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Serranus tortugarum

Habitat et répartition

L'espèce est prĂ©sente dans l'Atlantique Ouest : au sud de la Floride, dans les Bahamas, Honduras et ĂŽles Vierges ; elle est probablement rĂ©pandue dans les zones de rĂ©cifs des CaraĂŻbes, y compris les Antilles. Elle Ă©volue Ă  une profondeur de 12 Ă  396 m, gĂ©nĂ©ralement entre 18 et 90 m[1].

Biologie

Ce poisson se trouve au-dessus des décombres, des fonds limoneux ou sablonneux, souvent en petits groupes planant au-dessus d'un morceau de débris de corail ou d'une vieille coquille de conque. Il se nourrit de plancton. Il est difficile à approcher[1].

Comportement

C'est un hermaphrodite synchrone : chacun des deux partenaires change de sexe une vingtaine de fois par jour[2] - [3] - [4]. D'après une étude de Mary Hart, écologiste de l'évolution à l'université de Floride, c'est là une relation équitable qui solidifie le couple dans un rapport de confiance.

Systématique

L'espèce est décrite en 1935 par l'ichtyologiste américain William Harding Longley, qui la classe dans le genre Serranus sous le nom binominal Serranus tortugarum[5].

Menaces et conservation

Il n'y a pas de menaces majeures connues. Il s'agit d'une proie potentielle du poisson-lion envahissant, mais il est peu probable que cela entraîne un déclin significatif de la population au niveau mondial. Serranus tortugarum est une espèce largement répandue et localement abondante là où elle se trouve sur des fonds limoneux près de récifs de moellons rocheux. Il n'y a pas de menaces majeures connues, par conséquent, elle est listée comme étant de préoccupation mineure par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)[6].

Utilisation par l'Homme

Cette espèce est occasionnellement présente dans le commerce des aquariums[6].

Notes et références

  1. FishBase, consulté le 22 juin 2021
  2. (en) Eric A. Fischer, « Egg trading in the chalk bass, Serranus tortugarum, a simultaneous hermaphrodite », Zeitschrift für Tierpsychologie, vol. 66, no 2,‎ , p. 143-151
  3. « Le Serranus tortugarum : Le petit poisson qui change de sexe jusqu’à 20 fois par jour », sur www.minutenews.fr (consulté le )
  4. @NatGeoFrance, « Ces poissons changent de sexe jusqu'à 20 fois par jour », sur National Geographic, (consulté le )
  5. (en) W. H. Longley, « Osteological notes and descriptions of new species of fishes », Carnegie Institution of Washington Year Book, vol. 34,‎ , p. 87
  6. UICN, consulté le 22 juin 2021

Liens externes

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