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Seyran AteĹź

Seyran Ateş (née le à Istanbul (Turquie)) est une avocate allemande, imame et féministe.

Seyran AteĹź
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Activités
Avocate, écrivaine, militante pour les droits des femmes, imame
Autres informations
Partis politiques
Idéologie
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix Margherita-von-Brentano (d) ()
Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
Ordre du Mérite de Berlin
Johann Philipp Palm Award (d)

Biographie

Jeunesse et formation

Sa famille Ă©migre en Allemagne quand elle a six ans. ÉlevĂ©e dans un milieu très conservateur, elle quitte le domicile familial Ă  l'âge de 17 ans, pour aller vivre dans des squats Ă  Berlin[1]. Excellente Ă©lève, elle Ă©tudie le droit Ă  l'universitĂ© libre de Berlin et exerce en tant qu'avocate depuis 1997. Elle est spĂ©cialisĂ©e en droit pĂ©nal et en droit de la famille[2].

Carrière d'avocate

Elle défend les femmes turques et kurdes victimes de violences conjugales et se spécialise dans la défense des victimes de crimes dits « d'honneur ». En 1984, un mari violent tire à trois reprises sur Seyran Ateş et sa cliente, qui en décède[3].

Sa position, sur la société musulmane en occident qu'elle considère souvent plus conservatrice que la société musulmane en Turquie, met sa vie en danger[4]. Sous la pression de menaces de mort, Seyran Ates, abandonne momentanément sa carrière d’avocate en 2006[1]. En raison des menaces de mort dont elle fait l'objet après la publication du livre L'islam a besoin d'une révolution sexuelle, elle cesse à nouveau son activité d'avocate en 2009.

Carrière d'imame

Seyran AteĹź ouvre la mosquĂ©e Ibn Ruschd-Goethe Ă  Berlin, le [5]. La mosquĂ©e porte les noms du philosophe et mĂ©decin arabe Ibn Ruschd (Averroès) et du penseur allemand Goethe, pour faire le lien entre les cultures musulmanes et occidentales. C'est la première mosquĂ©e progressiste en Allemagne. Elle est ouverte Ă  tous les courants religieux de l'Islam, sunnite, chiite, alĂ©vi, soufi. Les femmes et les hommes prient cĂ´te Ă  cĂ´te. Niqabs et tchadors sont interdits[1]. Les femmes n'ont pas Ă  porter le voile dans la mosquĂ©e[6].

Distinctions et honneurs

Publications

  • Bei Trennung: Tod, dans: Robertson-von Trotha, Caroline Y. (ed.): Tod und Sterben dans der Gegenwartsgesellschaft. Eine interdisziplinäre Auseinandersetzung (= Kulturwissenschaft interdisziplinär / Études culturelles interdisciplinaires, vol. 3), Baden-Baden 2008
  • GroĂźe Reise ins Feuer: Die Geschichte einer deutschen TĂĽrkin, Reinbek bei Hamburg, 2006
  • Individualität: Ich sein de l'oder Ich haben?, dans: Flensburger Hefte, no 87, Flensburg, 2005
  • Seyran AteĹź (trad. d'Olivier Mannoni), La traversĂ©e des flammes : turque, allemande et libre, Calmann-Levy, 2005, 186 p. (ISBN 978-2702136249),
  • Selam, Frau Imamin: Wie ich in Berlin eine liberale Moschee grĂĽndete, Ullstein Verlag Gmbh, 2017, 304 p. (ISBN 978-3550081552)

Notes et références

  1. Nathalie Versieux, « Berlin : Seyran Ates, une femme qui veut révolutionner l’image de l’islam », Libération.fr,‎ 17 et 18 juin 2017 (lire en ligne, consulté le )
  2. "Tolerance for the tolerant," Signandsight.com, August 9, 2005.
  3. National Public Radio interview, January 22, 2008.
  4. (de) Peter Schneider, « In Germany, Muslims grow apart », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. SPIEGEL ONLINE, Hamburg Germany, « Frauenrechtlerin gründet Moschee: "Unsere Religion nicht den Rückständigen überlassen" - SPIEGEL ONLINE - Politik », sur SPIEGEL ONLINE (consulté le )
  6. « Une mosquée « libérale », ouverte aux femmes et aux homosexuels, inaugurée à Berlin », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  7. 1000 FriedensFrauen Weltweit. Seyran Ates(sic!), abgerufen am: 13. April 2018, (deutsche Digitalfassung von 1000 PeaceWomen Across the Globe, Serie: Kontrast Book, Verlag Scalo, ZĂĽrich 2005).

Liens externes

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