AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Stomu Yamashta

Stomu Yamashta, Tsutomu Yamashita (汱䞋 拉), nĂ© Ă  Kyoto le est un percussionniste, claviĂ©riste et compositeur japonais.

Stomu Yamashta
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
ăƒ„ăƒˆăƒ ăƒ»ăƒ€ăƒžă‚·ă‚ż
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
depuis
Autres informations
Instrument
Labels
Genre artistique

Biographie

Les débuts

Son pĂšre Ă©tait professeur de musique et chef de l'Orchestre philharmonique Asahi de Kyoto, il a encouragĂ© son fils Ă  Ă©tudier la musique. DĂšs l’ñge de 8 ans, Yamashta montre un don pour tous les instruments de percussion - timbales, carillons, vibraphones et xylophones - alors qu’il Ă©tait encore au lycĂ©e, il rĂ©ussit l'exploit de jouer avec six bĂątons simultanĂ©ment. Son don et son jeune Ăąge attirent l'attention, si bien qu’à 14 ans, il est invitĂ© Ă  se produire comme percussionniste avec les orchestres philharmoniques de Kyoto et d’Osaka. La mĂȘme annĂ©e (1961), il a Ă©galement attirĂ© l’attention de l'industrie cinĂ©matographique japonaise, et a Ă©tĂ© choisi par Akira Ifukube pour participer Ă  la bande sonore du film The Tale of Zatoichi ; d’autres commandes ont suivi, et il a rapidement Ă©tĂ© engagĂ© par les studios Shochiku, Daiei, Toei de Kyoto pour travailler rĂ©guliĂšrement.

En 1963, Yamashta a donnĂ© son premier concert en soliste, exĂ©cutant le concerto pour percussion de Darius Milhaud avec l’orchestre philharmonique Asahi de Kyoto[1]. À 16 ans, il Ă©tait le plus jeune membre de l'orchestre. Son Ăąge et son extraordinaire talent ont attirĂ© l'attention d’Aram Khachaturian qui l'a invitĂ© Ă  venir Ă©tudier en Russie. C’est Ă©galement Ă  cette Ă©poque que Yamashta assiste Ă  un concert de l'Orchestre philharmonique de New York en visite Ă  Kyoto ; Ă  cette occasion, il rencontre le timbalier Saul Goodman qui l’encourage Ă  venir Ă©tudier Ă  la Juilliard school de New York. AprĂšs avoir Ă©conomisĂ© suffisamment, Yamashta s’installe Ă  New York Ă  17 ans.

L’AmĂ©rique

Il Ă©tudie Ă  la Juilliard, puis au Berklee College of Music, de Boston, dĂ©couvre le Jazz et rencontre Masahiko Satƍ. Dans les annĂ©es 1960 il a jouĂ© avec Thor Johnson, Tƍru Takemitsu, et Hans Werner Henze, entre autres. Il a changĂ© son nom de Tsutomu Yamashita pour la phonĂ©tique plus simple de Stomu Yamashta. En 1969, il a gagnĂ© la reconnaissance du monde lors d'un concert avec Seiji Ozawa et l'Orchestre symphonique de Chicago[2].

Il interprĂšte Ă©galement les compositions de YĆ«ji Takahashi, et joue avec plusieurs orchestres en tant qu’invitĂ© notamment avec l'OpĂ©ra de Boston et l’orchestre de chambre de Chicago[3] - [4].

L’Europe

Puis c’est la pĂ©riode europĂ©enne. AprĂšs la dĂ©couverte des possibilitĂ©s du synthĂ©tiseur avec Peter Zinovieff, il travaille, avec des musiciens comme Leo Brouwer, Gunter Hampel, Morton Gould, Donald Erb, ou le violoniste Takehisa Kosugi. Au tournant des annĂ©es 1970, il travaille avec Peter Maxwell Davies et fait venir en Europe la compagnie Bouddha ThĂ©Ăątre Rouge du Japon. Agissant comme rĂ©alisateur, producteur et compositeur, Yamashta incorpore des Ă©lĂ©ments du thĂ©Ăątre nĂŽ, du kabuki, du mime, dans une fusion de musiques de percussion traditionnelles japonaises avec des Ă©lĂ©ments de jazz et de rock occidental.

Il a participé à l'écriture et l'exécution de The Man From The East, avec Morris Pert de Come To The Edge, fournissant le support musical. Il a également composé pour le Royal Ballet. Certains morceaux de ses albums ont été incorporés à des films comme celui de Nicolas Roeg L'Homme qui venait d'ailleurs (avec David Bowie) ; les Diables, réalisé avec la musique de Peter Maxwell Davies pour Ken Russell, et dans la partition de John Williams pour Images de Robert Altman (1972). Son Space Theme a été utilisé par la BBC pour le Guide du voyageur galactique. Stomu Yamashta apparaßt également dans le dernier épisode de Tony Palmer All You Need is Love : L'histoire de la musique populaire.

À la fin des annĂ©es 1970, il a dirigĂ© le super-groupe Go avec Steve Winwood, Al Di Meola, Klaus Schulze et Michael Shrieve[5].

Le retour au Japon

Puis c’est le retour Ă  Kyoto et la retraite bouddhiste, il se consacre dĂ©sormais Ă  l'expression de concepts bouddhistes Ă  travers la musique. Ses compositions prennent une tournure plus mĂ©ditative avec des tons soutenus et des effets cosmiques, crĂ©ant une atmosphĂšre d'introspection et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Il connaissait dĂ©jĂ  le Cristal Baschet, un moine lui fait dĂ©couvrir les possibilitĂ©s de la pierre rĂ©sonnante sanukit, il crĂ©e le sanukitophone et joue de ce lithophone. Il travaille Ă©galement avec Junya Satƍ sur le film Kukai, retraçant la vie du moine qui a introduit le bouddhisme au Japon au dĂ©but du IXe siĂšcle et avec Paul Mazursky sur son film adaptĂ© de La TempĂȘte de Shakespeare[6].

Discographie

  • Percussion Recital (1971)
  • The World Of Stomu Yamashta (1971, live)
  • Uzu: The World Of Stomu Yamashta 2 (1971, live)
  • Metempsychosis (1971, collaboration avec Masahiko Sato)
  • Red Buddha (1971)
  • Sunrise From West Sea (1971, live)
  • Floating Music (1972)
  • Images original soundtrack (Robert Altman, 1972), Musique composĂ©e par John Williams; percussion par Stomu Yamashta
  • Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer (Hans Werner Henze) (1972)
  • Henze/Takemitsu/Maxwell Davies (1972), incluant:
    • Prison Song (Henze)
    • Seasons (Takemitsu)
    • Turris Campanarum Sonatinum (Maxwell Davies)
  • The Man From The East (1973) Avec J. Peter Robinson au piano Ă©lectrique sur 4 piĂšces.
  • Freedom Is Frightening
  • One by One (soundtrack) Stomu YamashtaÂŽs East Wind (1974).
  • Raindog (1975)
  • Die Neue Musik Und Ihre Neuesten Entwicklungen (1975),
    • |El CimarrĂłn (Henze)
  • Go (Go album)| (1976)
  • Go Live From Paris (1976)
  • Go Too (1977)
  • Waza + Mujo 7" from:
    • Budo: The Art of Killing (1978, Bande Originale)
  • Iroha-Ten/Chi (1981)
  • Iroha-Sui (1982)
  • Tempest (1982, Bande Originale)
  • Iroha-Ka (1983)
  • Kukai (1984, Bande Originale)
  • Sea & Sky (1985)
  • Solar Dream, Vol. 2 Fantasy Of Sanukit (1990)
  • Solar Dream, Vol. 1 The Eternal Present (1993)
  • Solar Dream Vol. 3 Peace And Love (1997)
  • A Desire of Beauty and Wonder Stone, Part 1 (1999)
  • Listen To The Future, Vol. 1 (2001)
  • Tofu (2002, compilation avec Kodo, Yoshida Brothers, others)
  • Live In Stockholm, Sweden, September 28, 1974 (2005, live)
  • BergmĂĄl (2006, collaboration avec Ragnhildur GĂ­sladĂłttir et SjĂłn

[7] - [8] - [9].

Références

Article connexe

Stomu Yamashta utilise Ă©galement, au temple de Daitoku-JI, de Kyoto, des pierres de sanukite (SanukitoĂŻde)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.