empire. En 705, l’empereur dĂ©posĂ© Justinien II, vint Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e composĂ©e de Slaves et de Bulgares reprendre Constantinople. TibĂšre dut s’enfuir en Bithynie oĂč il fut rejoint plusieurs mois plus tard et exĂ©cutĂ© entre aoĂ»t 705 et . Son corps fut initialement jetĂ© Ă  la mer, mais fut retrouvĂ© et enseveli dans une Ă©glise de l’ile de Prote (aujourd’hui Kınalıada une des neuf Ăźles constituant l'archipel des Îles des Princes dans la mer de Marmara).

Les premiÚres années

L’Empire byzantin en 717, Ă  la fin des AnnĂ©es de chaos (695-717).

La pĂ©riode de sa vie prĂ©cĂ©dant l’avĂšnement de l’usurpateur LĂ©once (r. –) nous est presque totalement inconnue. On sait seulement qu’il Ă©tait d’origine germanique si on se fie Ă  son nom Ă  la naissance, « Apsimar »[N 3], qu’il Ă©tait drongaire (commandant d’environ 1000 hommes) dans le thĂšme des CibyrrhĂ©otes, une province militaire du sud de l’Anatolie[1] - [2]. Selon le byzantiniste Walter Kaegi, Apsimar aurait remportĂ© diverses victoires sur les Slaves dans les Balkans au dĂ©but de sa carriĂšre, ce qui lui aurait valu une certaine notoriĂ©tĂ©[3].

Dans les annĂ©es 680, le Califat omeyyade, principal rival de l’Empire byzantin, entra dans une pĂ©riode de guerre civile connue sous le nom de DeuxiĂšme Fitna (685-868). Justinien II devait profiter de l’instabilitĂ© ainsi engendrĂ©e pour attaquer son rival affaibli et en 686 il envoya le stratĂšge du thĂšme des Anatoliques, LĂ©once (le futur usurpateur) restaurer la tutelle byzantine sur l'ArmĂ©nie byzantine et l'IbĂ©rie, zone disputĂ©e alors entre les Arabes et les Khazars, aprĂšs quoi il se dirigea vers l’AzerbaĂŻdjan et l’Albanie du Caucase[1] - [4]. Le succĂšs de ces campagnes devait forcer le calife Abd Al-Malik Ă  solliciter la paix, acceptant de partager avec les Byzantins les taxes levĂ©es sur les territoires omeyyades d’ArmĂ©nie, d’IbĂ©rie et de Chypre ainsi que de renouveler un traitĂ© signĂ© sous Constantin IV qui prĂ©voyait un tribut hebdomadaire de mille piĂšces d’or, d’un cheval et d’un esclave[1] - [5].

PersuadĂ© que le califat Ă©tait encore en Ă©tat d’infĂ©rioritĂ© Justinien devait l’envahir Ă  nouveau en 692, mais il fut dĂ©fait Ă  la bataille de SĂ©bastopolis lorsqu’un grand nombre de Slaves firent dĂ©fection et se rangĂšrent du cĂŽtĂ© des Omeyyades. AprĂšs quoi les Arabes reprirent leurs raids en Afrique du Nord en vue de s’emparer de Carthage, capitale de l’exarchat du mĂȘme nom. Justinien fit porter sur LĂ©once la responsabilitĂ© de ces dĂ©faites et le fit emprisonner[1] - [6] - [7]. AprĂšs d’autres Ă©checs Justinien le fit toutefois relĂącher dans l’espoir qu’il parviendrait Ă  retourner la situation et Ă  empĂȘcher Carthage d’ĂȘtre prise[1] - [6] - [8]. Le jour mĂȘme de sa libĂ©ration, LĂ©once ameuta ses amis et s’empara du pouvoir : aprĂšs avoir Ă©tĂ© amenĂ© Ă  l’Hippodrome pour y avoir le nez coupĂ©, Justinien fut exilĂ© Ă  Cherson, enclave byzantine de CrimĂ©e[1] - [8] - [9].

En 696, les Omeyyades reprirent leurs attaques contre l’exarchat de Carthage qu’ils rĂ©ussirent Ă  capturer l’annĂ©e suivante. L’empereur LĂ©once (r. –), dĂ©pĂȘcha alors Jean le Patricien pour reprendre la ville, ce que celui-ci rĂ©ussit Ă  faire en lançant une attaque surprise sur le port. En dĂ©pit de ce succĂšs initial, les Arabes reprirent la ville grĂące Ă  des renforts arrivĂ©s entretemps ce qui força Jean le Patricien Ă  se rĂ©fugier en CrĂȘte. Craignant la vengeance de l’empereur, un groupe d’officiers s’emparĂšrent de leur commandant, le tuĂšrent et proclamĂšrent alors Apsimar comme nouvel empereur, lequel prit comme nom de rĂšgne « TibĂšre ». AprĂšs quoi il rĂ©unit une flotte et, aprĂšs s’ĂȘtre entendu avec le parti des Verts, fit voile vers Constantinople oĂč sĂ©vissait une Ă©pidĂ©mie de peste[1]. Il se dirigea alors vers le port de Sykai sur la Corne d’Or d’oĂč il commença le siĂšge de la ville[10]. Le , aprĂšs approximativement six mois de siĂšge, Constantinople lui ouvrit ses portes; TibĂšre put alors dĂ©poser LĂ©once [1] - [10] - [11] - [12] pendant que ses troupes se livrĂšrent au pillage de la citĂ©[13]. Comme Justinien II avant lui, LĂ©once eut le nez coupĂ©, aprĂšs quoi il fut envoyĂ© vivre au monastĂšre de Psamathion Ă  Constantinople[1] - [10] - [12]. Selon Michel le Syrien, citant lui-mĂȘme une source anonyme syriaque, TibĂšre aurait justifiĂ© son coup en disant :

« Tout comme Justinien [II] fut privĂ© du pouvoir en raison de sa mauvaise gestion de l’Empire romain, en particulier pour avoir pillĂ© Chypre et brisĂ© la paix avec les Arabes, jetant la ruine sur de nombreux territoires romains, et autres choses du mĂȘme genre, ainsi LĂ©once pourtant portĂ© au trĂŽne pour avoir Ă©tĂ© un homme d’envergure, fut renversĂ© pour avoir sombrĂ© dans le mĂȘme genre de folie [14] »

Le rĂšgne

Le califat omeyade en 750 (sa plus grande extension)

L’ensemble de son rĂšgne devait se rĂ©vĂ©ler une lutte permanente contre les Arabes. PlutĂŽt que d’affronter les Omeyyades en Afrique du Nord, l’empereur se porta contre eux Ă  la frontiĂšre orientale de l’empire. Il nomma son frĂšre HĂ©raclius[N 4] patrikios et monostrategos (gĂ©nĂ©ral en chef) des thĂšmes d’Anatolie[15] - [16] - [17] - [18] , lequel envahit la Cilicie Ă  l’automne 698 en passant par les montagnes du Taurus, pour se diriger vers le nord de la Syrie. AprĂšs avoir dĂ©fait l’armĂ©e arabe envoyĂ©e d’Antioche, il fit des raids jusqu’à Samosata avant de se retirer en territoire byzantin au printemps 699[18] - [17] - [19]. Les succĂšs d’HĂ©raclius provoquĂšrent une sĂ©rie d’attaques punitives de la part des Arabes. Les gĂ©nĂ©raux Muhammad ibn Marwan et Abdallah ibn Abd al-Malik conduisirent des campagnes qui devaient mener Ă  la conquĂȘte de ce qui restait de l’ArmĂ©nie byzantine, campagnes auxquelles HĂ©raclius fut incapable de rĂ©pondre efficacement. Toutefois, les ArmĂ©niens eux-mĂȘmes se rĂ©voltĂšrent contre les Arabes et firent appel aux Byzantins en 702. Abdallah ibn Abd al-Malik se remit en campagne en 704 pour reprendre le contrĂŽle de l’ArmĂ©nie, mais fut rejoint par HĂ©raclius en Cilicie oĂč ce dernier dĂ©fit Ă  Sisium une armĂ©e arabe forte de 10 Ă  12 mille hommes commandĂ©e par Yazid ibn Hunain, tuant la plupart des soldats et emmenant le reste en captivitĂ©. Ceci devait toutefois s’avĂ©rer insuffisant pour empĂȘcher Abdallah ibn Abd al-Malik de reconquĂ©rir l’ensemble de l’ArmĂ©nie[12] - [16] - [19].

Conscient du danger que l’Empire omeyyade reprĂ©sentait pour Byzance, TibĂšre tenta de renforcer l’armĂ©e byzantine en rĂ©organisant ses structures ainsi que celles du thĂšme des CibyrrhĂ©otes [12] - [20] et fit rĂ©parer les murailles de Constantinople[18]. Il porta Ă©galement une attention spĂ©ciale Ă  Chypre, maintenant sous-peuplĂ©e depuis qu’une bonne partie de sa population avait Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e vers la rĂ©gion de Cyzique sous Justinien[12] - [20]. Il parvint Ă  nĂ©gocier une entente avec Abd al-Malik en 698 ou 699 pour permettre aux Chypriotes qui avaient Ă©tĂ© emmenĂ©s en Propontide ainsi qu’à ceux que les Arabes avaient emmenĂ©s en Syrie de retourner chez eux[1] - [12] - [20]. Enfin, il renforça la garnison de l’ile avec des troupes de MardaĂŻtes venues des montagnes du Taurus[12]. Pour lutter sur mer contre les Arabes, TibĂšre crĂ©a le nouveau thĂšme de Sardaigne et sĂ©para le thĂšme de Sicile de l’exarchat de Ravenne[21].

La chute

TibĂšre devait aussi faire face Ă  des problĂšmes intĂ©rieurs. C’est ainsi qu’il fut amenĂ© Ă  exiler le futur empereur Philippikos BardanĂšs, le fils d’un patricien, sur l’ile de CĂ©phalonie[22] parce que, aux dires du chroniqueur ThĂ©ophane le Confesseur, il aurait fait courir la rumeur Ă  l’effet qu’il s’était vu en rĂȘve devenir empereur[23].

En 693, Justinien s’était Ă©chappĂ© de Cherson oĂč on voulait le remettre aux autoritĂ©s byzantines pour se rĂ©fugier chez les Khazars oĂč le khan Busir l’accueillit Ă  sa cour de Phanagoria et lui donna sa sƓur en mariage, laquelle fut baptisĂ©e sous le nom de ThĂ©odora de Khazarie. En 703 des rumeurs Ă  l’effet que Justinien complotait pour reprendre son trĂŽne parvint jusqu’à TibĂšre qui envoya une ambassade exiger qu’il soit remis aux autoritĂ©s byzantines. Justinien rĂ©ussit Ă  s’évader et s’enfuit fin 704 chez le khan des Bulgares, Tervel[18], lequel, contre la promesse du titre de « cĂ©sar » et la main de la fille de Justinien, mit Ă  sa disposition une armĂ©e de quinze mille hommes pour rĂ©cupĂ©rer son trĂŽne[24]. Au printemps 705, Justinien apparut ainsi devant Constantinople et, utilisant de nuit une ancienne canalisation, rĂ©ussit Ă  s’infiltrer dans la ville.

Apprenant la chose, TibĂšre III s’enfuit Ă  Sozopolis de Bithynie; la population prĂ©fĂ©ra se rendre Ă  son ancien empereur plutĂŽt que d’ĂȘtre livrĂ©e aux Bulgares qui accompagnaient Justinien[25] - [26]. LĂ , il rĂ©ussit Ă  Ă©chapper Ă  ses poursuivants pendant plusieurs mois avant d’ĂȘtre capturĂ©[12]. En juillet ou aout, Justinien s’empara de la ville, fit TibĂšre prisonnier et le ramena Ă  Constantinople[27] - [28]. Par la suite, Ă  une date inconnue entre aout 705 et , il fit mener LĂ©once, TibĂšre et HĂ©raclius Ă©galement fait prisonnier, Ă  l’Hippodrome pour y ĂȘtre publiquement humiliĂ©s avant d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©s [1] - [28]. Leur corps furent ensuite jetĂ©s Ă  la mer, mais retrouvĂ©s un peu plus tard. TibĂšre fut enseveli dans une Ă©glise de l’ile de Prote[1].

Descendance

TibĂšre eut un fils, ThĂ©odose, qui devint Ă©vĂȘque d’ÉphĂšse en 729 et prĂ©sida le premier concile iconoclaste de HiĂ©reia en 754[29] - [30]. Il fut le conseiller et confident des empereurs iconoclastes LĂ©on III (r. –) et Constantin V (r. –)[31]. Selon l’historien Graham Sumner [32], ce ThĂ©odose n’aurait Ă©tĂ© autre que l’empereur ThĂ©odose III (r. –). Il appuie sa thĂ©orie sur le fait que tous deux auraient dĂ©tenu l’évĂȘchĂ© d’ÉphĂšse au mĂȘme moment, l’empereur ThĂ©odose III devenant Ă©vĂȘque d’ÉphĂšse vers 729 aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par LĂ©on III. Cyril Mango et Roger Scott[33] considĂšrent cette identification comme chronologiquement improbable. Selon la Vie d'Étienne le Jeune (§42 sqq.), le mĂ©tropolite ThĂ©odose d'ÉphĂšse Ă©tait toujours en vie et actif en 763. On pourrait supposer aussi qu'il s'agissait du fils de ThĂ©odose III, tonsurĂ© en mĂȘme temps que lui, mais il faudrait alors que ThĂ©ophane ait commis une erreur en parlant du fils plutĂŽt que du petit-fils de TibĂšre III.

Bibliographie

Source primaire

  • ThĂ©ophane le Confesseur, Chronographie. Éd. C. de Boor (1883–85).

Sources secondaires

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  • (en) Sumner, Graham V. "Philippicus, Anastasius II and Theodosius III". Greek, Roman, and Byzantine Studies. XVII, 1976. OCLC 595088782. Retrieved 18 February 2020.
  • (en) Treadgold, Warren. A History of the Byzantine State and Society. Stanford, California, Stanford University Press, 1997. (ISBN 0-8047-2630-2).
  • (en) Treadgold, Warren (1995). Byzantium and its Army, 284-1081. Stanford, Stanford University, 1995. (ISBN 978-0804731-63-8).

Notes et références

Notes

  1. Appelé aussi TibÚre II (Kazhdan (1991), Ostrogorsky (1983) parlent de TibÚre II ; Bréhier (1969) et Treadgold (1997) de TibÚre III) ; à ne pas confondre avec TibÚre II Constantin (578-582), lequel est aussi appelé TibÚre Ier (Rosser (2001) p. 473)
  2. Pour les titres et les fonctions, se rĂ©fĂ©rer Ă  l’article « Glossaire des titres et des fonctions dans l’Empire byzantin ».
  3. Selon les byzantinistes Anthony Bryer et Judith Herrin le nom d’Apsimar serait d’origine slave (Byrer et Herrin, 1977, p. 16), alors que Leslie Brubaker et John Haldon penchent plutît pour une origine turque (Brubaker et Haldon, 2011, p. 72).
  4. Certains spĂ©cialistes comme Walter Kaegi croient qu’HĂ©raclius Ă©tait en fait le frĂšre de TibĂšre (Kaegi (1981) p. 189)

Références

  1. Moore, « Leontius », 1999
  2. PmbZ, Tiberius III (#8483)
  3. Kaegi (1981) pp. 189,207, 318
  4. Brubaker & Haldon (2011) p. 586
  5. Ostrogorsky (1983) p. 160
  6. Bacharach (2010) p. 15
  7. Rosser (2001) p. 2
  8. Penna & Morrisson (2016) p. 27
  9. Ostrogorsky (1983) p. 169
  10. Haldon (2016) p. 49
  11. Garland (2017) p. 2
  12. Moore, « Tiberius III » (1999)
  13. Haldon (2016) p. 185
  14. Haldon (2016) p. 93
  15. Brubaker & Haldon (2011) p. 738
  16. PmbZ, « Heraklios » (#2558)
  17. Bury (1889) p. 355
  18. Kazhdan (1991) « Tiberios II », vol. 3, p. 2084
  19. Treadgold (1997) p. 339
  20. Bury (1889) p. 356
  21. Treadgold (1995) p. 26
  22. Bury (1889) p. 357
  23. Summer (1976) p. 287
  24. Norwich (1989) pp. 335-336
  25. Norwich (1989) pp. 336-337
  26. Ostrogorsky (1983) p. 171
  27. Head (1969) p. 105
  28. Grierson, Mango & Ơevčenko (1962) p. 51
  29. Bryer & Herrin (1977) p. 3
  30. Summer (1976) p. 292
  31. Head (1970) p. 15
  32. Sumner (1976), pp. 287-294
  33. Mango & Scott (1997)

Voir aussi

Liens internes


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