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Seicheprey

Seicheprey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Seicheprey
Seicheprey
Église Saint-Pierre.
Blason de Seicheprey
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Mad et Moselle
Maire
Mandat
GĂ©rard Andre
2020-2026
Code postal 54470
Code commune 54499
DĂ©mographie
Population
municipale
110 hab. (2020 en diminution de 3,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52′ 15″ nord, 5° 47′ 30″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 303 m
Superficie 8,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Seicheprey
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Seicheprey
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Seicheprey
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Seicheprey

    GĂ©ographie

    Elle appartient au canton de Thiaucourt-Regniéville et à l'arrondissement de Toul.

    Fig. 1 - Seicheprey (ban communal).

    D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 852 hectares comportait en 2011, 76% de zones agricoles, 19 % de forêts et 5 % de prairies et zones urbanisées[1]. Le SANDRE ne recense aucun cours d'eau sur cette commune, bien que les cartes en dessinent vers les communes de Xivray-Marvoisin et Saint-Baussant.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Seicheprey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,9 %), forêts (18,9 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Sachepree (1227), Sechepree (1283), Seschepreie (1284), Sachepreie (1305), Sochepré (1326), Seicheprey (1793). sont des graphies recensées par le Dictionnaire géographique de la Meurthe[9].

    Le pouillé ecclésiastique du Père Benoit Picart emploie la forme latinisée Siccum-pratum, avec la traduction Seche-prés (Sêche-prés)[10], ce qui pourrait être dû au fait que la commune n'est arrosée par aucun cours d 'eau.

    Histoire

    Les sources archéologiques signalent qu'il aurait existé un fort au lieu-dit au Saint-haye, et qu'à diverses reprises, on y a découvert des objets antiques, des armes et des monnaies, dont en 1821 une statue équestre, mais au lieu-dit en Lembresson (l'Ambresson) - Déposée au Musée lorrain -[11] et qui semble remonter à la période romaine selon Henri Lepage.

    L'Abbé Grosse, dans son ouvrage, estime d'ailleurs que le village paraît avoir été construit sur les débris d'un bourg assez considérable , ou d'un poste romain, dont on rencontre quelquefois les restes précieux[12].

    Le village se trouve effectivement proche de la croisée de chemins anciens, le chemin Brabant (voie de Toul à Montsec[11]), qui reliait la haute Lotharingie au Brabant et la voie royale de Pont-à-Mousson à Commercy, tous deux probablement établies sur des restes plus anciens.

    Au Moyen Âge et l'époque moderne, l'histoire communale se résume en ces termes selon Lepage :

    « En 1300, Henri, comte de Bar, assigna a son frère Philippe, pour partie de son apanage…(?)... livrées et 5 soudées[Note 2] sur ce qu'il avait à Seicheprey, En 1305 , Pierre de Bar, sire de Bouconville, et Gobert, sire d'Apremont , affranchirent le village de Seicheprey et le mirent à la loi de Beaumont. En 1427, Isabelle, duchesse de Bar, prit sous sa sauvegarde et celle de Jean, son fils , les habitants de Seicheprey, à charge, par chaque chef d'hôtel, de lui payer 2 gros du pays de cens. Le , le duc Charles III y érigea un fief en faveur d'Adrien de Garancières, qui en fit ses reprises au duc de lorraine Henri, le . »[13]

    Ce qui signifie qu'une partie des revenus alla au frère du comte de Bar, de son vivant , puis lui revint à la mort de ce dernier (apanage), mais surtout que la commune fut l'une des rares a bénéficier d'une forme d'émancipation du pouvoir seigneurial en passant, en 1305 sous la loi dite de "Beaumont" (en Argonne) : La loi libérait la localité de toute servilité envers le seigneur du lieu et autorisait à l'élection de mandataires locaux (magistrat), en échange de redevances.

    Époque contemporaine

    La Fontaine américaine.

    Seicheprey a été repris aux forces allemandes au début du mois de , après un combat à la baïonnette, par le 15e Régiment d'Infanterie parti d'Albi le . Ce régiment faisait partie du 16e Corps d'Armée sous le commandement du général Taverna. Il avait participé, le , à la bataille de Sarrebourg et, le , à celle de Rozelieures. Le général Sibille, commandant du régiment, devait être tué au cours de l'engagement. Ce régiment, associé aux forces anglaises, devait subir de lourdes pertes lors de la bataille du saillant d'Ypres au début du mois de .

    Le , la 26e division d'infanterie américaine y subit son baptême du feu. Après avoir subi un bombardement d'artillerie, les Allemands mènent une offensive. Le combat se conclut par une déroute pour les forces américaines. La division eut 650 blessés et 100 prisonniers, et les Allemands 160 morts. C’est durant cette bataille que Stubby, le chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale, dont le maître appartenait 102e régiment d’infanterie américaine, fut blessé à la patte.

    Détruit pendant la guerre de 1914-1918, le village a été reconstruit après le conflit avec un plan différent.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Gérard André [14]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 110 habitants[Note 3], en diminution de 3,51 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    254248289275297293304307317
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    297287263252227232213208197
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1801701388691879492107
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    857676728198102114114
    2019 2020 - - - - - - -
    112110-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    D'après les historiens, (Grosse[12], Lepage[13]) l’activité était uniquement agricole au XIXe siècle

    «  Surf. territ. : 834 hect. ; 604 en terres lab., 65 en prĂ©s, 119 en bois. »

    Secteur primaire ou agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[19]), la commune de Seicheprey était majoritairement orientée [Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux (auparavant polyculture et polyélevage) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 897 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement renforcé de 307 à 566 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 15 unités de travail[Note 6].(jusqu'à 10 exploitations et 15 unités de travail depuis 1988)

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Fontaine amĂ©ricaine.

    Édifice religieux

    • Église Saint-Pierre, reconstruite après 1918.

    Personnalités liées à la commune

    M. d'Haussonville rapporte, dans son Histoire de la Réunion de la Lorraine à la France[20], que, quelques jours après la signature du traité de Liverdun (), entre Louis XIII et le duc Charles IV, ces deux princes eurent () une entrevue à Seicheprey[21].

    HĂ©raldique

    Blason de Seicheprey Blason
    Blasonnement : de sinople semé de cailloux d'argent, à la foi de carnation vêtue à dextre de gueules à l'alérion d'argent et à senestre d'azur à la fleur de lys d'or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte ArchĂ©ologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Livrées et soudées font référence aux possessions domestiques et matérielles du seigneur.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, rédigé d'après les instructions du comité des travaux historiques et des sociétés savantes. Avec une carte du département au Xe siècle, (lire en ligne), p. 303.
    10. Claude de Maillet, Mémoires alphabetiques pour servir à l'histoire, au pouillié et à la description générale du Barrois, ..., Briflot, (lire en ligne).
    11. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes : par le Cte J. Beaupré..., (lire en ligne), p. 131.
    12. E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 978-1-278-24895-0 et 1-278-24895-1, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 474.
    13. Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative : publ... par Henri Lepage, (lire en ligne), p. 545.
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'Ă©valuation et la prospective agricole - RĂ©sultats - DonnĂ©es chiffrĂ©es », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le ) : « Principaux rĂ©sultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    20. Joseph-Othenin-Bernard de Cléron (1809-1884 ; comte d') Auteur du texte Haussonville, Histoire de la réunion de la Lorraine à la France. T. 4 : par M. le comte d'Haussonville, 1854-1859 (lire en ligne).
    21. Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 2 : par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p. 524.
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