Séisme de 2011 dans la province de Van

D’une magnitude de 7,2 selon l'USGS, il pourrait avoir causé entre 500 et 1 000 morts et de nombreux blessés, selon Mustafa Erdik, directeur de l'institut de sismologie de Kandilli à Istanbul dont les propos ont été rapportés par les médias le jour même. Ceux-ci font alors mention d'un bilan provisoire d'environ 264 morts et 1 300 blessés. Le 27 octobre, un nouveau bilan provisoire fait état de 534 morts.

La région de Van est située entre plusieurs plaques tectoniques.

L'Union européenne a exprimé ses condoléances et l'OTAN a proposé son aide à la Turquie après le tremblement de terre[4].

L'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Bulgarie, la Chine, le Danemark, la Géorgie, l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l'Iran, l'Irlande, Israël, le Japon, le Kosovo, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, la Pologne, la Corée du Sud, la Suède, la Suisse, Taïwan, l'Ukraine, le Royaume-Uni et les États-Unis ont également offert de l'aide à la Turquie après le tremblement de terre[5].

Le 23 octobre 2011, la Turquie déclare refuser l'aide humanitaire de tous les pays de la communauté internationale à l'exception de l'Azerbaïdjan[6]. Abdullah Gül, président de la Turquie, affirme que les équipes turques sont capables de gérer seules un tel séisme[7].

Un autre séisme de magnitude 5,7 et d'une profondeur de 9,4 km[8], est localisé près de Van le 9 novembre à 21 h 23 heure locale (19 h 23 UTC), causant 32 morts et 30 blessés[9]. Elle est localisée à 16 km au sud de Van[10]. Parmi les bâtiments qui se sont effondrés le 9 novembre figure le Bayram Hotel, qui abritait journalistes et secouristes[11]. Un secouriste japonais a été reporté mort. Cependant, il est impossible de déterminer si ce séisme est une réplique de celui du 23 octobre[12].