Saint-Vincent-de-Salers
Saint-Vincent-de-Salers est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Vincent-de-Salers | |||||
Église Saint-Vincent. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers | ||||
Maire Mandat |
Gérard Chancel 2020-2026 |
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Code postal | 15380 | ||||
Code commune | 15218 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
69 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 3,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 14″ nord, 2° 31′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 575 m Max. 1 264 m |
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Superficie | 18,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mauriac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Théodore Rousseau, 1830
National Gallery, Londres
Commune de la vallée du Mars arrosée par le Mars, dans le Cantal.
La vallée représentée dans le tableau de Théodore Rousseau, est traversée par la rivière Mars, et abrite de nombreux villages, dont Saint-Vincent. L'un des principaux sommets du Cantal, le Puy Mary, est au centre, à sa gauche se trouve le petit pic du Puy de Peyre-Arse, et le pic pointu à droite est le Col du Redondet[1].
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Salers est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauriac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), prairies (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 142, alors qu'il était de 143 en 2013 et de 140 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 27,7 % étaient des résidences principales, 60,4 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,3 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vincent-de-Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (60,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Histoire
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée Saint-Vincent, a porté le nom de Mars[6], du nom de la rivière qui l'arrose.
En 1839, Le Vaulmier est érigée en commune par démembrement de Saint-Vincent.
Le nom de Saint-Vincent-de-Salers a été adopté en 1994[6].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2020, la commune comptait 69 habitants[Note 3], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Vincent du XIIe siècle, avec des chapelles ajoutées au XVIe siècle[11].
- Château de la Borie, construit à partir du XVe siècle et terminé en 1685[12].
- Château de Chanterelle, du XVIIe siècle[13].
- Pont Henri IV, du XVe siècle[14].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Vincent-de-Salers » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Vincent-de-Salers - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Vincent-de-Salers - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- (en) « La Vallée de Saint-Vincent », sur National Gallery, Londres (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Liste des maires du Cantal élus en 2020, site de la préfecture du Cantal (consulté en septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Vincent », notice no PA00093663, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de la Borie », notice no PA00093664, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de Chanterelle », notice no PA00093665, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Marcel Prade - Les ponts monuments historiques - p.115 - Editions Brissaud - Poitiers - 1988 - (ISBN 2-903442-81-9)]