Socrate Sidirópoulos
Sokrátis Sidirópoulos (en grec moderne : Σωκράτης Σιδηρόπουλος), à l’étranger Socrate Sidirópoulos, né en 1947 en Attique en Grèce, est un peintre et sculpteur grec vivant en France.
Biographie
Sa mère iconographe est originaire de Cappadoce. Elle lui a appris le dessin, l'iconographie, les fresques et les mosaïques[1].
Il fut disciple du sculpteur Ossip Zadkine[2]. Il a étudié la peinture occidentale chez l'artiste peintre Zoe Valsamis[2] diplômée de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et chez l'artiste peintre Philopoemen Constantinidi (en)[2] ou Caracosta où il a étudié les œuvres de Pablo Picasso qui sont une source inépuisable d'inspiration artistique. Il a étudié l'Art de la sculpture chez le maître sculpteur Costas Valsamis (en)[2], ancien élève du sculpteur Marcel Gimond et du sculpteur Ossip Zadkine. Il a fait ses études à l'Académie de la Grande-Chaumière[3] - [1] à Paris.
Il a fait des voyages à Rome, en Cappadoce, à Constantinople, Éphèse, Jérusalem et Chypre.
Influencé par son héritage culturel, il a peint des icônes byzantines très jeune pour le besoin des églises orthodoxes[1] grégoriennes et juliennes.
Fasciné par les maîtres Le Caravage[3], Zurbarán[3], Titien et autres classiques, il a peint les icônes de style occidental.
Amoureux de Paris et de son histoire, il a peint ses ruelles et ses monuments.
Pendant son voyage en Espagne, il a découvert la chaleur de la terre et du soleil d'Andalousie. Impressionné par les grands matadors, il a peint la tauromachie[1]. Il leur a rendu hommage en peignant leurs portraits (comme Manolete[1] - [2], Paquirri[1] - [3], Nimeño II[1] - [2] et autres). La musique Flamenco[1] - [2] de Séville ne le laisse pas indifférent et il en a peint les danses. Il a complété sa série de danse en peignant les scènes de tango argentin et de samba brésilienne.
Ses œuvres se trouvent dans différents musées[1] - [2] à travers le monde.
Œuvres notoires
- Tableau de La Vuelta (Nimeño II), Nouveau musée national de Monaco, Les Villas des Pins, Monaco[4].
- Tableau L'Artiste et sa Chambre, Musée communal des beaux-arts d'Ixelles, Bruxelles, Belgique[5].
- Tableau Manolete, Museo de Arte de El Salvador, El Salvador[6].
- Tableau Portrait Oriental, Musée des beaux-arts de Göteborg, Göteborg, Suède[7].
- Tableau Le Sultan Soliman le Magnifique, Musée des beaux-arts Pouchkine, Moscou, Russie[8].
Références
- (da) DEN STORE DANSKE Gyldendals åbne Encyklopædi, Copenhague, Danemark.
- (ca) Gran Enciclopèdia Catalana, Barcelone, Espagne.
- Socrate SIDIROPOULOS, Monographie, dépôt légal 2e trimestre 2011 BNF Bibliothèque Nationale de France, Paris, France.
Notes et références
- (da) L'article Socrate Sidiropoulos de l'Encyclopédie, DEN STORE DANSKE Gyldendals åbne Encyklopædi, Copenhague, Danemark. Consulté le 10 juillet 2012.
- (ca) L'article Socrate Sidiropoulos de l'Encyclopédie, Gran Enciclopèdia Catalana, Barcelone, Espagne. Consulté le 15 avril 2013.
- (ca) L'article Socrate Sidiropoulos de l'Encyclopédie, Gran Enciclopèdia Catalana, Barcelone, Espagne. Consulté le 15 avril 2013 .
- (fr) Martine Brimault, Monographie, Socrate SIDIROPOULOS peintre sculpteur, page 12 et 30, dépôt légal 2e trimestre 2011, BNF Bibliothèque nationale de France, Paris, France.
- (fr) Martine Brimault, Monographie, Socrate SIDIROPOULOS peintre sculpteur, page 12 et 50, dépôt légal 2e trimestre 2011, BNF Bibliothèque nationale de France, Paris, France.
- (fr) Martine Brimault, Monographie, Socrate SIDIROPOULOS peintre sculpteur, page 13 et 32, dépôt légal 2e trimestre 2011, BNF Bibliothèque nationale de France, Paris, France.
- (fr) Martine Brimault, Monographie, Socrate SIDIROPOULOS peintre sculpteur, page 12, dépôt légal 2e trimestre 2011, BNF Bibliothèque nationale de France, Paris, France.
- (fr) Martine Brimault, Monographie, Socrate SIDIROPOULOS peintre sculpteur, page 12 et 36, dépôt légal 2e trimestre 2011, BNF Bibliothèque nationale de France, Paris, France.