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Sexualité des personnes autistes

La sexualité des personnes autistes, tout comme la vie de couple et la parentalité, est plus souvent éloignée de la norme hétérosexuelle que ce qui est observé chez la population neurotypique. Elle fait l'objet de discussions au sein de la communauté autiste, et d'études de la part de la communauté scientifique.

Ces études ont mis en évidence une plus forte fréquence des relations homosexuelles, de l'asexualité, et des paraphilies, par comparaison à la population non-autiste.

Une connaissance encore émergente et incomplète

Comme pour le handicap en général, les personnes autistes ont souvent été considérées par la société, voire par leurs proches comme asexuées ou n'ayant pas ou peu de besoins sexuels[1]. Bien que l'asexualité soit plus fréquente que la moyenne chez les personnes autistes[2], toutes ne sont pas asexuelles.

Selon une revue d'études publiées par Giorgia Salaa en 2019, la plupart des travaux ayant porté sur ces sujets « se sont surtout concentrés sur des contenus biologiques (par exemple, l'anatomie, la puberté, la reproduction) et sur la conscience de soi/la sécurité (par exemple, les limites, l'affirmation de soi, la vie privée), plus que sur la sexualité personnelle (orientation sexuelle, masturbation...) et les relations (ex: fréquentations, émotions, parentalité) »[3]. En outre la plupart de ces études concernent des pays dits occidentaux ; certaines ont des réponses faites par des parents ou un personnel d'encadrement et d'autres contiennent des questions formulées inadéquatement pour la logique d'un autiste[1] (certains questionnaires sont construits avec des autistes pour éviter ce dernier problème)[4].

Richesse fantasmatique

L'imaginaire, la fantaisie et les préférences sexuelles (incluant la définition des rôles) sont plus ou moins traduits en fantasmes sexuels qui font partie de la panoplie érotique et sexuelle de chaque être humain (sans nécessairement être exprimés dans ses comportements).

Selon la psychologue et sexologue Isabelle Hénault (2010), les personnes autistes Asperger et de haut niveau semblent avoir une richesse fantasmatique importante, mais éventuellement différente de celle de la population générale, probablement en raison de sensorialités spécifiques (les hyper- ou hyposensibilités sont très fréquentes dans le spectre de l'autisme), et également en raison de besoins psychiques propres au spectre de l'autisme[5]. L'imaginaire peut aussi être alimenté par des images ou histoires à caractère érotique ou pornographique, et une richesse particulièrement élevée[6] peut faire partie des mécanismes compensatoires aux difficultés relationnelles et de contact[7]. Parfois, la situation fantasmée peut être plus importante que ses connotations homosexuelles ou hétérosexuelles[8].

Importance et fréquence des comportements sexuels

Les données statistiques documentant ces items sont assez rares et limitées à une période récente et à quelques pays de culture occidentale.

Les conclusions de recherches disponibles vers 2005 suggéraient qu'« il existe une fréquence élevée de comportements sexuels chez les personnes atteintes de TSA »[9].

Ă€ titre d'exemples :

  • Une Ă©tude (2016) a portĂ© sur un panel de 184 adolescents et jeunes adultes, de 15 Ă  39 ans, diagnostiquĂ©s dans l'enfance autistes Ă  des degrĂ©s de fonctionnement faible Ă  Ă©levĂ© ; presque tous montraient un intĂ©rĂŞt sexuel pour le sexe opposĂ©[10].
  • Selon la psychologue et sexologue Isabelle HĂ©nault (2010), les personnes Asperger connaissent le mĂŞme dĂ©veloppement de caractères sexuels secondaires et ont les mĂŞmes besoins que les personnes neurotypiques, mais leurs difficultĂ©s de communication peuvent limiter les interactions amoureuses et induire des comportements inappropriĂ©s (voir plus bas). Comme dans la population gĂ©nĂ©rale, certains mĂ©dicaments peuvent nĂ©gativement interfĂ©rer avec la libido ou l'Ă©panouissement sexuel.
  • Toujours selon Isabelle HĂ©naut (2010), citant l’étude de Van Bourgondien, Reichle & Palmer (1997)[11] : outre la masturbation, les personnes autistes ont diverses pratiques sexuelles « comme les baisers profonds, les caresses et les contacts gĂ©nitaux (…) » ; 34 % de ces personnes expĂ©rimentent ceci avec un ou une partenaire.
  • En 1997, Konstantareas et Lunsky trouvaient que parmi 15 adolescents et adultes autistes de diffĂ©rents niveaux, près de 26 % avaient des rapports sexuels et 46 % s’adonnaient Ă  des caresses sexuelles et des baisers profonds. Selon les Ă©tudes de 40 Ă  80 % des adolescents autistes ont une activitĂ© sexuelle, soit un peu moins que dans la population gĂ©nĂ©rale (40 Ă  Ă  80 % selon Master & Johnson, 1988). Cependant seuls 1 Ă  33 % des hommes autistes et 4 Ă  17 % des femmes autistes dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  eu au moins une relation sexuelle complète[12].

L’hypersensibilité tactile peut empêcher les caresses ou pénétrations en les rendant désagréables à douloureuses alors que l’hyposensibilité d’un ou plusieurs sens peut pousser à des comportements apparaissant excessifs pour les autres.

Différences selon le sexe

Une méta-analyse menée en 2016 autour de cette question permet de recenser 27 études, mettant en évidence une meilleure compréhension de ce qu'est la sexualité chez les femmes autistes par comparaison aux hommes autistes, mais aussi un plus grand nombre d'expériences sexuelles aversives que chez les hommes, qu'ils soient autistes ou non[13].

Les hommes autistes expriment en moyenne davantage de désir et d'engagement sexuel que les femmes autistes[13].

« Les femmes autistes et les personnes autistes de genres divers peuvent être confrontées à des défis uniques dans les domaines des relations amoureuses et de la santé reproductive (niveaux élevés de stigmatisation, risque élevé d'abus sexuels, augmentation des symptômes psychiatriques et davantage de besoins non satisfaits) »[14].

Hypothèse du cerveau masculin extrême

Du point de vue de la sexualité, la théorie de Simon Baron-Cohen selon laquelle l'autisme serait une forme extrême du « cerveau masculin » ou «théorie de l'autisme du cerveau masculin extrême», théorie qui a été source d'une re-conceptualisation des différences psychologiques entre les sexes en termes d'empathie et de systématisation chez les personnes du spectre de l'autisme, n'est pas confirmée par les observations cliniques, lesquelles évoquent au contraire un modèle sexuel plus ambigu pour plusieurs traits sexuellement dimorphiques.

Il n'existe pas encore d'études sur une large cohorte ou incluant des pays très divers, mais à titre d'exemple :

  • En 2014, une Ă©tude a interrogĂ© 50 adultes du spectre de l'autisme et d'intelligence situĂ©e dans la fourchette moyenne, appariĂ©s Ă  53 tĂ©moins neurotypiques. Le questionnaire portait sur l'identitĂ© et le rĂ´le du genre, la typicitĂ© de genre auto-perçue et la sexualitĂ© (Bem Sex-Role Inventory modifiĂ© + questions sur la sexualitĂ© et le genre conçues aux fins de l'Ă©tude). Dans le groupe TSA, la « masculinitĂ© » (ici mesurĂ©e par des critères d'affirmation de soi, de leadership et de compĂ©titivitĂ©) Ă©tait moins marquĂ©e que dans le groupe-tĂ©moin, chez les hommes comme chez les femmes. La typicitĂ© de genre auto-perçue ne diffĂ©rait pas selon le groupe, mais la figure du « garçon manquĂ© » et la bisexualitĂ© Ă©taient surreprĂ©sentĂ©es chez les femmes du groupe TSA. Une moindre libido a Ă©tĂ© signalĂ©e chez les deux sexes du groupe TSA, par rapport aux tĂ©moins. Cette Ă©tude a conclu Ă  un modèle atypique de genre, semblant associĂ© aux troubles du spectre autistique[15].
  • Dans le cadre d'un projet Interview Sexuality Autism (2006)[16], sur 24 adolescents et jeunes adultes institutionnalisĂ©s, tous de sexe masculin et de haut niveau sur le spectre de l'autisme, « la plupart des sujets exprimaient un intĂ©rĂŞt sexuel et affichaient une sorte de comportement sexuel. La connaissance des compĂ©tences socio-sexuelles existait, mais l'utilisation pratique Ă©tait modĂ©rĂ©e. La masturbation Ă©tait courante. De nombreux sujets recherchaient le contact physique avec les autres. La moitiĂ© de l'Ă©chantillon avait vĂ©cu une relation, tandis que trois auraient eu des rapports sexuels. Le nombre d'orientations bisexuelles apparaĂ®t Ă©levĂ©. Des usages rituels-sexuels d'objets et des fascinations sensorielles Ă  connotation sexuelle Ă©taient parfois prĂ©sents. Une paraphilie Ă©tait prĂ©sente chez deux sujets. Environ un tiers du groupe avait besoin d'une intervention concernant le dĂ©veloppement ou le comportement sexuel »[17] ;
  • En 2018, une Ă©tude confirme que les personnes autistes, quel que soit leur sexe, sont souvent physiquement plus androgynes. L'aspect plus ou moins masculin ou fĂ©minin de la voix et du corps de 50 adultes porteurs de TSA de haut niveau et 50 tĂ©moins neurotypiques appariĂ©s selon l'âge et le sexe a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© (Ă  l'aveugle, de manière indĂ©pendante, par huit Ă©valuateurs, sur la base de photographies du visage et du corps, et d'enregistrements de voix. Et des analyses biologiques ont Ă©tĂ© faites[18]. L'Ă©tude a conclu que les femmes du groupe TSA avaient - par rapport Ă  celle du groupe tĂ©moin - des taux de testostĂ©rone totale et bioactive plus Ă©levĂ©s, des traits du visage moins fĂ©minins et une circonfĂ©rence crânienne plus grande. Les hommes du groupe TSA avaient une voix et une apparence moins masculine que ceux du groupe tĂ©moin, tout en prĂ©sentant des taux de testostĂ©rone comparables. Les visages jugĂ©s androgynes Ă©taient nettement plus frĂ©quents dans l'ensemble du groupe TSA, oĂą les auteurs ont par ailleurs notĂ© que pour les deux sexes, « le sulfate de dĂ©hydroĂ©piandrostĂ©rone (hormone stĂ©roĂŻde) n'a pas diminuĂ© avec l'âge, contrairement au groupe tĂ©moin »[18]. Les TSA, plutĂ´t que d'ĂŞtre caractĂ©risĂ©s par la masculinisation dans les deux sexes, peuvent constituer un trouble provoquant le genre[18].

Difficultés relationnelles

Entrer en relations avec une personne désirée ou aimée est souvent difficile pour un(e) autiste, y compris Asperger[19] : Les intérêts communs dans le couple peuvent être plus difficiles à trouver[20] ; le besoin de plaire ou séduire existe mais souvent confronté à une incapacité de trouver le moyen d'y parvenir[21]. La mode vestimentaire et le code de séduction associés sont rarement des centres d'intérêt[22], et le romantisme, certains gestes, paroles et émotions du partenaire seront mal interprétés[23]. Le physique et la personnalité de l'autre seront souvent plus attractif que le sexe[24]. Les Asperger font généralement une confiance totale à leur partenaire, avec une grande naïveté (il est aisé de leur mentir) mais une seule trahison de la confiance entraîne le plus souvent une rupture définitive de celle-ci[25]. Une faible affectivité, expression de ses besoins et une faible attention à l'autre peut laisser croire au partenaire qu'il n'est pas aimé[26]. Le soutien émotionnel et le partage des activités familiales sont difficiles[27], au détriment de la vie de couple[28].

Sexualité et routines

La sexualité peut se manifester par des routines obsessionnelles, ou au contraire par l'évitement de tout contact intime[29]. Les Asperger pratiquent aussi plus souvent l'auto-stimulation sexuelle[30]. Leur possible hypersensibilité tactile peut entraîner une perception désagréable des relations intimes[31].

Asexualité

Certaines femmes Asperger se désintéressent totalement de l'amour et de la vie de couple[32].

L'étude de 2015 a montré que les personnes autistes sont plus susceptibles de s'identifier comme asexuelles (37 % pour les TSA, contre 22 % pour les non-autistes)[2].

Une nouvelle étude, publiée en juin 2020, réalisée auprès de 247 femmes autistes jeunes qui s'identifient comme asexuelles, ou faisant partie du spectre de l'asexualité, conclut que ces femmes recherchent moins de relations sexuelles que la moyenne, mais en attendent une plus grande satisfaction sexuelle[33]. Cette étude montre aussi que les femmes autistes asexuelles ont moins de symptômes d'anxiété généralisée que la moyenne[33].

Comportements parfois "inappropriés"

Au milieu des années 2010, la littérature scientifique consacrée à la sexualité des personnes du spectre autistique (TSA) aborde encore assez peu les comportements sexuels inappropriés et les paraphilies ainsi que leur relation à l'âge, à la capacité verbale, à la gravité des "symptômes", à la capacité intellectuelle ou au degré de fonctionnement adaptatif[10].

Certains comportements (de personnes autistes dites "de bas niveau") peuvent devenir problématiques pour les soignants, proches, éducateurs et prestataires de services parce qu'ils ne se conforment pas aux règles sociétales des comportements interindividuels. Ces comportements inappropriés « peuvent compromettre l'inclusion de ce groupe dans les milieux éducatifs et communautaires »[9] - [34].

Parmi 184 adolescents et jeunes adultes de 15 à 39 ans, 25 % environ avaient des comportements sexuels inappropriés et/ou des paraphilies. Ces comportements n'ont pas pu être reliés à aucune des variables contextuelles présentées plus haut, mais les paraphilies étaient par contre associées à la gravité des symptômes de TSA, à la capacité intellectuelle et au fonctionnement adaptatif[10].

Orientation sexuelle

Chez l'autiste adolescent, l'expérience de l'identité de genre est souvent modifiée (par rapport à celle d'un adolescent neurotypique moyen), notamment en raison de l'incompréhension du contexte socio-sexuel[35].
Beaucoup d'adolescents et jeunes adultes du spectre de l'autisme disent désirer avoir des relations amoureuses, mais peu déclarent avoir des partenaires, ou bien il ont rarement rencontré leur partenaire idéal.

Bien qu'il n'existe pas de larges études fiables à ce sujet, il semble que les autistes Asperger aient plus souvent une préférence pour les relations homosexuelles que les personnes neurotypiques[36]. Selon une étude menée auprès de femmes à l'Université du Massachusetts à Boston en 2015, les chercheurs ont déterminé que les participants autistes s'identifiaient plus souvent comme non-hétérosexuels par rapport au groupe de contrôle allistic (non autiste) ; 92 % et 72 %, respectivement[2].

Tous souhaiteraient une éducation sexuelle supplémentaire et adaptée aux spécificités de l'autisme, notamment sur la sécurité et la santé sexuelle, pour renforcer leurs compétences sociales et relationnelles concernant l'amour[35]. Ces résultats peuvent éclairer la conception d'interventions personnalisées en matière de santé sexuelle. Les recherches futures devraient examiner des questions spécifiques liées à la sexualité du point de vue des adolescents et des jeunes adultes.

Éducation sexuelle

Comme pour tout autre adolescent, l'accès à une bonne éducation sexuelle constitue un point critique pour les adolescents autistes, leur permettant d'accéder plus tard à une bonne estime d'eux-mêmes, et de mieux gérer de potentiels sentiments de solitude et d'anxiété[37].

Les autistes semblent parler assez facilement de relations sexuelles et relationnelles avec leurs parents et des amis, mais rarement avec des prestataires de soins[35].

Il existe des programmes d'éducation sexuelle qui ont été adaptés aux personnes du spectre de l'autisme ; ils peuvent ouvrir à une vie affective plus épanouie, enseigner l'importance de la notion de consentement mutuel[38] et ainsi contribuer à limiter le risque d'être victime d'abus sexuels[39].

Mais dans le monde, peu d'autistes ont accès à ces programmes[9].

Satisfaction sexuelle

Une étude menée par Byers et Nichols (2014), a exploré le niveau de satisfaction sexuelle des personnes autistes à haut niveau de fonctionnement. Les chercheurs y ont testé la satisfaction sexuelle et relationnelle d'individus neurotypiques par rapport à des personnes autistes à haut niveau de fonctionnement. Les résultats suggèrent que les hommes (c-à-d. "individu mâle") ayant un TSA sont généralement moins satisfaits de leur relation ou de leur mariage que les hommes neurotypiques et les femmes ayant un TSA[40] ; une thèse doctorale de 2016 est arrivée aux mêmes conclusions : l'analyse statistique des réponses faites par 38 personnes (parité hommes/femmes) de moyenne d’âge de 36,2 ans, plutôt récemment diagnostiquées à un âge tardif et dont un cinquième se considèrent comme homosexuel ou bisexuel, « montre qu’une fréquence élevée de rapport sexuel est corrélée positivement avec une satisfaction sexuelle importante. Les personnes en couple sont également significativement plus satisfaites sexuellement que les personnes célibataires. Pour finir, les résultats ont montré que la satisfaction sexuelle actuelle des femmes était plus importante que celle des hommes »[1].

Maternité, relation à l'enfant

La relation sexuelle peut conduire à l'enfantement ; il existe peu d'études sur la sexualité durant la grossesse et après l'accouchement, ou sur le rapport que les personnes Asperger entretiennent avec leurs enfants. Huit femmes Asperger devenues mères ont fait part d'une incompréhension récurrente dans la manière de les élever au mieux, d'un besoin de contrôle sur leur enfant, et d'expériences sensorielles inhabituelles[41].

Voir aussi

Notes et références

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  3. (en) Giorgia Sala, Merrilyn Hooley, Tony Attwood et Gary B. Mesibov, « Autism and Intellectual Disability: A Systematic Review of Sexuality and Relationship Education », Sexuality and Disability, vol. 37, no 3,‎ , p. 353–382 (ISSN 0146-1044 et 1573-6717, DOI 10.1007/s11195-019-09577-4, lire en ligne, consulté le ).
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  5. HĂ©nault 2010, p. 579.
  6. HĂ©nault 2010, p. 547.
  7. HĂ©nault 2010, p. 581.
  8. HĂ©nault 2010, p. 88.
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  13. Pecora, Mesibov et Stokes 2016.
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  21. Aston 2003, p. 16-19.
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  24. Aston 2003, p. 20.
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Articles connexes

Bibliographie

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