Saint-Laurent-l'Abbaye
Saint-Laurent-l'Abbaye est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Laurent-l'Abbaye | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain | ||||
Maire Mandat |
Jean Fournier 2020-2026 |
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Code postal | 58150 | ||||
Code commune | 58248 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
214 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 152 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 36″ nord, 2° 59′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 162 m Max. 201 m |
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Superficie | 1,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cosne-Cours-sur-Loire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pouilly-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.commune-de-saint-laurent-l-abbaye.fr | ||||
Géographie
Saint-Laurent-l'Abbaye est situé en région Bourgogne-Franche-Comté. La superficie de la commune est de 141 hectares ; son altitude varie entre 162 et 201 mètres[1]. Elle compte 214 habitants en 2018.
Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre dans le canton de Pouilly-sur-Loire, à environ 50 km de Nevers (par la route). Il est situé à 12 km de Donzy et à 9 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.
Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.
Communes limitrophes
Saint-Martin-sur-Nohain | ||||
N | ||||
O Saint-Laurent-l'Abbaye E | ||||
S | ||||
Saint-Andelain | Saint-Quentin-sur-Nohain |
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-l'Abbaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), zones urbanisées (17,1 %), cultures permanentes (10,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Vulfini monasterium seu Longoretense (VIe siècle), Ecclesia Sancti-Laurentii de Abbatia (1100), Ecclesia beatorum Laurentii et Hilarii de Abbatia (1160-1167) et Sainct-Lorent-l'Abbaye, abbatia Sancti-Laurencii-de-Abbacia (1310)[9].
Histoire
Comme son nom l'indique, Saint-Laurent-l'Abbaye s'est constitué à partir de l'abbaye Saint-Laurent-les-Cosne fondée au VIe siècle.
- 1699 () : Saint-Laurent reçoit la visite de l'évêque d'Auxerre.
- En 1906, alors que le nombre d'habitants s'élève à 417, la commune compte un « instituteur public », un curé, un percepteur, un buraliste, un garde champêtre, deux facteurs... Les cultivateurs (32), les propriétaires exploitants (30) et les vignerons (12) constituent le gros de la population... avec les rentiers (10). Les artisans sont nombreux : sept maçons, quatre bourreliers, trois sabotiers, trois maréchaux, trois charrons, deux charpentiers, deux menuisiers, ainsi que, pour les femmes, huit couturières et trois lingères. Les commerçants sont bien représentés : trois aubergistes, trois épiciers, un boulanger, un boucher, un charcutier. Les journaliers, eux, sont relativement peu nombreux - 10 -, moins que les domestiques (15). Au total, on relève à Saint-Laurent 35 professions différentes. 19 « enfants assistés », tous nés à Paris, sont accueillis dans les familles. Plus de la moitié des habitants sont nés à Saint-Laurent. Il n’y a aucun étranger dans la commune[10].
- 1925 : le portail de l'abbaye est démonté.
- 1945 () : effondrement du clocher de l'église.
- 1980 : création de l'Association pour la sauvegarde, la protection et l'amélioration du site de l'ancienne abbaye (A.S.P.A.S).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 214 habitants[Note 3], en diminution de 4,04 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Religieux
- Abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne
- Église Saint-Laurent : Sur les trompes de la coupole se trouvaient quatre petits personnages, dont l’un est tombé il y a quelques années, jouant du rebec (une sorte de violon) ; le personnage tombé a été Classé MH (1976)[15].
Personnalités liées à la commune
- George Grey Barnard (1863-1938), sculpteur et collectionneur américain ; il achète le portail de l’église Saint-Laurent et le revend, en 1927, au musée des beaux-arts de Philadelphie (États-Unis).
Héraldique
Blason | De gueules à un crosseron d'abbé d'argent accosté en pointe des lettres S et L d'or (au comble d'argent chargé de l'inscription « St LAURENT L'ABBAYE » de sable)[18]. |
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Détails | Inspiré des armes de l'abbaye Saint-Laurent-lès-Cosne. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865.
- Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 248.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Marguerite David-Roy, Sauver l’abbaye de Saint-Laurent , Archéologia, 1980.
- « Jeanne Pautrat, très attachée à la sauvegarde de l’abbaye de Saint-Laurent-l’Abbaye, est décédée », Le Journal du Centre, 15 février 2022.
- « Une centenaire lègue 1 million d’euros à Saint-Laurent-l’Abbaye pour sauver son église », Le Journal du Centre, 8 février 2023.
- « 58248 Saint-Laurent-l'Abbaye (Nièvre) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Marguerite David-Roy, Sauver l’abbaye de Saint-Laurent, Archéologia, n° 144, .
- Marguerite David-Roy, La vallée du Nohain et ses villages, Annales des pays nivernais, n° 48, 1980.
- Jeanne Pautrat, Saint-Laurent à travers les siècles, 1990.
- Un Américain à Saint-Laurent-l'Abbaye (1905), Blanc-Cassis, n° 149, Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan, .