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Senillé

Senillé est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Senillé-Saint-Sauveur.

Senillé
Senillé
La mairie annexe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Châtelleraudais
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Dominique Martin
2017-2020
Code postal 86100
Code commune 86259
DĂ©mographie
Gentilé Senilléen, Senilléenne
Population 748 hab. (2013)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 46′ 47″ nord, 0° 36′ 56″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 146 m
Superficie 17,94 km2
Élections
Départementales Châtellerault-3
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Senillé-Saint-Sauveur
Localisation
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Senillé

    GĂ©ographie

    Localisation

    Senillé est un bourg du Pays châtelleraudais. On le trouve en descendant la route qui longe le bois de Targé. Cette route mène à Ecotion et La Pissotière.

    GĂ©ologie et relief

    La région de Senillé présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :

    • de terres fortes pour 23 % et de bornais(ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) pour 17 % sur les plateaux du Seuil du Poitou,
    • d'argilo pour 16 % sur les collines et les dĂ©pressions sableuses des bordures du Bassin parisien,
    • de calcaires pour 9 % dans les vallĂ©es et les terrasses alluviales,
    • de champagnes ou aubues (ce sont des sols gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaires) pour 35 % sur les autres collines.

    Hydrographie

    La commune est traversée par km de cours d'eau dont le principal est l'Ozon sur une longueur de km.

    Climat

    Le climat est océanique avec des étés tempérés.

    Toponymie

    Le nom du bourg proviendrait de l’anthroponyme romain Senilius avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis « -é » et signifiant « domaine de Senilius« [2]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Michel Blanchard
    mars 2008 mars 2014 Jean Charrier
    mars 2014 décembre 2015 Dominique Martin

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[4] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 748 habitants, en augmentation de 15,61 % par rapport Ă  2008 (Vienne : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    668508695644631671700682683
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    635665654564531567557585600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    587581538488547521523521535
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
    504453411500584609638727748
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[6].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 36 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[7], il n'y a plus que 12 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 1 410 hectares en 2000 Ă  1 060 hectares en 2010. 48 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orge et maĂŻs), 23 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 14 % pour le fourrage et 5 % restent en herbe. En 2000, 2 hectares (1 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[7].

    Quatre exploitations en 2010 (contre six en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (1 703 tĂŞtes en 2010 contre 1 643 tĂŞtes en 2000)[7]. Le troupeau d’ovins est exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande[8]. En 2011, le nombre de tĂŞtes dans le dĂ©partement de la Vienne Ă©tait de 214 300[9].

    Les élevages de bovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[7].

    Services

    La maison d’éditions Jibena (GH-Publications), spécialisée dans les mots croisés et autres jeux d'esprit, est la plus notable entreprise de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Les carrières de tuffeau

    Le sous-sol en calcaire a longtemps constitué une importante source de revenus pour la population villageoise de Senillé. Le tuffeau a été utilisé comme pierre de construction. Il a fait l’objet d’une exploitation intensive. Si l’exploitation à l’époque romaine se faisait principalement à ciel ouvert, à partir du Moyen-Âge, les carriers ou « pierreyeux » ont préféré creusé à flanc de coteaux pour s’enfoncer dans la veine. Le tuffeau gardait ainsi une humidité qui en facilitait la taille. En effet, le tuffeau, à l’air libre, en s’asséchant, se durcit. De nos jours, le territoire communal de Senillé est truffé de caves et d’anciennes galeries. Ces galeries peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres. Elles seront par la suite, utilisées comme caves isothermes, refuges souterrains. Plus tardivement, comme pour la carrière située rue du Dolmen, transformée de nos jours, en un espace de vente, elles pouvaient être transformées en champignonnières.

    Le travail des carriers Ă©tait particulièrement difficile. Il demandait une grande force physique. A l’aide d’un pic Ă  long manche, le carrier creusait dans le front de taille une saignĂ©e d’environ 60 cm pour isoler le bloc Ă  extraire. Il insĂ©rait ensuite dans ce sillon des coins en bois dur et sec avec un maillet. Ce coin Ă©tait mouillĂ© afin de gonfler et, ainsi, par pression, provoquer une rupture Ă  l’arrière du bloc. Le bloc Ă©tait, ensuite, dĂ©bitĂ© en pierres de construction qui Ă©taient chargĂ©es sur une charrette pour ĂŞtre stockĂ©es Ă  l’air libre et sĂ©chĂ©es.

    Les carriers à temps plein étaient rares. C’étaient essentiellement des paysans qui travaillaient à la carrière l’hiver pour s’assurer un complément de revenu. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette activité a disparu à la suite de l’importance de la mortalité masculine pendant la guerre, d’une désertification des campagnes et du fait, aussi, de la concurrence du ciment qui résiste au gel contrairement au tuffeau.

    L’association Les Amis du Vieux Senillé organise des visites des souterrains du village.

    Le patrimoine religieux

    • L'Ă©glise date du XIIe siècle, puis restaurĂ©e au XIXe siècle. Elle possède sous un enfeu du XVe siècle le gisant de Pierre d'Aux, seigneur des Bornais, dont le château n'existe plus de nos jours. L'Ă©glise a subi plusieurs modifications: Ă  l'origine, celle-ci se nommait Saint Aubin, puis fut renommĂ©e par la suite Saint AndrĂ©. Sur la façade nord de l'Ă©difice, il reste une trace de l'ancienne porte principale, oĂą l'on aperçoit les contreforts. Elle contient un harmonium et plusieurs chapelles dont une dĂ©diĂ©e Ă  Sainte Radegonde, situĂ©e sur le bas-cĂ´tĂ© droit. Sur le bas cĂ´tĂ© gauche, une tourelle permet de monter voir le clocher.

    Le patrimoine naturel

    La commune abrite une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique(ZNIEFF) [10]: les carrières des Pieds Grimauds qui sont aussi protégés par la directive habitats-faune-flores[11].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Baudy, sieur des Coudres (1665ca-1711), greffier des rolles (CenillĂ©), procureur (Poitiers), dĂ©cĂ©dĂ© Ă  SenillĂ© (Armorial gĂ©nĂ©ral de France) gallica.bnf
    • Paul Aubin, imprimeur (Imprimerie Aubin, LigugĂ©) Historique.
    • Guy Hachette, cruciverbiste et crĂ©ateur des magazines de jeux de lettres et de mots croisĂ©s sous la marque Mots croisĂ©s de Guy Hachette, Ă©ditĂ©s par les Ă©ditions Jibena, qui ont leur siège Ă  SenillĂ© et en ont fait la « Capitale europĂ©enne des mots-croisĂ©s Â».
    • Guy-Michel CognĂ©, crĂ©ateur des magazines Chasseur d'Images et Photofan.

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
    3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    7. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    8. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    9. Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    10. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes , 2011
    11. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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