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Sardy-lès-Épiry

Sardy-lès-Épiry est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sardy-lès-Épiry
Sardy-lès-Épiry
Canal du Nivernais, écluse de Sardy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Thierry Pauron
2020-2026
Code postal 58800
Code commune 58272
Démographie
Population
municipale
110 hab. (2020 en diminution de 17,29 % par rapport à 2014)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 38″ nord, 3° 42′ 03″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 303 m
Superficie 15,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Corbigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Sardy-lès-Épiry
Géolocalisation sur la carte : France
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Sardy-lès-Épiry
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Sardy-lès-Épiry
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Sardy-lès-Épiry

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sardy-lès-Épiry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,9 %), forêts (40 %), mines, décharges et chantiers (6,7 %), terres arables (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1940 Antoine Gogot
    (1874-1960)
    PCF Révoqué par le Gouvernement de Vichy
    avant 1988 ? Marcellin Richard
    mars 2001 En cours Thierry Pauron DVG Enseignant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2020, la commune comptait 110 habitants[Note 2], en diminution de 17,29 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    320317291330362420443412343
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    345334377373439405447487489
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    429429442448388269345290262
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    208211196163136146148142115
    2020 - - - - - - - -
    110--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Environnement

    Un projet de "Scierie géante " ou "Wood Valley" du Morvan (zone d'activité incluant un pôle industriel de sciage de résineux (capacité à terme prévue pour 500 000 m3), une unité de cogénération (centrale thermique à bois, de 12 mégawatts et une unité de production de granulés de bois) est porté par la société Erscia France S.A.S. (Énergies renouvelables et sciages de France)[12] qui souhaite s'installer sur la commune de Sardy-lès-Épiry dans le « bois du Tronçais » pour occuper environ 110 hectares en. Elle doit pour cela détruire des milieux utilisés par de nombreuses espèces protégées (oiseaux, chiroptères, reptiles, insectes saproxylophages rares ou devenus rares et considérés comme de bons bioindicateurs de la qualité d'un environnement forestier tels que Grand capricorne, le lucane cerf-volant, et pique-prune) pour se nourrir et se reproduire.
    Malgré trois avis négatif successifs du comité consultatif Conseil national de protection de la nature (CNPN), la société avait obtenu au nom de l'intérêt général un arrêté du préfet de la Nièvre autorisant la destruction d’espèces protégées, en dérogation de la loi et des directives européennes. Mais cette réglementation exige aussi que l'intérêt public soit considéré comme majeur. L'arrêté a été contesté par des associations de protection de la nature puis finalement annulé par le juge des référés du tribunal administratif de Dijon (le ), au motif qu'il n'était pas justifié par un motif d’intérêt public majeur et ne pouvait donc pas déroger à la directive européenne de 1992 et au droit français (code de l'environnement français) qui protègent depuis 1976 les espèces protégées, mais aussi depuis 1992 ses habitats ; l'interdiction a ensuite été confirmée par une décision du du Conseil d'État[13]. Les procédures sur le fond sont toujours en cours au tribunal administratif de Dijon. La Société Erscia France maintient ses intentions de s'installer sur le site. En , elle n'a toujours pas confirmé le retrait de son projet. Celui-ci reste, par conséquent, toujours d'actualité.

    Lieux et monuments

    Civils
    Religieux
    • Église Saint-Pierre-aux-Liens, très modeste église reconstruite en 1851. Ouverte tous les jours, protection par grille[14].
    • Chapelle Saint-Élymond, édifice du XVe siècle, ancien lieu de pèlerinage près d'une source. Pour visiter, demander les clefs en mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. « La vérité sur Erscia : pistes de réflexion », (nombreuses sources), sur valleeducousin.fr, (consulté le ).
    13. Martine Valo, « Le Conseil d'Etat stoppe la scierie géante du Morvan », Le Monde, (lire en ligne).
    14. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
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