Saint-Lupicin
Saint-Lupicin est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu de la nouvelle commune de Coteaux du Lizon.
Saint-Lupicin | |
Panneau d'entrée dans le village en juillet 2018. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
DĂ©partement | Jura |
Arrondissement | Saint-Claude |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Alain Waille 2017-2020 |
Code postal | 39170 |
Code commune | 39491 |
DĂ©mographie | |
Population | 2 074 hab. (2014 ) |
Densité | 217 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 46° 24âČ 01âł nord, 5° 47âČ 33âł est |
Altitude | Min. 410 m Max. 915 m |
Superficie | 9,54 km2 |
Ălections | |
DĂ©partementales | Saint-Lupicin |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Coteaux du Lizon |
Localisation | |
Le , elle fusionne avec Cuttura pour former la commune nouvelle de Coteaux du Lizon.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Villards-d'HĂ©ria | Moirans-en-Montagne | Ravilloles | ||
N | Cuttura (Coteaux du Lizon) | |||
O Saint-Lupicin E | ||||
S | ||||
Lavans-lĂšs-Saint-Claude | Lavans-lĂšs-Saint-Claude (Ponthoux) |
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Lauconne[1].
La commune Ă©tait autrefois desservie par les Chemins de fer vicinaux du Jura.
Lors de la grande vague de froid de février 1956, Saint-Lupicin subit une des températures les plus froides de la France, estimée autour de -30 °C, soit une valeur rencontrée dans les combes les plus froides habituellement. Pour plus d'informations sur le climat de la ville voir la page Coteaux-du-Lizon.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur Ă la colonne romane d'or posĂ©e sur un rocher alĂ©sĂ© du mĂȘme et accostĂ©e des lettres S et L capitales aussi d'or. |
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Politique et administration
Liste des maires
Nom des habitants
Les habitants de Saint-Lupicin sont appelés les Lupicinois et Lupicinoises.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[5] - [Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 074 habitants, en diminution de â4,42 % par rapport Ă 2009 (Jura : â0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Ăconomie
Le village s'est développé au XXe siÚcle grùce à l'industrie du plastique principalement par les usines Mayet et Bourbon.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Notre-Dame de Saint-Lupicin
- Le lavoir
- Portail de l'Ă©glise.
- Monument aux morts de Saint-Lupicin.
- Vue de la mairie.
Coutumes et traditions
La fĂȘte Patronale de Sain-Lupicin se dĂ©roule le week-end de la deuxiĂšme semaine de septembre.
Personnalités liées à la commune
- Saint Romain [Romain de Condat] (Izernore, Ain v. 390 - monastÚre de la Balme, Saint-Romain-de-Roche auj. Pratz, Jura 460), moine et abbé ; cofondateur, avec son frÚre Lupicin, des monastÚres de Condat (auj. Saint-Claude), Lauconne, et la Balme. Il fonda également le monastÚre de RomainmÎtier (devenu, au XIe siÚcle, l'Abbatiale de RomainmÎtier, à RomainmÎtier, dans le canton de Vaud, en Suisse).
- Saint Lupicin [Lupicin de Lauconne] (Izernore, Ain v. 415 - monastÚre de Lauconne auj. Saint-Lupicin 480), moine et abbé ; cofondateur, avec son frÚre Romain, des monastÚres de Condat, Lauconne et la Balme.
- Claude Marquis dit le curĂ© Marquis (le moine soldat): Quand Louis XIV entre en ComtĂ© (1668), Claude Marquis, curĂ© de Saint-Lupicin mobilise ses paroissiens et guerroie Ă leur tĂȘte. Il cĂ©lĂšbre la messe, ses deux pistolets Ă silex posĂ©s sur l'autel, chiens levĂ©s, symbolisant avec le calice, le double salut matĂ©riel et spirituel. Il explique au prĂŽne les exercices qu'il fait ensuite exĂ©cuter sur la place de l'Ă©glise". En 1674, les paroissiens de Saint-Lupicin se mobilisent autour du curĂ© Marquis dont ils font officiellement leur gĂ©nĂ©ral le , avec un rĂšglement militaire strict (fait unique d'une rĂ©sistance locale, ces documents existent dans les archives paroissiales de Saint-Lupicin) : exercices, sections de combats dans les onze villages (St-Lupicin, Ponthoux, Lavans,Pratz, Petit-ChĂątel, St-Romain, Cuttura, Ravilloles, LeschĂšres, Les Crozets, Petit-Villard) avec des capitaines (acte du ). Dans le Bugey, on associe Ă une priĂšre passĂ©e en proverbe, le nom du curĂ© Marquis Ă celui de Lacuzon : Die te definde de La Cuson et du curais de San Luppsene (Que Dieu te prĂ©serve de Lacuzon et du CurĂ© Marquis de Saint-Lupicin !) Une rue du village porte son nom
- Louis de Ronchaud (Lons-le-Saunier, Jura 1816 - Saint-Germain 1887), poÚte et écrivain ; fut conservateur du musée du Louvre et directeur des Musées nationaux. Secrétaire et ami de Lamartine, il habita la commune.
- Lucien Arbel (Saint-Lupicin 1826 - Paris 1892), député et sénateur.
- Félix Jeantet (Saint-Claude 1855 - Paris 1932), homme de lettres, est inhumé à Saint-Lupicin.
- Georges Petetin (1920-2012), peintre et sculpteur né sur la commune
- Nadir Belhadj, footballeur professionnel international algérien né le a grandi à Saint-Lupicin.
- Jean-NoĂ«l Mermet commandant la brigade de gendarmerie de Loyada, poste frontiĂšre entre la Somalie et Djibouti, participa avec le GIGN Ă l'opĂ©ration de libĂ©ration d'une trentaine dâenfants de militaires français pris en otage le .
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Notice WAILLE Fernand, Joseph, Alphonse par Louis Botella, version mise en ligne le 26 janvier 2016, derniĂšre modification le 27 janvier 2016
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .