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Stéphane Ravier

Stéphane Ravier, né le à Gap (Hautes-Alpes), est un fonctionnaire et homme politique français.

Stéphane Ravier
Illustration.
Stéphane Ravier en 2022.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(8 ans, 9 mois et 4 jours)
Élection 28 septembre 2014
RĂ©Ă©lection 27 septembre 2020
Circonscription Bouches-du-RhĂ´ne
Groupe politique RASNAG
Conseiller municipal de Marseille
En fonction depuis le
(9 ans, 3 mois et 1 jour)
Élection 30 mars 2014
RĂ©Ă©lection 28 juin 2020
Circonscription 7e secteur
Maire Jean-Claude Gaudin
Michèle Rubirola
Benoît Payan
Groupe politique FN puis RN
Maire du 7e secteur de Marseille
–
(3 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection
Prédécesseur Garo Hovsepian
Successeur Sandrine d'Angio
Conseiller régional de
Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
–
(5 ans, 9 mois et 10 jours)
Élection 28 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
Circonscription Bouches-du-RhĂ´ne
Président Michel Vauzelle
Christian Estrosi
Groupe politique FN
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Gap (France)
Nationalité Français
Parti politique FN/RN (1991-2022)
REC (depuis 2022)
Profession Fonctionnaire des PTT
Religion Catholicisme

Membre du Front national depuis 1991 — devenu Rassemblement national en 2018 —, il est conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2010 à 2016 et conseiller municipal d'opposition à Marseille depuis 2014, réélu en 2020.

Maire du 7e secteur de Marseille de 2014 à 2017 et sénateur des Bouches-du-Rhône depuis 2014, Stéphane Ravier est une figure symbolique de la percée du Front national aux élections municipales et sénatoriales de 2014.

Candidat du Rassemblement national à la mairie de Marseille aux élections municipales de 2020, ses listes arrivent en troisième position et il est lui-même battu dans le 7e secteur par la liste LR. Il est réélu sénateur peu après.

En 2022, après plus de trente ans d’adhésion au FN, et alors qu'il rencontre des dissensions avec la direction nationale du mouvement, il décide de rallier la candidature d'Éric Zemmour pour l'élection présidentielle et rejoint son parti Reconquête.

Situation personnelle

Stéphane Ravier naît le à Gap[1]. Il est le fils d'un ouvrier électricien et d'une mère au foyer d’origine italienne. Sa famille vit à Marseille, dans les quartiers Nord[2]. Son grand-père est communiste tandis que ses parents votent pour François Mitterrand[3].

Il est reçu au concours de la fonction publique d'État et intègre l'administration des Postes, télégraphes et téléphones (PTT) dans le service postal[4]. Il occupe ensuite les fonctions d'employé au service commercial d'Orange (ex-PTT) à Marseille. Il est désormais en disponibilité de la fonction publique[4].

Stéphane Ravier est marié et père de deux enfants[5]. Sa nièce Sandrine D'Angio lui succède comme maire du 7e secteur en 2017, et siège au sein de la commission nationale d'investiture du Rassemblement national jusqu'en 2020[6] - [7].

Parcours politique

DĂ©buts

Il milite au Front national depuis l'âge de 16 ans et participe à toutes les élections depuis 1995, date à laquelle il est élu, à 25 ans, conseiller du 3e secteur de Marseille[8] - [9] - [10] - [11] - [12].

Ascension

En 2008, lors des Ă©lections municipales, il mène la liste du Front national Ă  Marseille[13] qui obtient 8,8 % des suffrages (23 475 voix) au premier tour. Il est alors l'un des rares Ă©lus FN de la ville (conseiller du 7e secteur de Marseille)[14].

Lors des élections régionales de 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est tête de la liste FN dans les Bouches-du-Rhône, la liste régionale étant menée par Jean-Marie Le Pen[15]. La liste départementale obtient 23 % des suffrages au second tour dans une triangulaire gagnée par la gauche de Michel Vauzelle. Stéphane Ravier est ainsi élu conseiller régional[16].

Aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, il arrive en tĂŞte au premier tour (29,9 % des voix) dans la 3e circonscription des Bouches-du-RhĂ´ne qui se situe dans le Nord-Est de Marseille. Au second tour, il est battu de peu (49,0 %, 17 263 voix) par Sylvie Andrieux (PS) qui a seulement 699 voix d'avance[17].

Au cours de la campagne, il est suivi, parmi d'autres candidats en France, par Serge Moati qui réalise un documentaire, Législatives 2012, la vraie campagne, diffusé en par France Télévisions[18] - [19].

Maire et sénateur

Lors des Ă©lections municipales de 2014, il fait campagne avec des militants de l'Action française[20] - [21]. Sa liste « Marseille bleu Marine » du Front national obtient un score important au premier tour avec 23,2 % des suffrages, 59 159 voix, en seconde position derrière celle de Jean-Claude Gaudin (UMP) et devant celle de Patrick Mennucci (PS). Au second tour, la liste de Jean-Claude Gaudin gagne mais il remporte un secteur de Marseille, ce qui est une première pour un responsable du Front national[22]. Ce sont les 13e et 14e arrondissements de la ville, dans les quartiers nord, les plus peuplĂ©s avec plus de 150 000 habitants et dont les Ă©lecteurs offrent au FN l'une des plus grosses prises de son histoire[23] - [24]. JĂ©rĂ´me Fourquet, directeur Ă  l'IFOP, relève que « c'est d'abord, et très majoritairement, l'Ă©lectorat non issu de l'immigration qui a votĂ© StĂ©phane Ravier au second tour des municipales, alors que les bureaux Ă  plus forte proportion de prĂ©noms musulmans sont restĂ©s massivement fidèles Ă  la gauche »[25]. StĂ©phane Ravier est Ă©lu maire du 7e secteur de Marseille le [26] - [27] - [28]. Sa gestion de la mairie de secteur ne fait pas l'unanimitĂ©, lui valant, selon des mĂ©dias, le surnom de « dictateur nord-phocĂ©en » par ses propres adjoints[29]. Par ailleurs, en , sept Ă©lus frontistes ont dĂ©missionnĂ© de leurs fonctions d'adjoints et du Front national et deux fonctionnaires sont partis[30].

Lors des élections sénatoriales du 28 septembre 2014, Stéphane Ravier est élu sénateur (la liste qu'il mène dans les Bouches-du-Rhône obtient 12,4 % des voix) et devient l'un des deux premiers élus FN au Sénat avec David Rachline, maire de Fréjus[31].

Tête de liste FN dans les Bouches-du-Rhône pour les élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, il est réélu conseiller régional mais démissionne aussitôt de sa fonction pour ne pas demeurer en situation de cumul des mandats[32] - [33].

Il est candidat aux élections législatives de 2017 dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône[34]. Bien qu'arrivé largement en tête au premier tour avec 30,8% des suffrages exprimés, il est battu au second tour avec 47,6 % par la candidate LREM, Alexandra Louis[35].

À la suite du vote de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de maire du 7e secteur de Marseille. Sandrine D'Angio, sa première adjointe et nièce, assure l'intérim, avant de lui succéder comme maire de secteur[36] - [6].

Il est candidat aux élections municipales de 2020 à Marseille[37]. Au premier comme au second tour, les listes qu'il conduit arrivent en troisième position au niveau de Marseille, avec respectivement 19,5 % et 20,3 % des voix, derrière la liste d'union de la gauche conduite par Michèle Rubirola et celles des Républicains conduites par Martine Vassal[38] - [39]. Bien qu'arrivé largement en tête au premier tour dans le 7e secteur avec 33,5 % des suffrages exprimés[40], Stéphane Ravier est battu de justesse au second tour avec 49 % par le candidat Les Républicains, David Galtier, faisant perdre au RN son seul secteur de Marseille gagné en 2014[41]. Face aux soupçons de fraude présents dans la ville, il dépose un recours en annulation dans les 13e et 14e arrondissements[42].

Candidat Ă  sa succession lors des Ă©lections sĂ©natoriales de 2020 dans les Bouches-du-RhĂ´ne, il parvient Ă  conserver son siège au SĂ©nat avec 20 voix d'avance, alors que les observateurs le donnaient battu Ă  la suite de sa dĂ©faite aux Ă©lections municipales[43].

Ralliement à Éric Zemmour

Stéphane Ravier lors d'un meeting d'Éric Zemmour en , sur la place du Trocadéro à Paris.

En , il quitte le bureau national et le conseil national du RN, après que les instances du parti l'ont dĂ©savouĂ© dans le conflit l'opposant Ă  Franck Allisio, vice-prĂ©sident du groupe RN (prĂ©sidĂ© par StĂ©phane Ravier) au conseil municipal de Marseille et conseiller de Marine Le Pen, au sujet de l'apport d'un parrainage d’une Ă©lue RN (exclue depuis) Ă  Éric Zemmour pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Dans le mĂŞme temps, StĂ©phane Ravier annonce la crĂ©ation d'un mouvement, Marseille d’abord, sans pour autant quitter le RN[44]. Cependant, le , après 31 ans passĂ©s au RN, le sĂ©nateur annonce qu'il rejoint ReconquĂŞte et qu'il soutiendra Éric Zemmour pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2022[45] - [46].

Prises de position

Stéphane Ravier défend la thèse du grand remplacement[47].

D'après le politiste Joël Gombin, Stéphane Ravier fait partie des frontistes qui, lors de la crise de 2015 opposant Marine Le Pen à Jean-Marie Le Pen, ont « dû faire allégeance à Marine Le Pen et Florian Philippot, même si, au fond d'eux, ils jugeaient excessive leur intransigeance à l'égard de Jean-Marie Le Pen »[48]. Mediapart souligne que tout en condamnant la «  sortie rivarolienne  » de Jean-Marie Le Pen, il a salué son « courage extraordinaire » et s'est opposé à son exclusion, avant de se ranger derrière Marine Le Pen[49]. Lors de l'université d'été 2015 du FN, il justifie son soutien à Marine Le Pen en expliquant que Jean-Marie Le Pen lui a appris « le sens de la discipline et de la fidélité au parti »[47].

En 2016, il condamne les accords d'Évian et qualifie le général de Gaulle de « général félon »[50].

En , dans le cadre du projet de loi travail, il dépose au Sénat, avec David Rachline, des amendements visant notamment à relever des seuils sociaux, à encadrer l'activité syndicale, à faciliter les accords d'entreprise, et à défiscaliser les heures supplémentaires. Il propose également la suppression du compte pénibilité et de l'article assouplissant le régime de preuve en cas de harcèlement[51]. Marine Le Pen lui enjoint de retirer ces amendements, qu'elle juge trop libéraux[51].

Il organise en une manifestation pour réagir à l'arrivée d'environ 80 migrants à Marseille après avoir fait voter une délibération anti-migrants dans sa mairie d'arrondissement[52]. Face à cette manifestation d'une centaine de personnes, une contre-manifestation pro-migrants réunissant cinq cents personnes est organisée à l'appel de différentes associations marseillaises[53].

En , il se félicite de l'occupation des locaux de SOS Méditerranée par des militants identitaires en twittant : « L’ONG pseudo-humanitaire SOS Méditerranée est bel et bien complice des trafiquants d’êtres humains : bravo à Génération identitaire pour son action pacifique devant leurs locaux à #Marseille ! Le temps de l’impunité est terminé ! »[54].

Justice

Soupçons de corruption

En 2021, l'Agence française anticorruption fait état d'un possible « détournement de fonds publics » de sa part[55]. Sa gestion est par ailleurs critiquée et il est notamment mis en cause pour le coût de ses voeux à la population, estimés à 100 000 euros, soit 4% des dépenses des mairies des 13e et 14e arrondissements[56] ou pour avoir fait embaucher son propre fils dans sa mairie[57]. En août 2021, le parquet de Marseille ouvre une enquête préliminaire le visant pour « favoritisme et recel de favoritisme » dans une affaire de marchés publics pour la création du site internet de sa mairie de secteur[58].

Relaxe dans l’affaire Samia Ghali

En avril 2019, Ă  l'occasion d'une rĂ©union publique, il dĂ©clare : « La sĂ©natrice Samia G., c’est le point G. de Marseille ! ». Pour cette saillie, le tribunal correctionnel de Marseille le condamne Ă  1 500 euros d’amende pour « injure sexiste »[59]. Le cour d'appel d'Aix le relaxe cependant en retenant que le « jeu de mots douteux visant Ă  faire rire l'auditoire […] n'assimile pas Samia Ghali Ă  un objet ou Ă  un symbole sexuel et ne fait en rien rĂ©fĂ©rence Ă  sa sexualitĂ© » et en ce que « [ces propos] ne revĂŞtent pas le caractère d'une injure »[60].

Diffamation raciale

En juillet 2021, il publie un tweet qui provoque l'ouverture d'une enquĂŞte par le parquet de Marseille. Une amende pĂ©nale de 1 000 â‚¬ est requise le vendredi 12 mai 2023 pour « diffamation raciale »[61].

Notes et références

  1. « Municipales. Stéphane Ravier offre au FN une mairie de 150 000 habitants », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  2. « Ravier, un lepéniste de la première heure au Sénat », sur europe1.fr, (consulté le ).
  3. « Stéphane Ravier, l'homme qui fait trembler Marseille », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  4. « Ravier, le mister « nobody » du FN qui bouscule Marseille » Accès libre, sur lemonde.fr, (consulté le )
  5. « Stéphane Ravier a surfé sur son succès aux législatives », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  6. Sylvain Pignol, « Marseille : Sandrine D'Angio, nièce détachée », sur laprovence.com, (consulté le ).
  7. Camille Vigogne Le Coat, « Au RN, une purge, des tensions… et l'ombre de Marion Maréchal », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  8. Stéphane Ravier (biographie), « Rencontre avec un candidat à la Mairie de Marseille : Stéphane Ravier, FN », Marseille Autrement,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Municipales 2014 à Marseille : Stéphane Ravier, candidat frontal », Leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Aliette de Broqua et Guillaume Mollaret, « Qui sont les autres possibles élus d'extrême droite », Lefigaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Ariane Chemin, « Ravier, le « Mister Nobody » qui bouscule Marseille », Le Monde, no 21520,‎ , p. 11 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Marie-Christine Tabet, « Ravier, le minot du Front national », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Rédaction du Post, « Municipales à Marseille: Gaudin, stop ou encore? », Le Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
    Les archives du Post sont conservées sur le site Le Huffington Post.
  14. Ministère de l'Intérieur - Élections, « Résultats des élections municipales à Marseille Secteur VII », ministère de l'Intérieur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Jean-Baptiste de Montvalon, « Le Front national, maître du jeu », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Ministère de l'Intérieur - Élections, « Résultats des élections régionales dans les Bouches-du-Rhône », ministère de l'Intérieur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Lexpress.fr, « Résultats des élections législatives 2012 de la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône », L'Express.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Jean-Marie Leforestier, « Moati raconte "la vraie campagne" de Ravier et Preziosi », Marsactu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Serge Moati, « Législatives 2012 : la vraie campagne », France Télévisions sur Dailymotion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Louise Fessard, « À Marseille, Front national, royalistes et néofascistes font bon ménage », sur Mediapart, (consulté le ).
  21. Benoît Gilles, « L’Action française, plongée au cœur d’une nébuleuse de l’extrême-droite », sur marsactu.fr, (consulté le ).
  22. Mickaël Penverne, « Municipales 2014: Stéphane Ravier (FN) élu maire du 7e secteur de Marseille », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Ariane Chemin et Gilles Rof, « Stéphane Ravier, le FN qui a séduit les cités « chaudes » de Marseille », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Paul Molga, « Municipales à Marseille : Stéphane Ravier, le FN des quartiers nord », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Jérôme Fourquet, « Le vote Front national dans les électorats musulman et juif : sociologie d'un parti politique », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national, Presses de Sciences Po, (ISBN 978-2-7246-1810-5, lire en ligne)
  26. Alexis Pluyette, « VIDEO. Marseille : l'élection mouvementée du FN Stéphane Ravier », BFM TV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Nouvelobs.com, « Mariage homo, manif anti-FN… Débuts chaotiques pour Ravier à Marseille », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. G.L., « Marseille : l'élection du FN Stéphane Ravier perturbée par des manifestants », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Marc de Boni, « FN : défections en série autour du «dictateur nord-phocéen» Stéphane Ravier », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  30. « Nouvelle démission au Front national », laprovence.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Entrée historique du Front national au Sénat », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Jean-Marie Leforestier, « Stéphane Ravier (FN) a démissionné du conseil régional », sur Marsactu, (consulté le ).
  33. Léo Purguette, « [Conseil Régional PACA] Stéphane #Ravier démissionne », sur La Marseillaise, (consulté le ).
  34. « Législatives : Ravier (FN) candidat dans la 3e circonscription de Marseille », sur laprovence.com,
  35. « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  36. « Marseille : Stéphane Ravier (FN) abandonne son mandat de maire », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  37. « Chez Les Républicains de Marseille, la trahison est en marche ! », sur valeursactuelles.com, (consulté le ).
  38. « Résultat de Stéphane Ravier aux municipales à Marseille : troisième à l'issue du premier tour, une déception ? », sur linternaute.com, (consulté le ).
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  40. « Municipales à Marseille (13e-14e) : Stéphane Ravier (RN) largement en tête dans son secteur (33,49%) », sur laprovence.com, (consulté le ).
  41. « Municipales à Marseille : Stéphane Ravier battu, le RN n'a plus de secteur », sur laprovence.com, (consulté le ).
  42. « Municipales à Marseille. Plusieurs recours devant la justice pour faire annuler les élections », sur ouest-france.fr,
  43. « Le RN Stéphane Ravier, «miraculé» des sénatoriales », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  44. Le Monde avec AFP, « Stéphane Ravier, sénateur RN, annonce son ralliement à Eric Zemmour », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  45. « Présidentielle 2022 : Stéphane Ravier, ténor marseillais du RN, rejoint Eric Zemmour », sur rtl.fr (consulté le ).
  46. « Le sénateur RN Stéphane Ravier annonce son ralliement à Eric Zemmour », sur BFMTV (consulté le ).
  47. « Marine Le Pen tue le père mais cultive son héritage politique », sur Mediapart, (consulté le )
  48. Thomas Wieder, « C'est Marion, et non Marine, la vraie héritière de Jean-Marie Le Pen », Le Monde, no 21960,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. Marine Turchi, « En Paca, la « révolution » des lepénistes historiques », sur Mediapart, (consulté le )
  50. Le Lab d'Europe 1, « Stéphane Ravier s'en prend au "général fellon, le général de Gaulle », Le Lab,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Louis Hausalter, « Loi Travail : Marine Le Pen bannit les amendements trop libéraux de Marion Maréchal », sur marianne.net,
  52. « Polémique : Stéphane Ravier récupère les migrants », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. Cyril Castelliti, « À Marseille, le FN mis en échec par une contre-manifestation pro migrant(e)s », sur Les Inrocks, (consulté le )
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  56. Jean-Marie Leforestier, « 100 000 euros, la facture très salée des vœux de Stéphane Ravier », sur Marsactu, (consulté le )
  57. Jean-Marie Leforestier, « La petite embauche familiale du frontiste Stéphane Ravier », sur Marsactu, (consulté le )
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  59. « Stéphane Ravier (RN) condamné pour injure sexiste à l'encontre de Samia Ghali », sur Marsactu (consulté le )
  60. « "Point G de Marseille" : l'ex-sénateur RN Stéphane Ravier relaxé en appel pour injure sexiste à l'encontre de l'adjointe au maire Samia Ghali », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le )
  61. « Condamnation requise à l’encontre du sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier pour « diffamation raciale » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Le sociologue Sylvain CrĂ©pon qui a suivi StĂ©phane Ravier dans les quartiers nord de Marseille au dĂ©but 2012, le cite Ă  plusieurs reprises dans son livre EnquĂŞte au cĹ“ur du Front national, Nouveau Monde Ă©ditions, coll. « Les enquĂŞteurs associĂ©s », , 302 p. (lire en ligne).

Liens externes

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