Silenrieux
Silenrieux (en wallon Slinri) est une section de la commune belge de Cerfontaine située en Région wallonne dans la province de Namur.
Silenrieux | |||||
Silenrieux, Rue Royale | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Philippeville | ||||
Commune | Cerfontaine | ||||
Code postal | 5630 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Silenrivain(e) | ||||
Population | 801 hab. (2000) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 13âČ nord, 4° 24âČ est | ||||
Superficie | 1 624 ha = 16,24 km2 | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
| |||||
C'était une commune à part entiÚre avant la fusion des communes de 1977. Lors de celle-ci, elle fut amputée du quartier de Gerlimpont, annexé à Walcourt.
GĂ©ographie
La commune est bornĂ©e au nord par Fontenelle et Walcourt, Ă lâest par VogenĂ©e et Daussois, au sud par Soumoy et Cerfontaine, Ă lâouest par Boussu-lez-Walcourt. Elle est traversĂ©e du sud au nord par lâEau d'Heure et dâest en ouest, par la Nationale 40.
Ătymologie
Rieu (en wallon ri, en latin riuus) signifie un ruisseau et Silen signifie soit le dieu Silenius, soit une romanisation de Sigolenus, soit la fleur la silÚne ou soit deux termes pré-celtiques "sil" et "ana" qui renseigne un site encaissé avec plusieurs ruisseaux dans un passage étroit entre sommets et vallons sur et au bas des pentes[1].
Formes anciennes : Silino rivo (868), Silenti riuo (1197), Sillenrimis(1202), Sillenriu (1276), Sileriu (1387), Selenrieu (1391), Silentirivo (1445), Silenrieu (1456). En wallon : Slinri[2].
Histoire
On a dĂ©couvert sur les hauteurs du village une hache en pierre polie et plusieurs centaines de lames, lamelles, nuclei et Ă©clats de hache polie datant du nĂ©olithique. Cinq marchets avec mobiliers (Hallstatt et TĂšne) de la pĂ©riode celte furent dĂ©couverts prĂšs de battefer. Des cimetiĂšres romains furent dĂ©couverts Ă 2 endroits (au forĂȘt et au cheneux). De nombreux crayats de sarrasin et des vestiges du travail ancien du fer sont prĂ©sents sur le territoire de Silenrieux. tout ceci tend Ă prouver que le site fut habitĂ© avec plus ou moins de continuitĂ© dĂšs avant notre Ăšre[3].
Au IXe siĂšcle, le domaine fait partie du domaine de Lobbes.
Il semble cependant quâil ait Ă©tĂ© offert par des seigneurs laĂŻcs (de Barbençon ou de Walcourt) au chapitre de Thuin dĂšs sa fondation vers 1168. En 1197, est dĂ©jĂ citĂ© un curĂ©[4] de Silenrieux[5]. Ă cette Ă©poque, lâabbaye de Hautmont (France) possĂšde aussi des biens fonciers dans le lieu (un quart de l'ancien domaine de Silenrieux)[6]. Le village fait partie de la principautĂ© de LiĂšge tandis que lâavouĂ© est le seigneur de Walcourt qui remettra en 1363 l'avouerie au comte de Namur[7]. En 1478, lâabbĂ© du Jardinet achĂšte au chapitre de Thuin le patronat et la dĂźme de la paroisse[8].
En 1303, le village a sa propre loi, qui compte 28 articles[9]. Le 1er stipule que [10]
« les seigneurs de saint Thiard (Théodart ou du chapitre de Thuin) mettent mayeur et eschevins en laditte ville de Sillenrieux de sy long temps qu'on sçait parler, sy comme seigneurs trÚs fonciers et souverains. »
DĂšs cette Ă©poque et jusquâĂ la fin de lâAncien RĂ©gime, les rapports avec les gens de Walcourt â qui disposaient Ă Silenrieux de droits de taille, dâabattage, de maisonnage, de pĂąturage et de pĂȘche dans les bois â ont Ă©tĂ© houleux. Ils se sont dâailleurs mal terminĂ©s pour les Silenrivains [11]qui, en 1827, doivent abandonner un tiers de leurs bois Ă Walcourt et un autre tiers Ă lâĂtat[12].
Au dĂ©but du XVIe siĂšcle, existe une huysine, ou forge et fourneau, Ă Falemprise et Ă Battefer[13]. Falemprise cessera ses activitĂ©s vers 1838 tandis quâaprĂšs 1866, elle est convertie en scierie de marbre.
Neuf sorciÚres furent brûlées[14] au village en 1616[15].
De 1683 à 1698, le village doit reconnaßtre la souveraineté française et chaque année, la Jeunesse se cotise pour équiper puis aider un soldat enrÎlé dans les armées de Louis XIV.
Lors de la prise de Walcourt, le 25 août 1689, des combats ont lieu d'abord à la forge de Féronval, puis prÚs d'un moulin, soit à Battefer ou prÚs de Daussois[16].
De mĂȘme, un siĂšcle plus tard, le 7 florĂ©al an II ou 26 avril 1794, lâArmĂ©e des Ardennes se mesure aux Autrichiens sur le sol de Silenrieux, lors de la bataille dite de Boussu-lez-Walcourt[17].
La population a toujours vĂ©cu de lâexploitation des bois, de lâextraction des carriĂšres de pierre, de lâĂ©levage, et depuis la fin du XIXe siĂšcle, de la saboterie[18].
En 1852, le village est desservi par le chemin de fer de lâEntre-Sambre-et-Meuse, qui, deux ans plus tard, relie Vireux, en France, Ă Charleroi (future ligne 132). Cette ligne est supprimĂ©e en 1970 en vue de la crĂ©ation des barrages de l'Eau d'Heure. La commune disposait dâune gare et, par aprĂšs, de deux haltes : Falemprise et Gerlimpont[19].
En aoĂ»t 1914, les envahisseurs allemands mettent le feu Ă 31 maisons tandis que les 13 mai 1940, ils bombardent la rue Royale par oĂč les troupes françaises montent au front. Ils tuent ainsi 4 habitants et 12 rĂ©fugiĂ©s. DĂšs octobre 1943, des rĂ©sistants (aviateurs alliĂ©s, rĂ©fractaires, prisonnier Ă©vadĂ©) logent dans des baraquements dans les bois et intĂšgrent le refuge C60 de lâArmĂ©e secrĂšte qui recevra par deux fois un parachutage dâarmes[20]. Un monument conserve Ă Badon (sur le village voisin de Boussu-lez-Walcourt) le souvenir de ce groupe.
Ăconomie
Silenrieux fut un haut lieu de la mĂ©tallurgie de l'Entre-Sambre-et-Meuse. De nombreuses traces de bas fourneaux et de crayats de sarrasin sont les tĂ©moins d'une industrie du fer durant les pĂ©riodes celtes, romaines et franques. DĂšs la pĂ©riode des temps modernes, nous pouvons suivre l'Ă©volution de 3 fourneaux et forges (Ă Battefer, FĂ©ronval et Falemprise) [21]. Cette industrie basĂ©e sur le charbon de bois s'arrĂȘtera au dĂ©but du XIXe siĂšcle quand les hauts fourneaux au coke font leur apparition[13].
Il demeure au village une brasserie artisanale produisant, entre autres, une biĂšre d'Ă©peautre, une biĂšre Ă base de sarrasin ainsi qu'une biĂšre au miel.
Site d'un barrage et de 3 lacs de l'Eau d'Heure, le tourisme y est en train de se développer.
Folklore[22]
En 1618, le pape reconnait la confrĂ©rie Sainte-Anne de Silenrieux[23] et octroie Ă ceux qui en font partie et viennent suivre la procession des indulgences[24]. La fĂȘte de Sainte Anne devient un pĂšlerinage important et solennel. L'annĂ©e suivante, la communautĂ© de Silenrieux (c'est-Ă -dire l'assemblĂ©e de tous les bourgeois et manants du village) payait plusieurs livres de poudre pour des salves d'honneur Ă l'occasion de la procession Madame Sainte Anne. 1619 figure donc la plus ancienne date connue de l'existence de la marche Sainte Anne[25].
Avant le XIXe siÚcle, les marcheurs étaient équipés de pantalons blancs, sarraus bleus et de quelques mousquets ou arquebuses. C'est seulement à partir de la fin du XIXe siÚcle que les costumes dits du second empire font leur apparition. C'est en 1964 que la mode du 1er empire s'installera à Silenrieux. Cette initiative rendra le défilé plus beau et attractif.
Aujourd'hui, la marche Sainte Anne prĂ©sente une compagnie complĂšte : groupe de sapeurs, batterie et fanfare, 3 majors Ă cheval, groupe de grenadiers, canonniers, Ă©cole de Fontainebleau, derniĂšre guĂ©rite, cavalerie de hussards, petits sapeurs, petits voltigeurs, petits canonniers. La fĂȘte dure 3 jours le 1er week-end aprĂšs la Sainte Anne. Les moments les plus importants se dĂ©roulent le dimanche avec l'entrĂ©e Ă l'Ă©glise Ă 10h, la sortie vers 11h et le retour de la procession vers 14h.
Parmi les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse, celle de Silenrieux est une des plus populaires avec une rentrée disciplinée et trÚs remarquable grùce à une grand route droite qui permet un défilé.
Depuis 2012, elle est reconnue par l'UNESCO comme Patrimoine culturel immatériel.
Le canon ramené de Russie
On racontait jadis quâun valeureux grognard de NapolĂ©on avait ramenĂ© un canon de Russie aprĂšs 1812 ⊠Bien plus, notre artilleur chevronnĂ© a participĂ© plusieurs annĂ©es avec ses concitoyens Ă la marche folklorique de la TrinitĂ© Ă Walcourt, jusquâau jour oĂč trop chargĂ© ou usĂ© par les ans, le fameux canon Ă©clate avec fracas. Il sâagissait vraisemblablement dâun canon abandonnĂ© par des troupes en retraite aprĂšs Waterloo. Mais pour les habitants du cru, on ne discutait pas : câĂ©tait bel et bien un souvenir tangible de la campagne de Russie.
Or, en 1890, Victor Colonval, un sabotier de Cerfontaine, tentĂ© par lâaventure, sâembarque pour le Nouveau Monde, et plus prĂ©cisĂ©ment pour le Manitoba, peu aprĂšs son mariage avec une Silenrivaine â entendez une habitante de Silenrieux. LĂ , notre homme raconte Ă tout venant que son ancĂȘtre est revenu de Russie avec ⊠un canon ! ; quâil a Ă©tĂ© nommĂ© bourgmestre pour son coup dâĂ©clat et que ses concitoyens lui ont Ă©levĂ© illico une statue. De toute façon, Ă lâĂ©poque, personne ne pouvait vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des faits.
Mais, on devine tout de suite quâil sâagit de la lĂ©gende qui avait cours Ă Silenrieux : le fameux canon qui a servi Ă la marche Sainte-Anne juste aprĂšs lâĂ©popĂ©e napolĂ©onienne. Notre homme, en bon sabotier, nâen Ă©tait pas Ă une « craque » (une invention) prĂšs, câĂ©tait un excellent pince-sans-rire.
Mais voilĂ quâen 1981, une de ses petites-filles Ă©crit Ă la commune pour avoir une photo du canon et de la statue, ⊠on a dĂ» lui rĂ©pondre que rien de tout cela nâexistait ! NâempĂȘche, ce fut lâoccasion de retisser des liens de famille distendus avec les cousins de la vieille Europe[26].
Le canon de Silenrieux par Albert Linard [27]et Lucien Folon (ancien bourgmestre de Silenrieux)[28]
La TrinitĂ© emprunte Ă Gerlimpont une section de chemin dite « tienne du tour » situĂ©e sur Silenrieux ; en compensation de cette servitude, la compagnie des marcheurs de Silenrieux bĂ©nĂ©ficiait dâun droit de prĂ©sĂ©ance et figurait en tĂȘte de la procession (Silenrieux fut aussi le premier Ă dĂ©filer Ă Walcourt). Tout se passa comme de coutume jusquâen 1814 ; cette annĂ©e lĂ , de nombreux jeunes hommes de Silenrieux Ă©taient enrĂŽlĂ©s dans la grande armĂ©e napolĂ©onienne, et beaucoup de familles Ă©taient en deuil ou angoissĂ©es de retrouver leur fils. Exceptionnellement, les jeunes gens de Silenrieux ne purent pas aller Ă la TrinitĂ©. Daussois au contraire rĂ©unit tant bien que mal quelques marcheurs dâou « câest nous les malots dâdausseu quat â pĂ©lĂ©s ey in tondu nos dinskindons Gerlimpont avous nos guettes Ăš nos blancs panttalons » ou « nos mâtons nos guettes Ăš nos blancs pantalons pou monter lâtienne de dâgerlimont ».
LâannĂ©e suivante, la compagnie de Silenrieux se rendit Ă Walcourt le jour de la TrinitĂ© avec lâintention de reprendre sa premiĂšre place. Il leur fut signalĂ© quâayant fait faux bond lâan passĂ©, tant pis pour leur sociĂ©tĂ©, câest Daussois qui passera la premiĂšre. Cette dĂ©cision drastique blessa profondĂ©ment lâamour propre des marcheurs de Silenrieux ; rebroussant chemin, ils allĂšrent mettre en batterie leur fameux canon au pied du dit tienne de Gerlimpont Ă la limite des 2 communes en proclamant bien haut : « el premiĂšre compagnie qui vou passer au Slinri, nos flachons dâdin » ; aucun nâosa risquer lâaventure. Depuis lors, on nâa plus jamais marchĂ© Ă Walcourt. Quant au canon qui avait Ă©tĂ© abandonnĂ© par les troupes françaises et rĂ©cupĂ©rĂ© par les jeunes du village, par un beau jour de Sainte Anne, ayant Ă©tĂ© trop gĂ©nĂ©reusement chargĂ©, il a Ă©clatĂ©. Selon Mangin, il explosa en 1815 car il Ă©tait trop chargĂ©[29].
Personnalités liées à la commune
- FĂ©lix Ganard, pĂšre (mort avant 1725) et fils (Silenrieux 1705-1756), fondeurs de cloches[30].
- Jean Piret (Silenrieux 1758 - LiĂšge 1838)[31]: premier fabricant de sucre en Belgique. Il joue un rĂŽle important dans la RĂ©volution liĂ©geoise de 1787-1789, en sa qualitĂ© d'avocat du prince-Ă©vĂȘque dont il dĂ©fend les droits et prĂ©tentions[32].
- Jules LĂ©onard[33] (Silenrieux 1825 - Valenciennes 1897) : artiste-peintre et lithographe.1[34]
Jumelage[35]
- Recey-sur-Ource (France) depuis 1961.
Notes et références
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 5
- Jean Philippe Body, Silenrieux, 2004, page 5
- Jean Philippe Body, Silenrieux, 2004, 639 p., p 133 Ă 147
- Abbé Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, 2 tomes, cahier du Musée de Cerfontaine n° 202 et 203, , 46 & 93
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , page 547
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 7
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 603
- Abbé Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, tome II : Les paroisses, cahier du Musée de Cerfontaine n° 203, , 93 p.
- Jean Philippe Body, Silenrieuw, , 639 p., page 162
- AndrĂ© LĂ©pine, Un crime au Ri jaune, chapitre : Notes dâhistoire sur Silenrieux, cahier du MusĂ©e de Cerfontaine n° 36, , 32 p.
- André Lépine, Un crime au Ri jaune, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 36, , 32 p.
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 277
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 297 et suivante
- Justin Ernotte, La sorcellerie autrefois dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, Wallonie n° 5,
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 572
- Jean Philippe Body, Complément sur Silenrieux, , 132 p., page 43 et suivante
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 175 et suivante
- Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1981.
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 385 et suivante
- ***, Badon, haut lieu de la Résistance (1943-1944), cahier du Musée de Cerfontaine n° 421, , 48 p.
- André Lépine, Aux sources de l'Eau d'Heure. Les forges et fourneaux de Silenrieux, Musée de Cerfontaine, , 283 p., pp 164-179.
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 472 et suivante
- Jean Philippe Body, Silenrieux, 2004, 639 p, page 580 Ă 584
- André Lépine, La paroisse Sainte-Anne de Silenrieux, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 147, , 31 p.
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 472
- AndrĂ© LĂ©pine, Ăchos canadiens du canon de Silenrieux ramenĂ© de Russie en 1812, chapitre du cahier du MusĂ©e de Cerfontaine n° 182 LâentitĂ© de Cerfontaine vue par ⊠(21), , 32 p.
- Albert Linard, le canon de Silenrieux, juillet 1966, p 9 et 10 dans le marcheur de L'Entre Sambre et Meuse
- Lucien Folon, Anecdote sur le canon de la marche Ste Anne, 1981, dans la revue "no villadge vikera toudi"
- Jean Philippe Body, Marche Ste Anne : 400 ans, 2019, 52 p., page 26
- André Lépine, Félix Ganard, pÚre et fils, de Silenrieux, fondeurs de cloches du 18e siÚcle, chapitre du cahier du Musée de Cerfontaine n° 173, 2015.
- Jean Piret (1758-1838), notre premier sucrier, Sambre-et-Meuse, Organe officiel du Cercle des XV, , p. 66
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 51
- Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal,
- EugÚne Fromentin, Jules Léonard , de Silenrieux, peintre (1825-1897), Cahier du Musée de Cerfontaine n°47, , 48 p.
- Jean Philippe Body, Silenrieux, , 639 p., page 486 et suivante
Bibliographie
- AndrĂ© LĂ©pine, « Aux Sources de lâEau dâHeure », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 30,â , p. 163-204. Chapitres : Les forges et fourneaux â Quand Silenrieux appartenait au Roi-Soleil âLe compte communal de 1781 â Le vote pour l rĂ©union Ă la France en 1793.
- AndrĂ© LĂ©pine, « Un crime au Ri jaune », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 36,â
- AndrĂ© LĂ©pine, « Silenrieux-Soumoy-Villers : PG & dĂ©portĂ©s 40-45 », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 112,â .
- AndrĂ© LĂ©pine, « La paroisse Ste-Anne de Silenrieux », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 147,â
- AndrĂ© LĂ©pine, « LâĂ©tat civil de Silenrieux au 19e s. », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 145,â
- E Fromentin, « Jules LĂ©onard, de Silenrieux, peintre (1825-1897) », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 47,â
- Arthur Balle, « Toponymie de Silenrieux », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 131,â
- AndrĂ© LĂ©pine, « 1689. Bataille de Walcourt ou de Battefer, Ă Silenrieux ? », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 42a,â
- AndrĂ© LĂ©pine, « Les Ă©lecteurs de Silenrieux en 1964 », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 153,â
- Joseph Gonze, « Les registres paroissiaux de Silenrieux 1635-1792 », cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 135,â .
- André Lépine, Daussois - Silenrieux. Notes sur quelques combattants de 1914-1918, cahier du Musée de Cerfontaine n° 169, 28 pages, 2014.
- André Lépine, "L'entité de Cerfontaine vue par ... (14), les chapitres : Félix Ganard, pÚre et fils, fondeurs de cloches 18es. Boniment du docteur « Guéri-tout », Vital Dereine - 1872), cahier du Musée de Cerfontaine n° 173, 23 pages, 2015.
- André Lépine, "Des Silenrivains en exode en France (1914-1919)", chapitre du cahier du Musée de Cerfontaine n° 177, 28 pages, ill, 2018
Monographie sur Silenrieux (825 pages)
- Jean-Philippe Body, Silenrieux, Louvain-la-Neuve, , 639 p.
- Jean-Philippe Body, Silenrieux, premier complément, 2012, 132 p.
- Jean-Philippe Body, Silenrieux, deuxiÚme complément, 2015, 54 p.
- François-Xavier Bodart, Notice historique sur la dévotion envers Sainte Anne à Silenrieux, Namur, Imprimerie Woitrin, , 15 p.
- Emmanuel Laurent, La Bande noire de lâentre-Sambre-et-Meuse Coecke et Goethals Ă©taient-ils innocents, Bruxelles, Print Express, , 78 p.
Les brochures éditées par le centre d'archives et d'histoire de l'entité de Cerfontaine
- Jean-Philippe Body, « En 1689, la bataille de Walcourt dĂ©bute Ă FĂ©ronval », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Anciennes photos et cartes postales de Silenrieux avant la construction des barrages », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les sites d'intĂ©rĂȘts biologiques Ă Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « L'Ă©volution de la population Ă Silenrieux depuis le Moyen Age », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les personnalitĂ©s de Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « L'histoire de la marche folklorique Ste Anne depuis 1619 », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La mĂ©tallurgie dans la vallĂ©e de l'Eau d'Heure Ă Silenrieux : 3 forges et fourneaux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les noms de lieux-dits de Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La paroisse de Silenrieux et son ancienne Ă©glise », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La rĂ©volution française Ă Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La guerre 14-18 Ă Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La guerre 40-45 Ă Silenrieux et les bombardements de mai 40 », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les tendances politiques et les Ă©lections du 19e et 20e siĂšcle Ă Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les celtes et les romains Ă Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « La confiscation du territoire de Silenrieux par Louis 14 », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Le quart du domaine seigneurial de Silenrieux se trouvait sur la rive gauche de l'Eau d'Heure (Badon) », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Les faits divers du village : le crime du Ri jaune, la bande noire, la tentative d'assassinat de l'Ă©pouse du meunier », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, « Le trĂ©sor de monnaies du Moyen Age et la tombe d'un homme cĂ©lĂšbre », chez l'auteur, Silenrieux,â
- Jean-Philippe Body, " Les seigneurs de Silenrieux". chez l'auteur, Silenrieux 2020
- Jean-Philippe Body, "Les avoués de Silenrieux", chez l'auteur, Silenrieux, 2020
- Jean-Philippe Body, "l'urbanisation de Silenrieux, chez l'auteur, Silenrieux, 2020
- Jean-Philippe Body, "L'hydrographie et la domestication de l'eau Ă Silenrieux, chez l'auteur, Silenrieux, 2020