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Sunset (film, 2018)

Sunset (Napszállta) est un film hongrois réalisé par László Nemes, sorti en 2018.

Sunset

Titre original Napszállta
Réalisation László Nemes
Scénario László Nemes
Clara Royer
Matthieu Taponier
Pays de production Drapeau de la Hongrie Hongrie
Genre drame
DurĂ©e 142 minutes
Sortie 2018

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Budapest, Belle Époque pour la monarchie austro-hongroise et certaine noblesse, prestigieuse et décadente, été étouffant. La maison Leiter, chapellerie de luxe, a failli disparaître dans un grand incendie, en même temps que les propriétaires, vingt ans plus tôt. Oszkár Bril, ancien cadre, bourgeois, a repris, reconstruit, relancé l'entreprise, en conservant l'illustre nom de marque.

En 1913, Irisz Leiter, mise en pension très tôt, puis placée et formée à Trieste, revient, pauvre orpheline, superbe et digne, quémander un emploi de modiste. Elle est reçue, reconnue (le portrait de sa mère) et invitée à retourner d'où elle vient : elle réveille des tensions, de lourds secrets, elle traverse les frontières des catégories sociales. Elle apprend qu'elle aurait un frère, un monstre. Hébétée, hallucinée, différente, un peu raide, revenante, elle tient son emploi de modiste, et une autre vie à déambuler, de jour et de nuit à la recherche de pistes vers ce frère. Catalyseur inconscient, toutes les rencontres sont d'inquiétantes invitations à quitter au plus vite.

La maison prépare son anniversaire, monte un chapiteau, organise une fête, reçoit une altesse. Ailleurs, des conspirateurs s'agitent.

Fiche technique

Distribution

Accueil

Critiques

Sunset
Score cumulé
SiteNote
Allociné3.1 étoiles sur 5
Compilation des critiques
PĂ©riodiqueNote
Dernières Nouvelles d'Alsace4.0 étoiles sur 5
Télérama4.0 étoiles sur 5

La note du film sur AlloCiné est de 3,1.

Selon Dernières Nouvelles d'Alsace, « Sunset brille avec éclat de son formalisme »[1]. Télérama parle d'une « mise en scène, virtuose ».

Une moitié du film est une fascinante reconstitution, dans l'œil d'Irisz, d'un classicisme de la trempe de James Ivory Les Bostoniennes), Michael Cimino La Porte du paradis), Andreï Tarkovski, Miklós Jancsó, Stanley Kubrick (Barry Lyndon), Luchino Visconti (Le Guépard), Michael Haneke (Le Ruban blanc), Ingmar Bergman (Fanny et Alexandre). La caméra s'attache également souvent au visage, au profil ou à la nuque du personnage principal, paranoïaque, mutique[2] - [3].

« Noirceur irrémissible »[4], « cinéma volontairement crispant, autistique, sur-exigeant »[5], « focales longues (donc bigleuses) et tourneries sophistiquées d’une caméra vissée à la nuque de la protagoniste, foisonnement immersif de sons et dialogues aux locuteurs invisibles », « principe d’enfoncement dérouté du récit dans le dédale d’une réalité confuse et violente »[6], pour mieux découvrir « les signes d’une apocalypse imminente »[7].

Distinction

SĂ©lection

Notes et références

  1. « Mitteleuropa, au crépuscule », sur www.dna.fr (consulté le )
  2. « Sunset », sur Onlike, (consulté le ).
  3. http://www.gncr.fr/films-soutenus/sunset
  4. Jacques Mandelbaum, « « Sunset Â» : Laszlo Nemes filme un monde qui sombre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. « SUNSET de László Nemes : la critique du film », sur Mondociné, (consulté le ).
  6. Julien Gester, « «Sunset», chapeau de chagrin », sur liberation.fr, LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
  7. « [Venise 2018] “Sunset” de Laszlo Nemes », sur Angle[s] de Vue, (consulté le ).

Liens externes

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