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Le Chemin de la liberté
Titre québécois | Le Patriote |
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Titre original | The Patriot |
RĂ©alisation | Roland Emmerich |
Scénario | Robert Rodat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Centropolis Entertainment Columbia Pictures Mutual Film Company Global Entertainment Productions GmbH & Company Medien KG |
Pays dâorigine |
Allemagne Ătats-Unis |
Genre |
Historique Guerre |
Durée | 165 minutes |
Sortie | 2000 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
The Patriot : Le Chemin de la liberté ou Le Patriote au Québec (The Patriot) est un film historique germano-américain réalisé par Roland Emmerich, sorti en 2000.
L'histoire s'inspire des vies des révolutionnaires Andrew Pickens, Thomas Sumter, et Francis Marion dit « Le Renard des marais », pour le capitaine Benjamin Martin (Mel Gibson) dans le film, et du commandant de la British Legion Banastre Tarleton, qui est le colonel William Tavington (Jason Isaacs) dans le film.
The Patriot : Le Chemin de la liberté reconstitue, avec des libertés historiques, certains épisodes de la guerre d'indépendance américaine, dont des scÚnes de la victoire des révolutionnaires américains lors de la bataille de Cowpens, qui a eu lieu le .
Sommaire
Synopsis
Pendant la guerre d'indĂ©pendance amĂ©ricaine en 1776, le capitaine Benjamin Martin, un vĂ©tĂ©ran de la Guerre de la conquĂȘte (French and Indian War 1754-1763), veuf et pĂšre de sept enfants, est appelĂ© Ă Charleston pour voter Ă l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de Caroline du Sud sur une taxe de soutien Ă l'ArmĂ©e continentale. Craignant la guerre contre la Grande-Bretagne, Benjamin s'abstient ; le vote est nĂ©anmoins adoptĂ©Â ; et contre la volontĂ© de son pĂšre, le fil ainĂ© de Benjamin, Gabriel rejoint l'armĂ©e continentale.
Deux ans plus tard, Charleston tombe aux mains des Britanniques et Gabriel blessĂ© rentre chez lui avec des dĂ©pĂȘches. Les Martins s'occupent des blessĂ©s britanniques et amĂ©ricains d'une bataille Ă proximitĂ©, avant qu'un dĂ©tachement de la cavalerie britannique (British Dragoons), dirigĂ©s par le colonel William Tavington, n'arrivent et capturent Gabriel avec l'intention de le pendre en tant qu'espion et capturent les hommes et les femmes libres afro-amĂ©ricains qui travaillaient sur les terres de Benjamin. Lorsque le deuxiĂšme fils de Benjamin, Thomas, tente de libĂ©rer Gabriel, il est abattu par Tavington, qui ordonne alors que la maison des Martins soit brĂ»lĂ©e et que les AmĂ©ricains blessĂ©s soient exĂ©cutĂ©s.
AprĂšs le dĂ©part des Britanniques, Benjamin donne des fusils Ă ses deux fils aĂźnĂ©s suivants, et ils tendent une embuscade Ă l'unitĂ© britannique qui escorte le captif Gabriel. Benjamin tue habilement au fusil cinq soldats et officiers puis brutalement avec son tomahawk sept soldats. Un survivant britannique raconte l'attaque Ă Tavington, ce qui vaut Ă Benjamin le surnom de « FantĂŽme ». Gabriel dĂ©cide de rejoindre les Continentaux et Benjamin le suit bientĂŽt, laissant les plus jeunes enfants Ă la garde de la belle-sĆur de Benjamin, Charlotte. En route vers le camp de l'ArmĂ©e Continentale, ils voient celle ci s'engager sous les ordres du GĂ©nĂ©ral Horatio Gates s'engager dans une bataille contre l'ArmĂ©e Britannique. Benjamin redoute l'engagement des combats, ayant servi dans l'armĂ©e britannique ; il Ă©tait certain que les Continentaux seront mis en dĂ©route de maniĂšre dĂ©cisive.
Benjamin rencontre son ancien commandant, le colonel Harry Burwell, qui le fait colonel de la milice coloniale locale en raison de son expérience du combat et place également Gabriel sous le commandement de Benjamin. Benjamin est chargé de maintenir les régiments de Lord Cornwallis bloqué au sud par la guérilla. Le major français Jean Villeneuve, du 7e régiment de l'Infanterie française aide à former la milice et promet plus d'aide française.
Gabriel demande pourquoi Villeneuve et d'autres mentionnent souvent le rĂŽle de Benjamin dans ce qu'on appelle « Fort Wilderness ». Benjamin, ayant hĂ©sitĂ© Ă rĂ©pondre Ă la question jusqu'Ă maintenant, finit par raconter l'histoire Ă son fils. Benjamin avait combattu dans l'armĂ©e britannique au cours d'une guerre prĂ©cĂ©dente lorsque lui et plusieurs autres soldats ont dĂ©couvert une atrocitĂ© française dans un fort que Benjamin et ses camarades avaient essayĂ© de renforcer. Dans une rage teutonique, Benjamin et ses camarades ont rattrapĂ© les Français au Fort Wilderness, oĂč Benjamin et son unitĂ© ont littĂ©ralement coupĂ© lentement les soldats français en dĂ©fense. Benjamin rĂ©vĂšle qu'il est hantĂ© par la culpabilitĂ© depuis lors.
La milice de Benjamin harcĂšle les lignes de ravitaillement britanniques, allant mĂȘme jusqu'Ă capturer certains des effets personnels de Cornwallis et de ses deux Grands Danois, et Ă brĂ»ler la moitiĂ© des ponts et des ferries menant Ă Charleston. Lord Cornwallis reproche Ă Tavington d'avoir crĂ©Ă© cette rĂ©action avec ses tactiques brutales. Cependant, irritĂ© par l'absence de progrĂšs et insultĂ© par le stratagĂšme astucieux de Benjamin pour libĂ©rer une partie de la milice capturĂ©e, Cornwallis permet Ă contrecĆur Ă Tavington d'arrĂȘter Benjamin par tous les moyens nĂ©cessaires.
Avec l'aide réticente du capitaine loyaliste Wilkins, Tavington apprend l'identité de certains membres de la milice et attaque leurs familles et brûle leurs maisons. La famille de Benjamin fuit la plantation de Charlotte qui est brûlée pour vivre dans un campement de Gullah avec d'anciens esclaves noirs. Là , Gabriel épouse sa fiancée Anne. La brigade de Tavington se rend dans la ville qui fournit la milice. Il rassemble tous les habitants de la ville, y compris Anne, dans l'église, promettant la liberté en échange de la localisation des rebelles. Une fois leur emplacement donné, il fait barricader les portes et ordonne que l'église soit brûlée, tuant tout le monde à l'intérieur. Lorsqu'ils découvrent la tragédie, Gabriel et plusieurs autres se précipitent pour attaquer le campement de Tavington. Dans la bataille qui s'ensuit, Gabriel tire sur Tavington, mais Tavington blesse mortellement Gabriel avant de s'enfuir. Benjamin arrive peu aprÚs, mais un autre de ses fils meurt dans ses bras.
Benjamin est en deuil et hésite à poursuivre le combat, mais il est résolu lorsqu'on lui rappelle le dévouement de son fils à la cause en trouvant un drapeau américain qu'il a réparé dans ses affaires. La milice de Martin, avec un régiment plus important de l'Armée continentale, affronte le régiment de Cornwallis dans une bataille décisive à la bataille de Cowpens. Les Britanniques semblent avoir le dessus jusqu'à ce que Benjamin rallient les troupes en avant contre leurs lignes et que Tavington se précipite pour l'attaquer. Les deux se battent et Tavington prend l'avantage, infligeant plusieurs blessures à Benjamin. Benjamin s'écroule à genoux, et Tavington se prépare à donner le coup de grùce. à la derniÚre seconde, Benjamin esquive l'attaque et poignarde Tavington à mort, vengeant ainsi la mort de ses fils. La bataille est une victoire pour l'armée Continentale, et Cornwallis sonne la retraite.
AprĂšs de nombreuses retraites, Cornwallis est assiĂ©gĂ© Ă Yorktown, en Virginie, oĂč il se rend Ă l'armĂ©e Continentale et Ă la force navale française tant attendue. A la fin du conflit, Benjamin revient avec sa famille, Charlotte portant leur nouveau bĂ©bĂ©, et dĂ©couvre les soldats de sa milice en train de reconstruire sa maison sur la route menant Ă la ville ravagĂ©e.
Fiche technique
- Titre original : The Patriot
- Titre français : The Patriot : Le Chemin de la liberté
- Titre québécois : Le Patriote
- Réalisation : Roland Emmerich
- Scénario : Robert Rodat
- Musique : John Williams
- Photographie : Caleb Deschanel, A.S.C.
- Montage : David Brenner, Christopher Holmes et Julie Monroe
- Casting : April Webster et David Bloch
- Concepteurs des décors : Kirk M. Petruccelli
- Directeur artistique : Barry Chusid
- Décors : Victor J. Zolto
- Costumes : Deborah Lynn Scott
- Producteurs : Dean Devlin, Mark Gordon et Gary Levinsohn
- Producteur associé : Dionne McNeff
- Producteurs exécutifs : Roland Emmerich, Ute Emmerich et William Fay
- Co-producteur : Peter Winther
- Sociétés de production : Centropolis Entertainment, Columbia Pictures, Mutual Film Company, Global Entertainment Productions GmbH & Company Medien KG
- Société de distribution : Sony Pictures
- Budget : 110 000 000 $
- Pays d'origine : Allemagne - Ătats-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : 2,35:1 - couleur (DeLuxe) - 35 mm (Eastman EXR 100T 5248, Kodak Vision 200T 5274)
- Son : Dolby Digital - DTS - SDDS
- Genres : historique et guerre
- Durée : 165 minutes (version cinéma) - 175 minutes (extended cut, 2006)
- Date de sortie :
- Ătats-Unis :
- France :
Distribution
- Mel Gibson (VFÂ : Jacques Frantz)Â : le capitaine / colonel Benjamin Martin
- Heath Ledger (VFÂ : Arnaud Arbessier)Â : le caporal Gabriel Edouard Martin
- Joely Richardson (VFÂ : Isabelle Gardien)Â : Charlotte Shelton
- Jason Isaacs (VFÂ : Bernard Gabay)Â : le colonel William Tavington
- Chris Cooper (VF : Bernard Alane) : le colonel / général Harry Burwell
- TchĂ©ky Karyo (VF : lui-mĂȘme) : le major Jean Villeneuve
- René Auberjonois (VF : Yves Beneyton) : le révérend Oliver
- Lisa Brenner (VFÂ : Odile Cohen)Â : Anne Patricia Howard
- Tom Wilkinson (VF : Michel Le Royer) : le général Charles Cornwallis
- Donal Logue (VFÂ : Patrick Mancini)Â : Dan Scott
- Leon Rippy (VFÂ : Luc Florian)Â : John Billings
- Adam Baldwin (VFÂ : Franck Capillery)Â : le capitaine Wilkins
- Jay Arlen Jones (VF : François Siener) : Occam
- Joey D. Vieira (VFÂ : Yves Barsacq)Â : Peter Howard
- Gregory Smith (VFÂ : Donald Reignoux)Â : Thomas Martin
- Mika Boorem : Margaret Martin
- Skye McCole Bartusiak : Susan Martin
- Trevor Morgan : Nathan Martin
- Bryan Chafin : Samuel Martin
- Logan Lerman : William Martin
- Mary Jo Deschanel : Mme Howard
- Jamieson Price (en) (VF : Antoine Tomé) : le capitaine Bordon
- Peter Woodward (en) : le général de brigade de l'armée Charles O'Hara
- Grahame Wood (en) (VF : Arnaud Bedouët) : le lieutenant Halbert
- Shan Omar Huey (VF : Jean-François Kopf) : Joshua
- Hank Stone (VF : François Siener) : Rollins
- Kirk Fox (VFÂ : JĂ©rĂŽme Keen)Â : Skunk
- Jack Moore : Curly
- Mark Twogood (VFÂ : David KrĂŒger)Â : Danvers
- Terry Layman : le général George Washington
- Bill Roberson (VF : Michel Tugot-Doris) : M. Simms, le loyaliste
- Charles Black : Matthew
- Andrew Stahl (en) : le général Nathanel Greene
- Kristian Truelsen : Hardwick
- Mark Jeffrey Miller (VF : Sylvain Lemarié) : le soldat continental blessé
- Patrick Tatopoulos : l'officier naval français
- John Bennes (VFÂ : Bernard Tixier)Â : l'orateur
Accueil
Critiques
Le film reçoit des critiques mitigĂ©es. Sur le site agrĂ©gateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 61 % de critiques positives, basĂ© sur 134 critiques et avec une note moyenne de 6,13â10, avec pour commentaire qu'il « peut ĂȘtre amusant Ă regarder, mais il repose trop sur la formule et le mĂ©lodrame ». The Patriot est lâun des deux seuls films d'Emmerich Ă se voir attribuer une bonne note par ce site web (lâautre est pour Independence Day). Le site note Ă©galement que « Bien que son hĂ©ros soit conscient de sa mort, Emmerich aime le servir avec gĂ©nĂ©rosité ». Sur le site Metacritic, le film obtient une note de 63â100, basĂ©e sur les notes de 35 critiques, le commentaire du site indiquant « critiques gĂ©nĂ©ralement favorables ».
A sa sortie, le film est accusĂ© de prendre des libertĂ©s avec la vĂ©ritĂ© historique de l'Ă©poque : d'une part, un biais anti-britannique est manifeste et, d'autre part, un biais pro-amĂ©ricain est adoptĂ©, notamment car le film reprĂ©sente un esclavage des noirs trĂšs Ă©dulcorĂ© au point d'en ĂȘtre implicitement niĂ©[1]. Le cinĂ©aste afro-amĂ©ricain Spike Lee va jusqu'Ă affirmer qu'il s'agit d'une « pure et flagrante propagande d'Hollywood »[1].
Box-office
Pays ou rĂ©gion | Box-office | Date d'arrĂȘt du box-office | Nombre de semaines |
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Ătats-Unis Canada |
113Â 330Â 342Â $ | - | - |
France | 1 157 651 entrées | - | -
|
Total mondial | 215Â 294Â 342Â $ | - | - |
Autour du film
Bien que le personnage de John Billings (Leon Rippy) se soit suicidé, il est néanmoins présent lors de la derniÚre confrontation entre Britanniques et révolutionnaires.
Notes et références
- (en) Ben Fenton, « Mel Gibson movie 'is a racist whitewash' », sur The Telegraph, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- CinémathÚque québécoise
- (en)Â AllMovie
- (en)Â American Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (en)Â Internet Movie Database
- (en)Â Metacritic
- (en)Â Movie Review Query Engine
- (de)Â OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en)Â Rotten Tomatoes
- (mul)Â The Movie Database