Santans
Santans est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Santans | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amour | ||||
Maire Mandat |
Christian Vuillet 2020-2026 |
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Code postal | 39380 | ||||
Code commune | 39502 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ninaneux | ||||
Population municipale |
280 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 01âČ 25âł nord, 5° 39âČ 44âł est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 253 m |
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Superficie | 16,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Le village de Santans fait partie de l'arrondissement de Dole et du canton de Mont-sous-Vaudrey. Il se situe entre la forĂȘt de Chaux et la rive droite de la Loue. Les maisons Ă l'architecture typique franc-comtoise disposĂ©es en amphithĂ©Ăątre sur le penchant d'un rapide coteau, sont situĂ©es dans un pĂ©rimĂštre protĂ©gĂ©.
Communes limitrophes
Ăclans-Nenon | Our | |||
La Vieille-Loye Montbarrey |
N | Germigney | ||
O Santans E | ||||
S | ||||
Ounans | Chamblay |
Urbanisme
Typologie
Santans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (65,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (64,1 %), terres arables (22,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Histoire
Santans Ă©tait le centre d'une prĂ©vĂŽtĂ© dont dĂ©pendaient La Vieille-Loye, Ătrepigney et Cinq-Cents, et faisait partie du domaine des souverains de Bourgogne.
Un fortin, bùti sur le sommet de la colline, protégeait les nombreux villages bùtis du Val d'Amour, ainsi qu'une voie pavée tendant de Dole à Salins et fréquentée surtout lorsque les plaines de la rive gauche de la Loue étaient inondées. Le chùteau de Santans, détruit par "le feu du ciel" en 1794, n'a pratiquement pas laissé de vestiges.
Aux temps modernes, le village abritait Ă©galement une "tuilerie royale" dont les restes demeurent encore dans le haut du village.
Ăconomie
La vie économique du village est basée sur l'agriculture et l'artisanat.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[11].
En 2020, la commune comptait 280 habitants[Note 3], en diminution de 9,09 % par rapport Ă 2014 (Jura : â0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
L'Ă©glise, placĂ©e sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul, occupe actuellement le sommet de la colline. Elle est inscrite Ă l'inventaire des monuments historiques. Elle possĂšde un sanctuaire en son chĆur. Elle est de style moitiĂ© gothique et moitiĂ© roman. Les grilles qui ferment l'entrĂ©e de la grande nef datent certainement du Moyen Age, et les boiseries du chĆur sont d'Ă©poque Louis XIV.
- Entrée du village.
- Mairie.
- Paysage autour du village.
- Vue du village.
Personnalités liées à la commune
- Micheline Dax, actrice française, a vécu dans ce village pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Source : revue Pays Dolois n°165, novembre 2014
- actu.fr, 6 juillet 2020
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.