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Bernécourt

Bernécourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Bernécourt
Bernécourt
Église Saint-Georges.
Blason de Bernécourt
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Mad et Moselle
Maire
Mandat
Claude Marie Leroy
2020-2026
Code postal 54470
Code commune 54063
DĂ©mographie
Gentilé Bernécourtois [1]
Population
municipale
174 hab. (2020 en diminution de 6,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 50′ 38″ nord, 5° 50′ 39″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 295 m
Superficie 9,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bernécourt
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Bernécourt
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Bernécourt
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Bernécourt

    GĂ©ographie

    Village situé à l'embranchement des routes de Pont-à-Mousson à Saint-Mihiel, et de Thiaucourt à Toul , à 20 km de Toul et à 35 km de Nancy,

    Fig. 1 - Bernécourt (ban communal).

    D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 953 hectares comportait en 2011, 58.5 % de zones agricoles, 15 % de forêts 20% de prairies et 6.5 % de zones urbanisées.

    Le territoire est arrosé par le Ruisseau de Bernecourt sur 2,23 km[2].

    La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[3].

    communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Bernécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), prairies (19,3 %), forêts (15,2 %), zones urbanisées (6,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Bernaicuria (1120/1163[11]), Breneincourt (1322), Brenaincourt (1339), Brenaicuria et Brenaicourt (1370), BrenĂ©court (1421),  Breneicourt (1441), Breneycourt (1551), Berneycourt-Belle-Fontaine (1588), Beurnecourt-Belle-Fontaine ou Bernecourt (1719), Bernecourt (1793), sont les diffĂ©rentes graphies recensĂ©es par le Dictionnaire topographique de la France[12].

    Pour l'Ă©tymologie, Ă  comparer Ă  Bennecourt dans les Yvelines (Bernencurtis autrefois).

    Histoire

    Le répertoire archéologique du comte Beaupré mentionne le signalement de E. D. Olry de ruines au lieu-dit Devant le bois de Vassogne (Voisogne, Vouassagne), et à la Monnerie sur la commune voisine de Flirey[13], néanmoins les éventuelles traces d'occupations anciennes sur le territoire de Bernécourt n'ont pas encore été découvertes (ou ont été détruites au fil des évènements de l'histoire).

    Toutefois la vie du village a laissé des traces dans les archives, que les historiens nous rapportent ainsi[14] :

    En 1322, Pierresson Delomet, dit Froideaux, cède au comte de Bar des revenus qu'il a à Bernécourt, puis, plus tard

    « En 1536, le duc Antoine Ă©tablit Ă  BernĂ©court deux foires l'annĂ©e, le 1er mai, et le  25 novembre, et un marchĂ© chaque jeudi de la semaine ; de plus, il affranchit, pendant trois ans, ces foires et marchĂ©s des droits de vente et tonlieu qui se payaient aux foires de Pont-Ă -Mousson, Ă  condition toutefois que les habitants de BernĂ©court participent Ă  l'entretien de la halle de Pont-Ă -Mousson.

    En 1588, les habitants de Bernécourt demandèrent au duc Charles III et en obtinrent la permission de fermer leur village de portes et murailles Le duc de Lorraine, après avoir envoyé sur les lieux, pour lui faire son rapport, le sieur de La Ferté, avec un ingénieur choisi par ce dernier, fit droit à la double requête des habitants de Bernécourt et leur permit de clore et d'environner leur village de fossés, murailles, portes et porteries, d'après le plan qui leur en fut montré.

    En 1619, le duc Henri érige en fief, en faveur de Charles Nicolas, sieur de Lorry, une maison que celui-ci possédait près du village de Bernécourt, laquelle était bâties et dressée en forme de château, environnée de hautes murailles et fortifiée aux quatre coins de quatre tours dont la toiture est en forme de pyramide. »

    Lepage estime qu'il s'agit très probablement  du fief de Gorge-SalĂ©e, dont parle Maillet dans son PouillĂ© du Barrois[15]. L'histoire explique ainsi la forme des divisions parcellaires de la commune qui reprĂ©sente en zonage cadastral (ZONE ZR fig 1 - ban communal) le tracĂ© des anciens murs du village.

    Le fief de Bernécourt releva ensuite du marquisat de Pont-à-Mousson. Il devint en 1719 le siège d'une baronnie.La commune fut en 1790 le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Pont-à-Mousson.

    Époque contemporaine

    L'abbé Grosse précise dans son ouvrage, vers 1836, au sujet de la commune de Bernécourt :

    « Elle possède une brigade de gendarmerie à cheval, logée dans une caserne qui fut bâtie sous le règne de Louis XV, en 1761. Le village est aussi un lieu d'étape, et aux fameuses journées de Juillet 183o, plusieurs régiments de cavalerie, du camp de Lunéville, stationnèrent longtemps près de celte commune avant de se rallier à la révolution (de 1830)[16] »

    • Dommages au cours de la guerre 1914-1918.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Daniel Buvet[17] Retraité
    mai 2020 En cours Claude Marie Leroy[17] - [18] Agriculteur sur moyenne exploitation

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2020, la commune comptait 174 habitants[Note 2], en diminution de 6,45 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    217238190189236284292298310
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    330353327315310312335311292
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    310289189221202232231264232
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    190155177187181172170186176
    2020 - - - - - - - -
    174--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les historiens s'accordent Ă  dĂ©crire une Ă©conomie essentiellement agricole et modestement viticole,  au XIXe siècle :

    « Surf. territ. : 937 hect. 750 en terres lab., 24 en prés, 1 en vignes, 122 en bois ; le reste en jardins, chènevières, etc. L'hectare semé en blé peut rapporter 15 hectol., en orge 18, en seigle 15, en avoine 20 ; planté en vignes 70 ; on y sème très-peu d'orge et de seigle. Les chevaux et les bêtes blanches sont l'espèce dominante de bestiaux.»[23]

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste[24]), la commune de Bernécourt était majoritairement orientée[Note 3] sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 4] d'environ 854 hectares (surface cultivable communale) en légère baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 905 à 544 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 10 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 15 unités de travail[Note 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Nadine Morano a résidé quelque temps à Bernécourt en compagnie de son mari et de ses 3 enfants.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de Bernécourt Blason
    De gueules, à trois bandes d'argent ; au chef d'or chargé de trois croisettes pommetées au pied fiché d'azur.
    DĂ©tails
    La commune a adopté les armes de Claude Guérin, premier seigneur du lieu.
    • La commune a adoptĂ© les armes de Claude GuĂ©rin, premier seigneur du lieu. Celui-ci porte "de gueules, Ă  trois bandes d'argent ; au chef d'or chargĂ© de trois croisettes pommetĂ©es au pied fichĂ© d'azur".

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte archĂ©ologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005
    • THIERY Dominique, « En passant par BernĂ©court », 1989, Études touloises n° 49

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    3. Orientation technico-Ă©conomique de la commune :  production dominante de la commune, dĂ©terminĂ©e selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune Ă  la production brute standard.
    4. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    5. UnitĂ© de travail annuel : mesure  en Ă©quivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisĂ© comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    3. Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Michel Parisse, « Écriture et réécriture des chartes : les pancartes aux XIe et XIIe siècles. », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 155, no 1,‎ , p. 263 (DOI 10.3406/bec.1997.450867, lire en ligne, consulté le ) :
      « Confirmation par Henri, évêque de Toul, de donations faites par différents donateurs aux chanoines réguliers de Riéval.B. Copie du XVIIIe siècle, Bibl. raun. Nancy, ms 992 (14), p. 153-154 : item aliam vallem juxta Bernaicuriam, a fonte usque ad viam que itur de Neveys ad Sorbeyum continuamque culturam in Bernaicuria et quosdam agros eidem in diversis locis adjacentes et portiones quasdam in predicta silva ab hominibus predictorum dominorum. »
      .
    12. Comité des travaux historiques et scientifiques, Dictionnaire topographique de la France : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, 1861-1952 (BNF 37326793).
    13. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, A. Crépin-Leblond, (OCLC 458681864, lire en ligne).
    14. Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département... Volume 1, (lire en ligne), p. 132.
    15. Claude de Maillet, Mémoires alphabétiques pour servir à l'histoire, au pouillé et à la description générale du Barrois, Bar-le-Duc, R. Brifflot, 1749.
    16. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press, (réimpr. 2012) (1re éd. 1836), 972 p. (ISBN 978-1-278-24895-0 et 1-278-24895-1, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 69.
    17. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative : publ... par Henri Lepage, (lire en ligne), p. 61.
    24. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'Ă©valuation et la prospective agricole - RĂ©sultats - DonnĂ©es chiffrĂ©es », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consultĂ© le ) : « Principaux rĂ©sultats par commune (Zip : 4,4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
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