Taxenne
Taxenne est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Tassenois et Tassenoises.
Taxenne | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jura nord | ||||
Maire Mandat |
Ludovic Duvernois 2020-2026 |
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Code postal | 39350 | ||||
Code commune | 39527 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
121 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 30″ nord, 5° 40′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 353 m |
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Superficie | 3,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Authume | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
La commune se situe sur le versant d’un coteau qui domine le ruisseau de la Vèze, affluent de l’Ognon.
Urbanisme
Typologie
Taxenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), forêts (33,9 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Issue du gaulois taxo (blaireau), taxo a donné en bas-latin taxonaria qui deviendra, après l’amuïssement du x intervocalique, la « tanière »[8], qui avant d'être celle du loup ou de l'ours était donc celle du blaireau.
Histoire
Le château de Taxenne est une seigneurie datant de la fin XVIIe siècle. Description du Dictionnaire des communes de la Franche-Comté, par A. Rousset (1858):" Taxenne dépendait en toute justice de la prévôté de Gendrey, sauf un domaine appartenant à l'abbaye d'Acey, et quelques meix qui avaient été donnés à ce monastère par Viard de Pesmes et Guy de Vellescon et sur lesquels les religieux exerçaient la justice haute, moyenne et basse. Barthélemy Raclet, François Tricalet, bachelier en droit et intendant des affaires du comte de Poitiers, Jean-François et Ferdinand Tricalet, ses neveux, achetèrent au roi Louis XIV le à titre d'engagement la seigneurie de Taxenne".
Jean-François Catherin Tricalet, écuyer, devint seigneur incommutable de ce village par un échange qu'il fit avec le Roi le contre une redevance dans les salines de Salins. Le four banal appartenait en 1789 à M.Pautenet, Seigneur de Verreux. L'église dépendait de la paroisse de Vitreux. Il y avait une chapelle dédiée à Saint Léger qui sert actuellement d'église. Elle se compose d'un clocher, d'une nef, d'un chœur et d'une sacristie. On remarque quatre pierres tombales dans le chœur: Victor Catherin Tricalet de Taxenne, mort le , Claude François Catherin Tricalet de Taxenne, mort le , Catherin Tricalet de Taxenne, dernier seigneur de ce lieu, mort le et Denise Catherine de Mayrot son épouse.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 121 habitants[Note 3], en augmentation de 23,47 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Ancienne exploitation viticole, le château qui a est progressivement rénové depuis 2001 grâce au soutien de la Fondation du patrimoine dispose d'un parc boisé de 7 hectares et comporte un colombier et un four banal.
- L'église Saint-Léger avec son clocher comtois
- Le lavoir-abreuvoir en forme de fer à cheval.
- Le château et son colombier.
- Le clocher de l'église.
- Le lavoir-abreuvoir.
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Étymologie, Nom commun, Tanière », Wiktionnaire (consulté le ).
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.