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Sunbeam Alpine

La Sunbeam Alpine est un coupé décapotable biplace produit par le constructeur automobile anglais Sunbeam sous l'égide du groupe Rootes de 1953 à 1955, puis de 1959 à 1968. Le modèle original lancé en 1953 a été la première voiture à porter la marque Sunbeam après le rachat par le groupe Rootes des marques Clément-Talbot et Sunbeam.

Sunbeam Alpine
Sunbeam Alpine
Alpine de 1962 équipée de larges roues à rayons

Marque Sunbeam
Années de production 1953–1975
Classe sportive
Usine(s) d’assemblage Ryton-on-Dunsmore, Warwickshire, Angleterre
Moteur et transmission
Position du moteur Moteur à l'avant et roues arrière motrices

Alpine Mark I et III (1953-1955)

Sunbeam Alpine Mark I & III
Sunbeam Alpine
Alpine de novembre 1953, équipée de saute-vents montés en usines

Années de production 1953–1955
Production 1 582[1] exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage Grande-Bretagne
Australie[2]
Moteur et transmission
Moteur(s) 4 cyl. en ligne de 2 267 cm3 (2,3 L)
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) roadster 2 portes
Dimensions
Longueur 4 280 mm
Largeur 1 588 mm
Chronologie des modèles
Alpine Mk III

L'Alpine dérive de la berline Sunbeam-Talbot 90 et pour cette raison elle est familièrement appelée "Talbot" Alpine. C'est un roadster deux places spécialement développé pour le rallye par George Hartnell, concessionnaire Sunbeam-Talbot à Bournemouth[1] . La voiture fit ses débuts en 1952 en tant que cabriolet Sunbeam-Talbot. Annoncée en [3], elle reçut son nom définitif à la suite des succès de Sunbeam-Talbot aux rallyes alpins au début des années 1950. À la première participation de la nouvelle voiture en compétition, lors de la Coupe des Alpes 1953, elle remporta la Coupe des Dames avec Sheila van Damm à son volant, et ensuite, sans rendre aucun point, 4 Coupes des Alpes, pilotée par Stirling Moss, John Fitch, G Murray-Frame et Sheila van Damm[4].

La voiture est motorisĂ©e par le 4 cylindres en ligne de 2 267 cm3 de la berline, mais dont le taux de compression a Ă©tĂ© augmentĂ©. Cependant, puisque la voiture a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e sur la base de la berline, elle souffrait de problèmes de rigiditĂ©, malgrĂ© les traverses supplĂ©mentaires ajoutĂ©es au châssis. Les rapports de la boĂ®te de vitesse ont aussi Ă©tĂ© changĂ©s, et Ă  partir de 1954, un overdrive Ă©tait montĂ© en sĂ©rie. Le levier de vitesses Ă©tait montĂ© sur la colonne de direction[1]. En tant que vĂ©ritable coupĂ© de 2 places, les portières n'avaient pas de poignĂ©es d'ouverture ni de vitres latĂ©rales.

Coupé sans vitres latérales
1954

Les deux modèles Alpine Mark I et Mark III (aucune Mark II n'a Ă©tĂ© construite) Ă©taient fabriquĂ©s artisanalement - ainsi que le cabriolet 90 - par le carrossier Thrupp & Maberly de 1953 Ă  1955. Sur les 1 582 exemplaires construits, 961 ont Ă©tĂ© exportĂ©s aux États-Unis et au Canada, et 175 exportĂ©s dans d'autres pays. Il est estimĂ© que moins de 200 exemplaires existent encore.

Sunbeam Alpine Mk 1 Special

Elle Ă©tait motorisĂ©e par le bloc de 2 267 cm3 Mk 1 de la Sunbeam Talbot, avec cache-culbuteurs en alliage et collecteur d'Ă©chappement Siamois (cylindres 2 et 3). Ce moteur dĂ©veloppe 97,5 ch Ă  4 500 tr/min, principalement par l'augmentation du taux de compression Ă  8.0:1 grâce Ă  un collecteur d'admission spĂ©cial reliĂ© Ă  un carburateur Solex 40 P.I.I Ă  double starter.

Sunbeam Alpine Team Cars

MKV 21 à MKV 26 : Même moteur que l'Alpine Mk1 Special, poussé par ERA à 106 ch.

Peu d'exemplaires de ce modèle sont apparus sur le grand écran. Cependant, une Alpine bleu saphir avait la vedette en 1955 dans La Main au collet, le film d'Alfred Hitchcock avec Cary Grant et Grace Kelly. Plus récemment la série documentaire History Detectives diffusée sur PBS a voulu vérifier que l'Alpine appartenant à un particulier était la voiture utilisée dans ce film. Bien que le procédé Technicolor utilisé dans le film ait pu "cacher" la véritable couleur de la voiture et sachant que la voiture a été ensuite expédiée de Monaco aux États-Unis pour tourner des effets de rétroprojection, il a été finalement démontré par la comparaison des numéros de série que la voiture montrée au programme n'était pas la voiture du film.

Alpine Series I Ă  V (1959-1968)

Sunbeam Alpine Series I Ă  V
Sunbeam Alpine
Sunbeam Alpine Series IV

Années de production 1959-1968
Production 69 251 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage Grande-Bretagne
Moteur et transmission
Moteur(s) Series I : 4 cyl. en ligne de 1,5 L

Series II, III, IV : 4 cyl. en ligne de 1 592 cm3 (1,6 L)
Series I : 4 cyl. en ligne de 1 725 cm3 (1,7 L)

Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) roadster 2 portes
Dimensions
Longueur 3 937 mm
Largeur 1 549 mm
Hauteur 1 295 mm
Empattement 2 184 mm
Chronologie des modèles

Les premières Alpine Ă©taient basĂ©es sur la Hillman 14 et sa remplaçante la Humber Hawk. Rootes les a remplacĂ©es par un nouveau coupĂ© sport convertible 2 places plus confortable basĂ© sur la Hillman Minx et ses variantes. Kenneth Howes et Jeff Crompton ont Ă©tĂ© chargĂ©s en 1956 de rĂ©aliser une refonte complète du modèle, dans le but de produire une voiture de sport dĂ©diĂ©e principalement au marchĂ© amĂ©ricain. Ken Howes - qui a travaillĂ© auparavant chez Ford avant de rejoindre Rootes, a rĂ©alisĂ© environ 80 pour cent du travail global de conception.

L'Alpine a connu 4 rĂ©visions successives jusqu'en 1968. Elle a Ă©tĂ© fabriquĂ©e Ă  70 000 exemplaires environ. La production s'est arrĂŞtĂ©e peu de temps après le rachat de la marque par Chrysler.

Series I (1959–1960)

La production de l'Alpine Series a débuté en 1959. L'un des prototypes originaux, piloté à l'époque par le champion britannique de rallye Bernard Unett, existe toujours[5].

La voiture a fait un usage intensif des composants d'autres vĂ©hicules du groupe Rootes et a Ă©tĂ© construite sur une base modifiĂ©e du break Hillman Husky[6]. Les trains roulants provenaient de la Sunbeam Rapier, mais avec des freins avant Ă  disque Ă  la place des freins Ă  tambours. Elle disposait en option d'un overdrive et des roues Ă  rayons. La voiture avait une suspension avant indĂ©pendante Ă  ressorts hĂ©licoĂŻdaux et disposait Ă  l'arrière d'un essieu rigide suspendu Ă  des ressorts Ă  lames semi-elliptiques. Les freins fabriquĂ©s par Girling utilisaient des disques de 241 mm Ă  l'avant et de 229 mm Ă  l'arrière.

Les versions post-1959 du coupĂ© furent construites par Thomas Harrington Ltd. Ă€ la suite du succès de la voiture aux 24 Heures du Mans 1961 en remportant l'Indice de rendement Ă©nergĂ©tique, Harrington proposa des rĂ©pliques, les Harrington Le Mans, dotĂ©es d'une carrosserie fastback et d'un bloc poussĂ© Ă  104 ch (78 kW). Contrairement aux modèles alignĂ©s au Mans, ces voitures avaient une ligne de toit arrière plus intĂ©grĂ©e et n'avaient pas les ailerons arrière des roadsters[7]. Jusqu'en 1962, les Alpine Ă©taient assemblĂ©es pour le compte de Rootes par Armstrong Siddeley[1].

Une voiture ouverte avec overdrive a Ă©tĂ© testĂ©e par le magazine britannique The Motor en 1959. Elle avait une vitesse de pointe de 160,1 km/h et pouvait accĂ©lĂ©rer de 0 Ă  97 km/h en 13,6 secondes. Sa consommation de carburant Ă©tait de 9,0 L aux 100 km. Le prix de la voiture essayĂ©e Ă©tait de 1 031 livres sterling.

11 904 exemplaires de la Series I ont Ă©tĂ© produits[1].

En 1969, Rootes lança une série limitée d'une variante de l'Alpine dotée d'une carrosserie break de chasse à trois portes. Avec son intérieur cuir et ses garnitures en ronce de noyer, elle était vendue le double du modèle ouvert normal[8].

La Series I, dessinĂ©e par Loewy Studios, Ă©tait motorisĂ©e par un bloc de 1 494 cm3, alimentĂ© par deux carburateurs verticaux. La Series I possĂ©dait un toit souple qui s'escamotait sous des caches intĂ©grĂ©s spĂ©ciaux. Cette sĂ©rie fut la première voiture de sport britannique Ă  disposer de vitres latĂ©rales enroulables.

Series II (1960–1963)

La SĂ©rie II de 1960[9] a apportĂ© peu de changements, principalement un moteur plus puissant, de 1 592 cm3 de cylindrĂ©e produisant de 80 ch, ainsi qu'une suspension arrière rĂ©visĂ©e. 19 956 exemplaires ont Ă©tĂ© construits Ă  son remplacement en 1963.

Une SĂ©ries II avec hardtop et overdrive a fait l'objet d'un test dans le magazine The Motor en 1960, qui a relevĂ© une vitesse maximale de 158,6 km/h, une accĂ©lĂ©ration de 97 km/h en 13,6 secondes et une consommation de 9,1 L aux 100 km. Le prix de la voiture testĂ©e Ă©tait de 1 110 ÂŁ TTC[10].

Series III (1963–1964)

La Series III a Ă©tĂ© produite en versions dĂ©capotable (la capote Ă©tant rangĂ©e derrière le petit siège arrière) ou avec hardtop amovible. Elle Ă©tait motorisĂ©e par un bloc moins puissant, d'une cylindrĂ©e de 1 592 cm3. Pour offrir plus de place dans le coffre, la voiture Ă©tait Ă©quipĂ©e de deux rĂ©servoirs de carburant disposĂ©s dans les ailes arrière. Elle fut aussi Ă©quipĂ©e de vitres de custode. Entre 1963 et 1964, 5 863 exemplaires ont Ă©tĂ© produits[1].

Series IV (1964–1965)

Cette gĂ©nĂ©ration n'embarque plus le petit moteur des versions prĂ©cĂ©dentes, les deux modèles cabriolet et hardtop partageant le mĂŞme moteur monocarburateur Solex de 82 ch. L'arrière a Ă©tĂ© redessinĂ©, en particulier les ailerons. Une boĂ®te automatique avec commande au plancher Ă©tait disponible en option, mais elle n'a pas eu beaucoup de succès. Ă€ partir de l'automne 1964, la boĂ®te manuelle avec premier rapport synchronisĂ© montĂ©e sur les autres modèles du constructeur Rootes fut montĂ©e sur la voiture. 12 406 exemplaires furent construits[1].

Series V (1965–1968)

La version finale reçut un nouveau bloc de 1 725 cm3 dotĂ© d'un vilebrequin Ă  cinq paliers, et alimentĂ© par deux carburateurs semi-inversĂ©s Zenith-Stromberg dĂ©livrant 93 ch[1]. L'option boĂ®te automatique a Ă©tĂ© retirĂ©e du catalogue. 19 122 ont Ă©tĂ© produites[1]. Sur certains marchĂ©s Ă  l'exportation, une puissance de 100 ch SAE (99 ch DIN) a Ă©tĂ© revendiquĂ©e[11].

  • Sunbeam Alpine Series III
    Sunbeam Alpine Series III
  • Sunbeam Alpine Series III
    Sunbeam Alpine Series III
  • Sunbeam Alpine Series IV
    Sunbeam Alpine Series IV
  • Sunbeam Alpine Series V de 1967
    Sunbeam Alpine Series V de 1967
  • Sunbeam Alpine Series V de 1967
    Sunbeam Alpine Series V de 1967

Rootes conçut aussi, sur la base des dernières versions, une variante muscle car, la Sunbeam Tiger.

Compétition

Alpine Harrington de 1961

L'Alpine a connu un succès relatif en compétitions européennes ou nord-américaines. Son succès international le plus notable a été probablement au Mans, où une Sunbeam Harrington a remporté l'Indice de rendement énergétique en 1961[7]. Aux États-Unis, l'Alpine a participé avec succès aux événements SCCA (Sports Car Club of America).

Vince Tamburo a remportĂ© en 1960 au volant d'une Alpine Series I 1 494 cm3 le Championnat national SCCA de voitures de sport en catĂ©gorie Production G. Don Sesslar, engagĂ© en catĂ©gorie F, prit en 1961 la 2e place au Championnat national et en 1962 la 3e place. En 1963, l'Alpine est dĂ©placĂ©e en catĂ©gorie Production E oĂą elle a fait face Ă  une vive concurrence, en particulier celle d'une Porsche 356 ultra dominante. Sesslar termina le championnat national en Alpine Ă  Ă©galitĂ© de points tandis que Norman Lamb a remportĂ© sur son Alpine le championnat de la division sud-ouest.

Don Sesslar remporta finalement en 1964 le championnat avec 5 victoires (le SCCA a comptabilisé les 5 meilleurs résultats de l'année). Dan Carmichael a remporté le championnat de division centrale en 1964 et en 1965. Carmichael a continué à courir en Alpine jusqu'en 1967, année où il a terminé 2e à l'American Road Race of Champions.

Bernard Unett a couru sur un prototype d'usine d'Alpine (immatriculée XRW 302) de 1962 à 1964 et il a remporté en 1964 le trophée de challenge Fredy Dixon, qui était considéré à l'époque comme le plus important prix du circuit des clubs britanniques. Dans les années 1970, Unett remporta trois fois le titre de champion britannique de voitures de Tourisme à trois reprises au cours des années 1970[12].

Un groupe de six voitures a Ă©tĂ© engagĂ© au Rallye Alpine de 1953. Bien qu'extĂ©rieurement semblables aux modèles de production, ces voitures auraient comptĂ© quelque 36 modifications, dont un moteur poussĂ© Ă  97,5 ch[13].

Alpine "Fastback"

Sunbeam Alpine "Fastback"
Sunbeam Alpine
Sunbeam Alpine Series IV

Années de production 1969–1975
Moteur et transmission
Moteur(s) 4 cyl. en ligne de 1 725 cm3
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) 2 portes fastback
Dimensions
Longueur 4 432 mm
Largeur 1 645 mm
Hauteur 1 397 mm
Empattement 2 502 mm

Rootes introduisit la gamme « Arrow » en 1966, et en 1968, les versions berline et les break (comme la Hillman Hunter) ont été rejointes par une version coupé, la Sunbeam Rapier Fastback. En 1969, une version plus abordable, légèrement moins performante et plus économique de la Rapier (toujours vendue en tant que modèle sportif) a été vendue comme une nouvelle Sunbeam Alpine.

Tous les modèles reçoivent le puissant bloc cinq paliers de 1 725 cm3 du groupe, alimentĂ© par un carburateur Zenith-Stromberg CD150 sur l'Alpine et ses jumelles et par carburateur double corps Weber 40DCOE sur la Rapier.

Bien qu'utilisant de nombreuses pièces de la banque de pièces du groupe, y compris les feux arrière du break Arrow, les fastbacks possèdent néanmoins un certain nombre de caractéristiques uniques, comme les portières sans montants et les vitres latérales arrière, qui donnaient à la voiture un air de cabriolet lorsque le hardtop est installé. Certains exemplaires ont été équipés de tableaux de bord en bois, et des sièges sport sont disponibles en option un certain temps.

Post-Sunbeam Alpine

Le nom Alpine a été ressuscité en 1976 par Chrysler (alors propriétaire de Rootes) pour être donné à la version britannique de la Simca 1307. Elle fut d'abord appelée Chrysler Alpine, puis enfin Talbot Alpine, après le rachat de Chrysler Europe par Peugeot en 1978. Le nom a survécu jusqu'en 1984, mais la voiture fut commercialisée (avec des noms différents) jusqu'en 1986.

Apparitions notables au cinéma et à la télévision

  • Une Sunbeam Alpine Mk I bleu mĂ©tallisĂ© de 1953 est conduite par Grace Kelly dans La Main au collet (1955) avec Cary Grant.
  • Une Sunbeam Alpine Mk III est conduite par Peggy Cummins dans le film Rendez-vous avec la peur (1957).
  • Une Alpine Series I rouge est conduite par Elizabeth Taylor dans le film La VĂ©nus au vison (1960) ainsi que dans plusieurs scènes.
  • Une Alpine Series 1 blanche Ă©tait rĂ©gulièrement conduite par le personnage Glenn Evans (jouĂ© par Rod Taylor), un journaliste luttant contre le crime, dans la sĂ©rie Hong Kong diffusĂ©e dans les annĂ©es 1960.
  • Un roadster Alpine Series II couleur bleue fait partie des premières "Bond cars" apparaissant Ă  l'Ă©cran. Il est louĂ© et conduit par James Bond dans James Bond 007 contre Dr No sorti en 1962, notamment dans une scène oĂą Bond le conduit sous un camion pour Ă©chapper aux tueurs Ă  gages qui le poursuivent. Il aurait Ă©tĂ© empruntĂ© Ă  un habitant de l'Ă®le de la JamaĂŻque oĂą avait lieu le tournage, car c'Ă©tait la seule voiture de sport disponible sur place[14]. Dans le roman, la Sunbeam Alpine Ă©tait la voiture de John Strangways, l'agent des services secrets assassinĂ©.
  • Dans le film policier britannique La Loi du milieu, Le personnage de Michael Caine est sauvĂ© par une femme conduisant un roadster Sunbeam Alpine blanc de 1968. La voiture est ensuite poussĂ©e vers un dock avec le propriĂ©taire enfermĂ© dans le coffre.
  • Une Sunbeam Tiger (la version Ă  moteur V8 de l'Alpine) Ă©tait aussi la voiture de choix de l'espion Maxwell Smart dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Max la Menace. Une Alpine maquillĂ©e en Tiger, Ă©tait utilisĂ©e pour les sĂ©quences techniques, comme pour le canon sortant du capot avant (il n'y avait pas assez de place sous le capot d'une Tiger pour installer le canon). Les modifications Ă©taient rĂ©alisĂ©es par le cĂ©lèbre prĂ©parateur automobile Gene Winfield. Un modèle rĂ©duit en plastique Ă  l'Ă©chelle 1/25 fut aussi utilisĂ©[15].
  • Une Alpine similaire apparaĂ®t dans le film Commando d'Arnold Schwarzenegger, oĂą elle est dĂ©truite[16] - [17].
  • L'actrice anglaise Imogen Stubbs a pilotĂ© une Sunbeam Alpine Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ© britannique des annĂ©es 1990 Anna Lee.
  • Dans le film Un hold-up extraordinaire de 1967, avec Shirley MacLaine, Herbert Lom et Michael Caine, une Sunbeam Alpine est conduite par ce dernier.
  • Une Sunbeam Alpine bleue est conduite par Tuesday Weld et Anthony Perkins.
  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e britannique Heartbeat, le personnage de Jackie Bradley, interprĂ©tĂ© par Fiona Dolman, conduit une Sunbeam Alpine series Ve avec hardtop, verte avec intĂ©rieur rouge, portant la plaque d'immatriculation d'origine (LVY 666F, de 1967). Dans l'Ă©pisode 12 de la 11e saison, "Closing the Book", deux personnages arrivent Ă  Scripp's Garage dans une Sunbeam Alpine hardtop immatriculĂ©e 836 FXH.
  • En 1966, dans le film The Great St. Trinian's Train Robbery, de Launder et Gilliat, Flash Harry (George Cole) possède un Sunbeam Alpine rouge vif qu'il prĂ©sente comme le « symbole de son statut social ». Lui et certains de ses Ă©tudiants utilisent la voiture pour poursuivre les voleurs de train (dirigĂ©s par Frankie Howerd).
  • Dans Bunny Lake a disparu (1965), rĂ©alisĂ© par Otto Preminger, une Sunbeam Alpine est conduite par l'oncle de Bunny Lake (Keir Dullea).
  • Dans Horreur Ă  volontĂ© (1970), Nancy Wagner (Sandra Dee) conduit une Sunbeam Alpine rouge.
  • Dans le film Mystère sur la falaise de 1964, la mère de Hayley Mills (Elizabeth Sellars) lui rend visite chez sa grand-mère dans une Sunbeam Alpine blanche.
  • Dans Perfect Friday (1970), rĂ©alisĂ© par Peter Hall, Lady Dorset (Ursula Andress) conduit une White Sunbeam Alpine 1966 tout au long du film.
  • Dans Spies Strike Silently (1966), Lang Jeffries effectue une rapide rĂ©paration du moteur d'une Sunbeam Alpine rouge avant de repartir.
  • Une Sunbeam Alpine est conduite par le Dr Lydia Fonseca, le personnage jouĂ© par Amanda Redman dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e britannique The Good Karma Hospital.

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sunbeam Alpine » (voir la liste des auteurs).
  1. Graham Robson, A–Z British Cars 1945–1980, Herridge & Sons, , 512 p. (ISBN 0-9541063-9-3)
  2. Publicité pour les Sunbeam Mk III et Alpine : "Produit dans l'usine de Rootes Australia Limited", Modern Motor (magazine), Mars 1955, page 34
  3. New Sunbeam Alpine. The Times, Saturday, Mar 21, 1953; pg. 3; Issue 52576
  4. Sunbeam Alpine. The Times 20 July 1953; pg. 3; Issue 52678
  5. « XRW 302: 1958 Prototype Sunbeam Alpine »
  6. N. Georgano, Beaulieu Encyclopedia of the Automobile, HMSO, (ISBN 1-57958-293-1)
  7. (sv) John Blunsden, « Sunbeam Alpine - "Harrington Le Mans" », Illustrerad Motor Sport, no 3,‎ , p. 20
  8. « The 1960 Sunbeam Alpine Shooting Brake Estate Wagon », SunbeamAlpine.org, Ian Spencer
  9. Improved Alpine. The Times, Wednesday, Oct 19, 1960; pg. 5; Issue 54906
  10. « The Sunbeam Alpine (Series II) », The Motor,‎
  11. « Catalogue Salon de l'Auto 68 », Europe Auto, Paris, no 16,‎ , p. 106
  12. Chris McGovern, Alpine the classic Sunbeam
  13. « 1953 Sunbeam Alpine Works Rally Car Auction - Classic Car Auctions & Sale - H&H », Classic-auctions.co.uk, (version du 8 décembre 2010 sur Internet Archive)
  14. « James Bond multimedia | Sunbeam Alpine », Jamesbondmm.co.uk (consulté le )
  15. David Grant, The Legendary Custom Cars and Hot Rods of Gene Winfield, Motorbooks, , 176 p. (ISBN 978-0-7603-2778-4)
  16. « Sunbeam Alpine in "Commando" » (consulté le )
  17. « Porsche 911 Targa in "Commando" » (consulté le )
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