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Thomas Mesnier

Thomas Mesnier, né le à Barbezieux, est un homme politique français.

Thomas Mesnier
Illustration.
Thomas Mesnier en 2017.
Fonctions
Conseiller départemental de la Charente
En fonction depuis le
(2 ans et 1 jour)
Avec Laëtitia Regrenil
Élection 27 juin 2021
Circonscription Canton d'AngoulĂŞme-2
Président Philippe Bouty
Prédécesseur Frédéric Sardin
Député français
–
(5 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 1re de la Charente
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
HOR (2022)
Prédécesseur Martine Pinville
Successeur René Pilato (indirectement)
Vice-président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale
–
(4 mois et 13 jours)
Élection
Président Laurent Marcangeli
Prédécesseur Naïma Moutchou
Successeur vacant
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Barbezieux (France)
Nationalité Française
Parti politique LREM (depuis 2017)
HOR (depuis 2021)
Diplômé de Université de Poitiers
Profession MĂ©decin urgentiste
Site web thomasmesnier.fr

Médecin urgentiste, il rejoint La République en marche (LREM), puis est élu député dans la première circonscription de la Charente lors des élections législatives de 2017. En , il intègre le bureau exécutif de LREM. En , il devient référent Santé pour le mouvement. De 2020 à 2022, il est rapporteur général de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale et du budget de la Sécurité sociale. En décembre 2021, il est nommé par Édouard Philippe, porte-parole du nouveau parti Horizons dont il intègre le bureau politique.

Réélu député en juin 2022, il intègre le groupe Horizons. Il en devient le vice-président le 19 juillet 2022 en remplacement de Naïma Moutchou, élue vice-présidente de l'Assemblée nationale. Le 2 décembre 2022, l'élection de Thomas Mesnier est annulée par le Conseil constitutionnel. Le 29 janvier 2023, il perd l'élection partielle face à René Pilato, candidat de la LFI-NUPES.

Famille et parcours professionnel

Thomas Mesnier grandit Ă  Juignac en Charente.

Durant ses études de médecine à l'université de Poitiers, il est un membre actif de l'Association nationale des étudiants en médecine de France[1].

En 2013, il devient médecin urgentiste au centre hospitalier d'Angoulême[2]. Il y exerce en tant qu'assistant spécialiste puis praticien hospitalier au sein des urgences et du SAMU/SMUR[3].

Lors de son élection comme député, il vit à Angoulême et est père d'un enfant[4].

Activité politique

Au sein de LaREM

Thomas Mesnier rejoint En marche ! en ; il est coordinateur de la « Grande Marche Â» en Charente durant l'Ă©tĂ© 2016[5] - [6]. RĂ©fĂ©rent dĂ©partemental d'En marche ! en Charente[7], Ă  partir d', il anime et fĂ©dère l'Ă©quipe dĂ©partementale et les animateurs locaux sur le territoire et mène la campagne prĂ©sidentielle en Charente[8].

Dans le cadre de la constitution du bureau exécutif de La République en marche, Thomas Mesnier et certains de ses collègues députés — notamment Richard Ferrand, Laetitia Avia et Pierre Person — rejoignent la liste no 4 composée d'élus locaux et de membres de la société civile. Cette liste considérée comme favorite est victorieuse lors du vote interne au mouvement le [9].

En tant que membre du bureau exécutif, Thomas Mesnier exerce la fonction de délégué national à la jeunesse. Avec le soutien et la mobilisation des Jeunes avec Macron, il est chargé des enjeux relatifs à la jeunesse[10] - [11].

À compter de , Thomas Mesnier devient référent Santé de LREM[12] - [13]. Il est également chargé des questions de bioéthique au sein de LREM[14].

En 2021, en vue de préparer le futur programme du mouvement pour l'élection présidentielle de 2022, Thomas Mesnier est chargé de piloter le groupe de travail Santé[15].

Au sein d'Horizons

En 2021, il se rapproche d’Édouard Philippe et intègre l’organigramme et le bureau politique de son nouveau parti, Horizons, en décembre 2021[16]. Il est nommé porte-parole aux côtés d'Agnès Firmin-Le Bodo[17].

Élection

Il est investi par le parti dans la première circonscription du département, à l'occasion des élections législatives de 2017. Il arrive en tête du premier tour avec 38 % des voix, devançant largement la candidate de La France insoumise Martine Boutin et la députée sortante Martine Pinville (PS)[18]. Au second tour, il est élu député avec 59,95 % des voix face à Martine Boutin[18] - [19].

Exercice du mandat

Il est porte-parole du groupe LaREM pour le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018[1], et responsable du groupe LaREM pour celui de 2019[20].

Il est par la suite nommé délégué à l'accès aux soins par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, dans le cadre du Plan d'accès aux soins lancé en . Thomas Mesnier et les deux autres délégués (la sénatrice Élisabeth Doineau et Sophie Augros, médecin généraliste) sont chargés « de porter le plan d'accès aux soins auprès des acteurs de terrain et de relayer les bonnes pratiques auprès du comité national de suivi des actions locales »[21]. Ils remettent leur rapport en [22].

Dans ce même cadre, Thomas Mesnier a été chargé par la ministre d'une mission pour l'amélioration des soins non programmés[23] dont les conclusions ont été remises à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, le .

En , il fait activement campagne pour l'élection de Gilles Le Gendre à la présidence du groupe LaREM[24] - [25].

Le , l’Assemblée nationale le désigne rapporteur général du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, dit « Ma Santé 2022 »[26]. Le député défend la nécessité du partage de tâches entre professionnels de santé et dépose dans ce sens plusieurs amendements[27], dont celui offrant la possibilité pour les pharmaciens de délivrer certains traitements sous protocole, en lien systématique avec le médecin traitant[28]. Après plusieurs mois de travail, la loi n°2019-774 du relative à l’organisation et à la transformation du système de santé est adoptée au parlement et publiée au JO du [29].

Le , dans le contexte de la crise des urgences, Thomas Mesnier se voit confier par le Premier ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé une mission nationale de refondation des services d’urgences, dite « mission Urgences »[30]. Le Parisien le présente comme « l'auteur idéal » de ce rapport compte tenu de son « itinéraire professionnel » et de son « bagage politique »[2]. Menée conjointement avec Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière, leurs conclusions ont été rendues le avec la remise du rapport « Pour un Pacte de refondation des Urgences »[31] dans lequel ils proposent notamment de « mettre en place un numéro totalement dédié à la santé, qui se déclinerait en site Internet et application smartphone », le « 113 »[32].

Courant 2019, il est à l'origine, avec le soutien de LaREM Gilles Le Gendre, de la tenue de trois petits déjeuners, qu'il anime avec trois collègues, permettant à des députés de la majorité de débattre du projet de loi relatif à la bioéthique[33].

En , avec le soutien du président du groupe LREM Gilles Le Gendre[34], il devient rapporteur général de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, ainsi que rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, en remplacement d'Olivier Véran, devenu ministre des Solidarités et de la Santé[35].

Le , Thomas Mesnier est nommé rapporteur du projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie à l'Assemblée nationale[36] sur lequel il dépose un amendement visant à la création d’une cinquième branche « Autonomie » au sein du régime général de la Sécurité sociale[37].

Le 31 mars 2021, peu avant l'examen à l'Assemblée nationale d'une proposition de loi d'Olivier Falorni « donnant le droit à fin de vie libre et choisie »[38], Thomas Mesnier prend position contre l'euthanasie dans un entretien publié dans L'Express[39].

Le 4 mai 2021, il dépose une proposition de loi[40] et une proposition de loi organique[41] à l'Assemblée nationale relatives aux lois de financement de la sécurité sociale afin « d'améliorer l'information et le travail du Parlement sur les finances sociales »[42].

Second mandat

Thomas Mesnier est réélu lors des élections législatives de 2022 face au candidat NUPES René Pilato avec 50,03%, à seulement 24 voix d'écart[43].

Le , il est le seul député de l'hémicycle à voter contre la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) dans laquelle il voit « une atteinte à nos principes de solidarité » qui « va bénéficier aux personnes les plus aisées »[44].

Le 2 décembre 2022, son élection est annulée par le Conseil constitutionnel[45] en raison de l'irrégularité de 27 voix sont déclarées alors que son avance au second tour était de seulement 24 voix.

Le dimanche 22 janvier 2023, il se qualifie au second tour face à René Pilato, candidat LFI-NUPES. Au second tour, il perd l'élection partielle de 500 voix face au candidat insoumis[46].

DĂ©partementales de 2021

Thomas Mesnier est candidat aux élections départementales 2021 en Charente pour la majorité départementale sur le canton d'Angoulême-2[47]. Il est soutenu par l'ancien Premier ministre, Édouard Philippe[48]. Il est en binôme avec Laëtitia Regrenil, infirmière et adjointe au maire de L’Isle-d’Espagnac[49].

Au premier tour des élections départementales, il arrive en tête du canton d'Angoulême-2 avec 42,18% des voix[50]. Il est élu au second tour avec 53,11% des voix[51].

Notes et références

  1. Yann Guégan et Diane de Fortanier, « La galaxie LRM à l’Assemblée nationale », sur contexte.com, (consulté le ).
  2. Jannick Alimi, « PMA, crises aux urgences : à la rentrée, ces députés vont faire parler d’eux », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. Mélanie Domange et François Petitdemange, « Législatives : qui est Thomas Mesnier, le nouveau député LREM de la 1ère circonscription de la Charente? », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  4. Sophie Brunn et Elodie Drouard, « « La parole est Ă  M. Thomas Mesnier. » Les premières semaines d'un dĂ©putĂ© En marche ! », sur francetvinfo.fr, (consultĂ© le ).
  5. « Thomas MESNIER », sur La République En Marche ! (consulté le )
  6. « Thomas Mesnier, député en marche rapide », sur What's Up Doc, (consulté le )
  7. Ismaël Karroum, « Qui sont ces Charentais qui marchent pour Macron? », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  8. « "La parole est à M. Thomas Mesnier" : les premières semaines d'un député En marche ! », sur Franceinfo, (consulté le )
  9. « THOMAS MESNIER EN MARCHE VERS LE BUREAU EXÉCUTIF DE LREM », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  10. L'équipe de La République En Marche !, « Communiqué - Christophe Castaner présente les délégués nationaux du mouvement », sur en-marche.fr, (consulté le ).
  11. « Les députés LREM Brigitte Liso et Thomas Mesnier racontent un an à l’Assemblée », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. « Thomas Mesnier - », sur La République En Marche ! (consulté le )
  13. Le JDD, « Le député Thomas Mesnier, le médecin qui a inspiré le plan de Buzyn pour les urgences », sur lejdd.fr (consulté le )
  14. « PMA, GPA, accès aux origines, fin de vie : « Le gouvernement prend le pari de conduire un débat “apaisé” » », sur lemonde.fr, (consulté le )
  15. « Comment LREM prépare la présidentielle de 2022 », sur Challenges (consulté le )
  16. « Thomas Mesnier, le «M. Santé» de LREM », sur LEFIGARO, (consulté le )
  17. « Mesnier et Bonnefont prennent du galon auprès d’Edouard Philippe », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  18. Coralie Roland, « Angoulême : Thomas Mesnier est élu député de la première circonscription de Charente », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  20. Laure Equy et Lilian Allemagna, « Sur la CSG, la vraie-fausse fronde des députés LREM », sur liberation.fr, (consulté le ).
  21. « Communiqué de Presse : Plan accès aux soins : Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, précise les missions des trois délégués à l’accès aux soins », sur solidarites-sante.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Rapport des délégués nationaux à l’accès aux soins », sur solidarites-sante.gouv.fr, site institutionnel, (consulté le )
  23. Loan Tranthimy, « Le député médecin Thomas Mesnier planche sur les soins non programmés », sur lequotidiendumedecin.fr, (consulté le ).
  24. « L'élection du président du groupe LREM, un scrutin houleux pour la majorité », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  25. « La galaxie LRM à l’Assemblée nationale - Contexte », sur www.contexte.com (consulté le )
  26. « Les députés Thomas Mesnier et Stéphanie Rist nommés rapporteurs sur le projet de loi de Santé • HOSPIMEDIA », sur www.hospimedia.fr (consulté le )
  27. « Le projet de prescription par les pharmaciens fait débat », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  28. « Charente : Thomas Mesnier propose un amendement pour la délivrance de certains médicaments sans ordonnance », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  29. « « Ma Santé 2022 » définitivement adoptée au Parlement ! », sur Thomas Mesnier, (consulté le )
  30. « Urgences: Buzyn annonce une mission et un soutien financier aux services "en tension" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  31. ANNE BAYLE-INIGUEZ, « Le rapport Mesnier/Carli propose le 113 comme numéro unique santé, les libéraux inquiets », sur www.lequotidiendumedecin.fr, (consulté le )
  32. « Le pari du « 113 » pour diminuer la fréquentation des urgences », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. Valentine Pasquesoone, « Boîte mail dédiée, petits déjeuners… Comment l'exécutif et la majorité tentent d'éviter les divisions en interne sur la bioéthique », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  34. « Thomas Mesnier, les réseaux d'une ascension éclair à la commission des affaires sociales », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
  35. « Charente : Thomas Mesnier (LREM) élu rapporteur la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  36. Par Daniel RosenwegLe 10 juin 2020 à 06h11, « Une cinquième branche de la Sécu dédiée au grand âge dès 2021 », sur leparisien.fr, (consulté le )
  37. « Sécurité sociale : l’amendement du député charentais Thomas Mesnier adopté », sur SudOuest.fr (consulté le )
  38. Assemblée Nationale, « Proposition de loi nº 288 donnant le droit à une fin de vie libre et choisie », sur Assemblée nationale (consulté le )
  39. « Thomas Mesnier sur l'euthanasie : "Qu'une personne puisse demander à être tuée serait un changement fondamental" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  40. Assemblée Nationale, « Proposition de loi nº 4139 relative aux lois de financement de la sécurité sociale », sur Assemblée nationale (consulté le )
  41. Assemblée Nationale, « Proposition de loi organique nº 4111 relative aux lois de financement de la sécurité sociale », sur Assemblée nationale (consulté le )
  42. « Protection sociale : le Parlement tenté d'élargir le champ de ses prérogatives », sur Les Echos, (consulté le )
  43. « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  44. « EN DIRECT - Pouvoir d'achat : le plafonnement de la hausse des loyers et la hausse des APL adoptés » [archive du ], Les Échos, (consulté le )
  45. Sacha Nelken, « Le Conseil constitutionnel annule l’élection de trois députés », sur Libération, (consulté le ).
  46. « Législative Charente : René Pilato est le nouveau député de la première circonscription », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  47. « Elections départementales et régionales: qui sont les candidats en Charente? », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  48. « En campagne à Angoulême, Édouard Philippe veille à se tenir à distance des querelles nationales », sur LEFIGARO (consulté le )
  49. « Départementales: la droite mise sur des têtes connues pour Angoulême », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  50. « Elections départementales 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  51. « Elections départementales 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )

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