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Saint-Jacques-des-ArrĂŞts

Saint-Jacques-des-Arrêts est une ancienne commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le , elle devient une commune déléguée de Deux-Grosnes[1].

Saint-Jacques-des-ArrĂŞts
Saint-Jacques-des-ArrĂŞts
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Arrondissement Villefranche-sur-SaĂ´ne
Intercommunalité Communauté de communes Saône Beaujolais
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
BĂ©atrice Lacharme
2019-2020
Code postal 69860
Code commune 69210
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Jacquins
Population 105 hab. (2016 en diminution de 4,55 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 15′ 24″ nord, 4° 35′ 54″ est
Altitude Min. 370 m
Max. 761 m
Superficie 7,47 km2
Élections
DĂ©partementales Thizy-les-Bourgs
Historique
Commune(s) d'intégration Deux-Grosnes
Localisation
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Saint-Jacques-des-ArrĂŞts

    GĂ©ographie

    Saint-Jacques-des-ArrĂŞts fait partie du Haut Beaujolais. La commune comporte 14 hameaux, Ă  savoir :

    • la Bachasse
    • Boubon
    • Chagny
    • les Charmes
    • le Creux des Vaults
    • les Grandes Dianes
    • les Grands Balvays
    • la Maison Neuve
    • les Petites Dianes
    • les Petits Balvays
    • les Rivets
    • la Rivière
    • la Tonne
    • Valverin

    Communes limitrophes

    Histoire

    • En 1275, le testament de Hugues de Pizay mentionne les biens qu'il possède Ă  Saint-Jacques.
    • Vers 1600, se construit un château fĂ©odal.
    • Ă€ partir de 1664, Saint-Jacques dispose d'un curĂ© attitrĂ© ; le premier sera Victor Aubraille ; auparavant, c'Ă©tait un vicaire d'Ouroux qui assurait les offices.
    • La famille Charrier de la Roche possède le fief de Saint-Jacques-des-ArrĂŞts. On trouve successivement :
      • Georges Antoine Charrier (nĂ© en 1675), seigneur de la Roche-JuillĂ©.
      • Guillaume Charrier (nĂ© en 1702), seigneur de la Roche-JuillĂ©, fils du prĂ©cĂ©dent.
      • Jean-Baptiste Charrier, baron de la Roche, fils du prĂ©cĂ©dent.
      • Jacques Catherin Charrier de la Roche, troisième fils de Guillaume.
    • En 1793, le curĂ© Bardonèche est fait prisonnier et exĂ©cutĂ© Ă  Lyon, place des Terreaux.
    • Par arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral du , la commune disparaĂ®t le au profit de Deux-Grosnes qui regroupe aussi les communes d'Avenas, Monsols, Ouroux, Saint-Christophe, Saint-Mamert et Trades[1].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Jacques-des-ArrĂŞts Blason
    De gueules au croissant d'argent; au chef cousu d'azur chargé d'une coquille d'or accostée de deux étoiles d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Lucien Briday DVD
    2014 BĂ©atrice Lacharme

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].

    En 2016, la commune comptait 105 habitants[Note 1], en diminution de 4,55 % par rapport Ă  2010 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    372410365385402416450484482
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    476481411390385395441437372
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    332326289247243243200200191
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    211210179147130112112112106
    2016 - - - - - - - -
    105--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Paysage.
    • Le village est situĂ© sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui partait de Cluny et rejoignait Le Puy-en-Velay. Une portion de l'actuel GR 7 suit Ă  peu près cet itinĂ©raire.
    • Dans l'Ă©glise, 19 peintures monumentales, Ĺ“uvres signĂ©es de l'artiste lyonnais Jean Fusaro (nĂ© en 1925, Ă©lève de Henri Vieilly et de Jacques Laplace Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Lyon) ont Ă©tĂ© installĂ©es par le dĂ©partement du RhĂ´ne qui en est propriĂ©taire. CommencĂ©e en 1990 sur l'idĂ©e du chargĂ© de mission Ă  la culture du conseil gĂ©nĂ©ral du RhĂ´ne, cette Ĺ“uvre voulue par Joseph Ducarre (canton de Monsols) et Michel Mercier, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral du RhĂ´ne, garde des Sceaux - ministre de la Justice (au moment de l'inauguration -29 mai 2010- ministre de l'AmĂ©nagement du territoire et de l'Espace rural), comporte deux aspects principaux : un axe europĂ©en (saint Jacques sur les chemins de Compostelle et saints Cyrille et MĂ©thode - nommĂ©s copatrons de l'Europe dans l'encyclique de Jean Paul II de dĂ©cembre 1980). En outre un thème est consacrĂ© aux racines chrĂ©tiennes en Gaule conquise, avec les saints et martyrs de 177 Ă  Lyon (Blandine, Pothin, IrĂ©nĂ©e). Également un chemin de croix, Ă  la fois humaniste et naĂŻf, ponctue les murs latĂ©raux de l'Ă©glise. D'autres peintures monumentales - qui ne renient en rien l'admiration du peintre pour Ensor, Bosch, Bonnard ou Chagall - donnent du talent de Fusaro une autre perception (saint Agobard patrons des Ufologues, le baptĂŞme du Christ par Jean le Baptiste, Golgotha en Beaujolais, tableau qui comporte des scènes oĂą l on retrouve entre autres l'autoportrait du peintre, le portrait de son Ă©pouse, celui de Lucien Briday maire du village) ou encore FrĂ©dĂ©ric Giuliani (directeur du service culture qui a portĂ© l'aspect technique du chantier). L'ensemble de cette Ĺ“uvre de 60 m2 inaugurĂ©e par Michel Mercier et le cardinal Philippe Barbarin, permet de parler de vĂ©ritable « bijou dans son Ă©crin » (comme le dit le critique d'art Bernard Gouttenoire), pĂ©rennisant ainsi pour les siècles Ă  venir l'Ĺ“uvre du peintre. L'Ă©glise de Saint-Jacques-des-ArrĂŞts rejoint le circuit des grandes Ă©glises françaises dĂ©corĂ©es par des artistes contemporains comme Arcabas Ă  Saint-Hugues-de-Chartreuse, mais surtout la chapelle du Rosaire peinte par Matisse Ă  Vence, la chapelle dĂ©corĂ©e par Cocteau Ă  Villefranche sur mer, ou encore l'Ă©glise du plateau d'Assy face au Mont Blanc oĂą l'abbĂ© Couturier (dominicain) avait rĂ©uni dès les annĂ©es 1940, le meilleur des artistes de son temps (Matisse, Bonnard, LĂ©ger, Rouault, Chagall, Germaine Richier, Jean Bazaine, etc.) faisant du site -contrairement Ă  l'Ă©glise de Saint-Jacques-des-ArrĂŞts- une Ă©glise "musĂ©e".
    • Au hameau des Charmes, subsiste une tour en ruines qui rappelle la prĂ©sence au Moyen Ă‚ge d'un château fĂ©odal.

    Personnalités liées à la commune

    • GĂ©rard Guillaumat vit Ă  Saint-Jacques-des-ArrĂŞts (RhĂ´ne) oĂą il dĂ©cède le 4 avril 2015 . Il a reçu visite amicale de Miou-Miou, Arditti et Lucchini. Il est un Ă©lève de Charles Dullin et il a connu Louis Jouvet et GĂ©rard Philippe. Il est aussi compagnon de Roger Planchon et de Marcel MarĂ©chal dès le dĂ©but du Théâtre national populaire Ă  Lyon-Villeurbanne. Il propose toujours des spectacles lecture. On l'a entendu notamment dans le Giaccometti de Jean Genet. Souvent seul en scène, il se produit Ă©galement Ă  Genève, lors des reprĂ©sentations de "l'homme qui rit" de Victor Hugo, mise en scène de Isabelle Chladek, interprĂ©tĂ©es par GĂ©rard Guillaumat et Isabelle Chladek, au théâtre des Marionnettes de Genève (10 au 21 fĂ©vrier 2010).
    • Jean Fusaro vit et travaille dans la banlieue lyonnaise. Il est peintre et auteur des Ĺ“uvres monumentales commandĂ©es par le dĂ©partement du RhĂ´ne entre 1990 et 2010 pour dĂ©corer l'Ă©glise de Saint-Jacques-des-ArrĂŞts, dont il dit que c'est son « grand Ĺ“uvre ».

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. Emmanuel Aubry, « Arrêté relatif à la création de la commune nouvelle de Deux-Grosnes », Recueil des actes administratifs spécial n°69-2018-087,‎ (lire en ligne [PDF]).
    2. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    3. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.

    Liens externes

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