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Saint-Léger-des-Vignes

Saint-Léger-des-Vignes est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Léger-des-Vignes
Saint-Léger-des-Vignes
Église de Saint-Léger-des-Vignes.
Image illustrative de l’article Saint-Léger-des-Vignes
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Sud Nivernais
Maire
Mandat
Christophe Fragny
2020-2026
Code postal 58300
Code commune 58250
Démographie
Gentilé Léogartiens
Population
municipale
1 799 hab. (2020 en diminution de 7,89 % par rapport à 2014)
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 27″ nord, 3° 27′ 19″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 265 m
Superficie 9,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Decize
(banlieue)
Aire d'attraction Decize
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Decize
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Léger-des-Vignes
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Saint-Léger-des-Vignes
Liens
Site web saintlegerdesvignes.fr

    Géographie

    Localisation

    Saint-Léger-des-Vignes est située dans le sud de la Nièvre, sur la route départementale 981. Elle se situe à :

    Hydrographie

    Elle se situe au point de départ du canal du Nivernais et en bordure de la Loire. Au confluent de la Loire et de l'Aron, et à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, c'est un véritable carrefour de voies navigables.

    Communes limitrophes

    Rose des vents La Machine Rose des vents
    Sougy-sur-Loire N Champvert
    O Saint-Léger-des-Vignes E
    S
    Decize

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-des-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Decize, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 6 992 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decize, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), prairies (35,6 %), zones urbanisées (20 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Les collines de Saint-Léger sont exposées plein sud. C'est là que furent plantées les vignes qui donnèrent son nom à la ville.

    Saint-Leger-des-Vignes a porté plusieurs noms au cours des siècles :

    • Sanctus Léodgarius en 1152 ;
    • Sancti Léodgarius in Vinéïs en 1396 ;
    • Saint Ligier des Vignes en 1457 ;
    • Saint Lige les Vignes lès Decize en 1689.

    Histoire

    Les verreries

    C'est Bernard de Borniol, le , qui installe sa verrerie sur le site de Saint-Léger, encore « Desize ». Elle fermera beaucoup plus tard en 1840. Mais une deuxième verrerie sera créée sur l'actuel emplacement du stade Fresneau. On y fabriquera des bouteilles jusqu'au , quand l'établissement ferma ses portes.

    L'usine de caoutchouc

    C'est l'usine de caoutchouc implantée dans la ville voisine de Decize qui fera vivre Saint-Léger. Ouverte en 1942, l'usine de Kleber (devenue aujourd'hui Sumiriko) fera implanter le magnifique centre Fresneau, nommé ainsi depuis François Fresneau de La Gataudière, sur l'ancien emplacement de la verrerie des années 1930.

    Kleber-Colombes fera également construire par son architecte Otto Müller six villas modernes pour ses cadres en 1960.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    après guerre 1945/1947 ? mars 1977 Pierre Perronnet PCF Conseiller général du canton de La Machine (1973-1979)
    mars 1977 2004 Robert Billoué PS Professeur
    2004 2005 François Laitem PS
    2005 mars 2014 Guy Leblanc PS Retraité
    mars 2014 mars 2020 Pascal Thevenet DVG Principal de collège
    Mai 2020 En cours
    (au 21 octobre 2021)
    Christophe Fragny PS Conseiller retraite

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 1 799 habitants[Note 4], en diminution de 7,89 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8507025984567901 1891 2541 3661 549
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7391 8441 8941 8071 7961 7711 8241 8151 845
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7901 7921 7891 8641 6591 7801 5291 7091 857
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 0832 0902 1712 1762 1812 0592 0822 0211 901
    2020 - - - - - - - -
    1 799--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Saint-Léger possède un complexe sportif important, le centre Fresneau où est notamment pratiqué le rugby. Les installations sportives du stade Fresneau sont parfois vantées comme les meilleures de toute la Nièvre.

    Des tribunes de 3 000 places assises (dont 300 couvertes) sont bâties en 1951. Plusieurs sports y sont pratiqués sous l'égide de l'association omnisports Espérance Saint-Léger (ESL) (athlétisme, boxe, canoë/kayak, escalade, gymnastique, judo, tennis de table...), mais c'est le rugby à XV qui est le plus populaire.

    Rugby à XV

    L'« Espérance Saint-Léger rugby » qui porte les couleurs de l'usine (orange et bleu) se hisse en National 3 dans les années 1980 et manque de peu l'accession à la National 2. En 2017, le club fanion de Rugby devient champion de France de 1re série. En , après 21 ans de purgatoire, l'ESL Rugby retrouve la Fédérale 3.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Civils
    Religieux
    • Église Saint-Léger, à l'intérieur une statue groupe de Sainte Anne et la Vierge, en pierre polychrome, datée du XVIe siècle et Logo monument historique Classé MH (1974)[15].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Decize », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Decize », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Jacqueline Clouet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°24, p.40/160.p.
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