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Sougé-le-Ganelon

Sougé-le-Ganelon est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 847 habitants[Note 1].

Sougé-le-Ganelon
Sougé-le-Ganelon
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles
Maire
Mandat
Philippe Rallu
2020-2026
Code postal 72130
Code commune 72337
Démographie
Population
municipale
847 hab. (2020 en diminution de 5,47 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 05″ nord, 0° 01′ 50″ ouest
Altitude Min. 77 m
Max. 198 m
Superficie 18,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alençon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sillé-le-Guillaume
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sougé-le-Ganelon
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Sougé-le-Ganelon
Liens
Site web www.sougeleganelon.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1].

    Géographie

    Le territoire couvre 1 811 hectares.

    Sougé-le-Ganelon a la particularité d’avoir deux agglomérations séparées de km : le bourg et ses services, le Gué-Ory et son pôle industriel.

    La Sarthe traverse la commune sur km et sert de limite avec les communes de Saint-Léonard-des-Bois, Saint-Paul-le-Gaultier, Saint-Georges-le-Gaultier, Douillet-le-Joly et Assé-le-Boisne.

    Les hameaux de la Chapelle, la Rivière et la Bussonnière sont encore assez peuplés.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC)
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC)

    Urbanisme

    Typologie

    Sougé-le-Ganelon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), prairies (44,9 %), zones urbanisées (4 %), forêts (1,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    1400 : Soulgé le Ganeron. « Ganeron » vient du seigneur de l’époque : Garinus de Sougeyo.

    1404 : Sougé le Ganeron (perte du l).

    1715 : Sougé-le-Ganelon : appellation actuelle.

    Histoire

    Le prieuré Saint-Martin est fondé en 835.

    En 1527, Samson Fouque, maître des « Forges de Monnaie » à Sougé, crée celles de la Gaudinière. En 1562, les Huguenots incendient l’église Saint-Martin. L’église Saint-Martin est à nouveau incendiée en 1871 par les Prussiens ainsi que quelques maisons du bourg.

    Le 28 janvier 1871, piloté par un marin nommé Auguste Tristan, le dernier ballon (le général Cambronne), parti de Paris assiégée par les Prussiens, atterrit près de Peigné. Il transporte, entre autres, une dépêche de la direction des Postes et une du ministère de l’Agriculture concernant le ravitaillement de Paris.

    Des arbres de la liberté ont été plantés au lieu-dit Mortefontaine en 1990.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1985 1995 Gilbert Chauveau
    1995 mars 2001 Paulette Chauveau Professeur des écoles
    mars 2001[11] avril 2011 Jean-Claude Lebossé SE Professeur des écoles
    avril 2011 En cours Philippe Rallu[12] SE Cadre administratif

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2020, la commune comptait 847 habitants[Note 4], en diminution de 5,47 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2571 2321 4081 4801 5361 5561 4501 4881 493
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4871 4871 4911 2651 2221 1631 1581 1731 122
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1461 1431 129868905921924891893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    884856838793723810959971900
    2015 2020 - - - - - - -
    905847-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L’église Saint-Martin a une origine fort ancienne (XIe et XIIe siècles). Comme beaucoup d’églises rurales de la région, elle illustre les multiples transformations architecturales subies au cours des siècles.

    La nef actuelle remonte à l’époque romane (XIIe siècle). Deux siècles séparent cette restauration de l’adjonction d’une petite sacristie (1699-1700). En 1847, une nouvelle chapelle est construite et réservée aux forgerons de la Gaudinière. En 1900, un clocher neuf à ossature métallique, avec une flèche en ardoise, remplace le vieux clocher en bâtière effondré. Cette construction fait disparaître la façade romane.

    Personnalités liées à la commune

    Robert Tournelle fut maire de Sougé-le-Ganelon pendant l'entre-deux-guerres.

    Durant la Première Guerre mondiale, il fut affecté au 44e régiment d'artillerie du Mans. Il revint indemne de ce conflit.

    À l'arrivée des Allemands en 1940, il refusa de saluer le drapeau nazi sur la place du village, ce qui lui valut les foudres des envahisseurs. Devant leur comportement, il décida de créer un des premiers réseaux de résistance de l'Ouest de la France situé au lieu-dit la Chapelle dans la commune de Sougé.

    En famille et avec d'autres habitants de sa commune et des environs, son réseau eut pour tâche de récupérer des armes parachutées par les Anglais en vue d'alimenter d'autres maquis (certains venaient de Lyon) et d'en cacher d'autres afin d'aider les Alliés au moment de la Libération.

    Il fut dénoncé et arrêté dans la nuit du 29 au 30 avril 1944 avec, entre autres, son fils Bernard et ils furent torturés pendant plusieurs semaines à Fresnay-sur-Sarthe par la milice française avant d'être déportés en Allemagne. Il mourut quelques semaines avant la libération de son camp par les Russes.

    Des membres de sa famille déportés avec lui, seul son fils Bernard revint vivant.

    Son portrait trône en bonne place au côté de celui du président de la République dans la mairie de Sougé, un monument aux morts porte son nom, et une plaque à son nom figure également dans l'église de la commune.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 174
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Alençon », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Jean-Claude Lebossé à la tête de Sougé ensemble », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    12. Réélection 2020 : « Municipales. Sougé-le-Ganelon : Philippe Rallu réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Lien externe

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