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Puy de Peyre-Arse

Le puy de Peyre-Arse est un sommet du massif volcanique du Cantal (Massif central) sĂ©parant les vallĂ©es de la Jordanne, de l'Impradine et de la Santoire. Il culmine Ă  1 806 mètres.

Puy de Peyre-Arse
La face Sud du puy de Peyre-Arse
La face Sud du puy de Peyre-Arse
GĂ©ographie
Altitude 1 806 m[1]
Massif Monts du Cantal
(Massif central)
CoordonnĂ©es 45° 06′ 36″ nord, 2° 42′ 39″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Cantal
Ascension
Voie la plus facile GR 4 et GR 400
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Puy de Peyre-Arse
GĂ©olocalisation sur la carte : Cantal
(Voir situation sur carte : Cantal)
Puy de Peyre-Arse

Toponymie

Pèira arsa signifie « pierre brĂ»lĂ©e » en auvergnat, le nom Ă©voquant le chaos rocheux et les petites falaises qui forment le sommet.

GĂ©ographie

GĂ©ologie

Le Peyre-Arse est constituĂ© de deux coulĂ©es de trachy-andĂ©site datĂ©es de 7,8 Ma qui forment une « falaise » au sommet (visible sur la photo). Ces coulĂ©es surmontent des lahars constituĂ©s de cendres et de ponces[2].

Climat

Au sommet, le climat est de type montagnard du fait de l'altitude relativement élevée. Une triple influence apparraît à plus basse altitude avec une influence semi-continentale, une influence océanique et une influence méditerranéenne.

En hiver, le versant oriental est particulièrement avalancheux et des névés s'y attardent jusqu'en juin-juillet.

Faune et flore

Le puy de Peyre-Arse est couvert de pâturages subalpins à bruyère. Il abrite quelques moutons, chamois et grands corbeaux.

Accès

Les « fours de Peyre-Arse Â» coupĂ©s par la brèche de Roland. Le puy de Peyre-Arse est Ă  gauche.

La voie d'ascension la plus facile est le GR 4, Ă  l'ouest, qui suit la ligne de crĂŞte entre le puy Mary et le Peyre-Arse. Cette crĂŞte est dĂ©nommĂ©e « fours de Peyre-Arse Â» avec pour seul passage dĂ©licat, le Pourtaou (« le portail » en auvergnat), aussi nommĂ© brèche de Roland, en rĂ©fĂ©rence Ă  sa ressemblance avec celle des PyrĂ©nĂ©es[3]. L'accès peut aussi se faire par le sud-est (col de Cabre) mais la montĂ©e est nettement plus physique.

Dans la culture

La Vallée de Saint-Vincent
Théodore Rousseau, 1830
National Gallery, Londres.

Le peintre Théodore Rousseau voyage dans le Cantal en 1830 et y produit de nombreuses études dont celle de la vallée de Saint-Vincent-de-Salers. La vallée est traversée par la rivière Mars, et abrite de nombreux villages. Le puy Mary est au centre, à sa gauche se trouve le petit pic du puy de Peyre-Arse, et sous le pic pointu à droite se trouve le col du Redondet[4].

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Pierre Nehlig et Hervé Leyrit, « Guide du Cantal », BRGM (consulté le )
  3. Pierre Moulier, LĂ©gendes croyances et traditions populaires dans le Cantal, p. 229
  4. (en) « La Vallée de Saint-Vincent », sur National Gallery, Londres (consulté le )
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