SNCF Mobilités
SNCF Mobilités était l'un des trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) composant la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) entre le 1er janvier 2015 et le 2019.
SNCF Mobilités | |
Logo de SNCF Mobilités. | |
Création | |
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Disparition | |
Forme juridique | EPIC |
Siège social | 9 Rue Jean-Philippe Rameau 93200 Saint-Denis France |
Activité | Exploitation ferroviaire |
Société mère | SNCF |
Sociétés sœurs | SNCF Réseau |
Effectif | 95 000 personnes (en 2015) |
SIREN | 552049447[1] |
TVA européenne | [ FR35552049447] |
Site web | sncf.com |
Fonds propres | 9,4 milliards € (2018) |
Dette | 11,1 milliards € (2018) |
Chiffre d'affaires | 31,7 milliards € (2018) |
Résultat net | 4,5 milliards € (2018) |
Créée dans le cadre de la réforme ferroviaire réunissant Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, SNCF Mobilités était responsable de l'exploitation des trains de voyageurs et de fret [2].
La société anonyme à capitaux publics SNCF Voyageurs, créée le , est en partie issue de SNCF Mobilités.
Historique
Le , le ministre des transports Frédéric Cuvillier annonce la réunification de Réseau ferré de France (RFF) et de la SNCF au sein d'un groupe public ferroviaire unifié.
La loi portant réforme du système ferroviaire est adoptée le . Elle prévoit la création de trois établissements publics à caractère industriel et commercial : SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités[3].
La nouvelle organisation de la SNCF entre en vigueur le . Réseau ferré de France, SNCF Infra et la Direction de la circulation ferroviaire sont regroupés au sein de SNCF Réseau tandis que le reste de la SNCF devient SNCF Mobilités.
À sa création, SNCF Mobilités employait environ 95 000 personnes[4] (près des 2/3 des effectifs de la SNCF).
Le décret no 2015-138 du , relatif aux missions et aux statuts de SNCF Mobilités, prévoit que la nouvelle organisation entre en vigueur au plus tard au [5].
En , SNCF Mobilités annonce une dépréciation de 2,2 milliards d'euros. Fin 2015, la dette de SNCF Mobilités était de 7,8 milliards d'euros[6].
Le , alors que la SNCF et ses filiales deviennent des sociétés anonymes, une nouvelle organisation du groupe est mise en place : SNCF Gares & Connexions est transférée à SNCF Réseau, les activités de fret ferroviaire sont regroupées au sein de Rail Logistics Europe tandis que les filiales Geodis et Keolis sont rattachées directement à la société mère. Une nouvelle société anonyme baptisée « SNCF Voyageurs » est créée pour chapeauter toutes les activités de transport de voyageurs[7] - [8].
Organisation
SNCF Mobilités comportait jusqu'en 2019 trois branches d'activités :
- SNCF Voyageurs englobait toutes les activités de transport de voyageurs dont Intercités, Ouigo, RER, TER, TGV, TGV inOui, Transilien, les filiales Eurostar, Lyria et Thalys ainsi que Voyages SNCF et SNCF Gares & Connexions ;
- SNCF Logistics, regroupait les activités de fret ferroviaire notamment Fret SNCF et VFLI mais également de transport routier de marchandises et de logistique (Geodis) ;
- Keolis, filiale de transport en commun urbain (bus, tramway, métro, entre autres).
Voir aussi
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « Loi du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire », sur vie-publique.fr, (consulté le )
- LOI n° 2014-872 du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire (1) (consultée le ).
- La réforme ferroviaire sur le site du Gouvernement (consulté le 31 août 2016).
- Décret n° 2015-138 du 10 février 2015 relatif aux missions et aux statuts de SNCF Mobilités (consulté le ).
- Direction de la Communication, « Rapport financier SNCF Mobilités », SNCF (consulté le )
- « En plein mouvement sur les retraites, la SNCF devient une société anonyme qui n’embauche plus au statut de cheminot », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « SNCF: Christophe Fanichet nommé PDG de la future SNCF Voyageurs », sur Challenges, (consulté le )